La vraie louange commence au moment
où l'on détourne les regards de soi-même et qu'on les
élève vers Dieu. Alors nos coeurs sont remplis de joie et
de reconnaissance. Nos visages sont transformés et nous entendons
une petite voix dans nos coeurs qui dit : « mon fils, ma fille, la
louange te va très bien ».
Le psaume 42 nous enseigne qu'on
vient à la maison de Dieu, au milieu des cris de joie, des remerciements
et d'une multitude en fête. Dans la présence de Dieu, nous
trouvons la joie véritable. Sa parole nous dit qu'il siège
au milieu des louanges d'Israël (Ps 22:4). Nous apprenons la liberté
dans la louange car là où est l'Esprit du Seigneur, là
est la liberté (2 Co 3:17). Quand la nuée de la gloire de
Dieu se déplace, nous bougeons avec elle. Des musiciens oints du
Saint-Esprit jouent habilement dans une symphonie de louange. De belles
voix font entendre de célestes harmonies à nos oreilles et
bien au-delà, jusqu'au trône de Dieu. Dans sa présence,
même le néant se met à chanter car pour Lui, le silence
est louange (Ps 65:1).
Devant la majesté de Dieu,
nous courbons nos êtres, sachant que sa grâce seule nous permet
de nous tenir là. Nous invitons le Seigneur à prendre sa
place sur le trône de nos coeurs et de nos louanges, à descendre
et à venir demeurer parmi son peuple. Nous offrons nos êtres
en sacrifice et demandons à Dieu de consumer ce qui ne lui appartient
pas. Toute crainte et toute frayeur se dissipe, car Jésus est là.
C'est dans sa nature de guérir, sauver et délivrer. Il déverse
son amour et son affection en nous, son épouse.
Quand le Seigneur a créé
la terre, les étoiles du matin ont éclaté en chants
d'allégresse (Jb 38:7). Il nomme chacune d'elles par son nom et
aucune ne manque à l'appel. Il fait du ciel son trône et de
la terre son marchepied (Es 66:1). Malgré le fait qu'il règle
tous les mouvements de l'univers, il prend le temps de recueillir chacune
de mes pensées au creux de sa main. Quand on pense à lui,
c'est comme un parfum qui se répand dans nos coeurs. Il est le lis
de la vallée, le narcisse de Saron. Il ne regarde personne avec
indifférence, mais comme un père, il peut sentir lorsqu'il
y a quelque chose qui ne va pas dans nos vies. Quelle que soit notre condition,
il nous accueille et nous pardonne à travers sa mort sur la croix.
Au calvaire, il a fait éclore la fleur de notre salut et de notre
rédemption, en des alléluias éternels.
Un jour les cieux vont s'ouvrir
et il va revenir rempli de puissance et d'une grande gloire (Lc 21:27).
Nous sentons déjà, par la louange qui émane de nos
coeurs, le parfum de sa présence. Il a promis dans sa parole qu'il
allait nous préparer une place pour nous prendre un jour avec lui
(Jn 14:2). Et nous servons un Dieu qui ne peut pas mentir.
- Auteur inconnu