Comme de fait, 2 minutes plus tard le téléphone sonne, c'est la secrétaire, toute excitée,
qui lui dit, "il y a eu un miracle, juste après vous avoir parlé,
un monsieur à appelé pour annuler son rendez-vous!" Son fils
aussi a été bien impressionné de voir la foi de sa mère
et cela a été un témoignage pour la secrétaire
aussi. Ce n'est pas la première fois que cette femme fait
ce coup-là, ça me fait penser à ce que Jésus
disait par rapport à l'arbre qui va se planter au milieu de la mer
suite à la parole de foi! On a prié souvent pour que Dieu
guérisse son mal de dos mais il semble que le Seigneur a d'autres
manières de vouloir se glorifier!
Je vous propose une courte réflexion par rapport
à la démonstration éclatante de la foi de cette femme,
cela m'a fait penser au verset de Hébreux 11:1-2
"Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère,
une démonstration de celles qu'on ne voit pas. Pour l'avoir possédée,
les anciens ont obtenu un témoignage favorable."
Ça m'émerveille toujours de prendre des
croyants - c'est vraiment le mot approprié - en "flagrant délit
de foi"!
Et pourtant, la démarcation entre la foi et la
présomption me semble parfois si mince; à plusieurs reprises
j'ai vu ou expérimenté moi-même des convictions très
fortes qui se sont avérées être le fruit de mes propres
pensées au lieu d'être suscitées par le Saint-Esprit.
Je nous invite donc à la prudence dans ce domaine, que le Seigneur
nous accorde le discernement nécessaire pour s'attacher fermement
aux convictions suscitées par le Saint-Esprit et nous montrent les
convictions dont nous devons nous défaire car elles portent ombrage
à sa gloire.
C'est triste de voir des chrétiens zélés
et sincères se couvrir de ridicule pour avoir suivi des directions
intérieures qui ne venaient pas de Dieu, c'est tout le témoignage
chrétien qui en est éclaboussé dans ce temps-là.
Seigneur, aie pitié de nous!
L'orgueil est à la source de bien des égarements
car il nous bloque de la grâce de Dieu, Ja.4:6, alors nous sommes
laissés à nous-mêmes et ne pouvons faire autrement
que de s'égarer dans de vains raisonnements.
Dans sa bonté, le Seigneur nous humilie régulièrement
et je lui en suis bien reconnaissant, sinon qui sait où nous serions
rendus!
C'est bien David qui disait:
Psaumes 119:67 Avant d'avoir
été humilié, je m'égarais; maintenant j'observe
ta parole.
Maintenant un exemple personnel où j'ai eu à
départager entre foi et présomption.
Nous avons expérimenté une température
exécrable les deux premières semaines de juillet 2001. Temps
froids, pluvieux, gros orages fréquents et mêmes tornades
balaient la province. A travers tout cela, j'ai vu aussi la souveraineté
de Dieu.
La seule journée durant cette période où
je pouvais aller aux glissades d'eau avec les enfants était lundi
9 juillet. Les pronostics étaient bien sûr des gros orages
à l'horizon. Ne marchant pas à la vue, nous y sommes allés
quand même, eh bien, il a fait beau et chaud toute la journée
jusqu'à notre retour vers 17 hr. Les orages ont commencé
autour du souper. Normalement, l'achalande aux glissades d'eau mais les
orages violents annoncés ont permis à mes enfants de faire
des glissades à satiété parce que plusieurs avaient
craint de s'y rendre. Je rends grâces au Seigneur. Cela a fortifié
ma foi et elle fut testée rapidement...
Le lendemain matin j'ai envoyé un email à
mon partenaire de tennis régulier pour notre rendez-vous de jeudi
matin, ce à quoi il m'a répondu «Pas de problème,
mais j'ai l'impression que la température ne sera pas de notre bord...»
il m'est alors venu à la pensée de lui écrire «Pas
de problème, je vais en parler à celui qui contrôle
la température...!». Avant de lui envoyer cela je me
suis mis à évaluer les implications de ce que je disais.
J'étais pour lui dire que je prierais Dieu et que Dieu ferait cesser
les orages pour le temps où on irait jouer au tennis. Était-ce
là de la prétention de ma part ou était-ce une inspiration
de l'Esprit voulant donner une occasion de glorifier Dieu devant mon partenaire
qui doute de lui? J'ai prié et médité là-dessus
un bout de temps puis en suis venu à la conclusion de donner l'occasion
à Dieu de se glorifier, le texte de Jacques à propos d'Élie
m'a encouragé dans ce sens:
Jacques 5:16 La prière fervente du juste a une grande
efficace. 17 Elie était un homme de la même nature que nous:
il pria avec instance pour qu'il ne plût point, et il ne tomba point
de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois.18 Puis il pria de
nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit.
Mardi et Mercredi les orages violents se sont succédés
comme annoncés, dans la nuit de mercredi à jeudi, j'ai eu
le sommeil léger! :-)))))
Finalement le jeudi matin, le temps de notre rendez-vous
de tennis, la pluie avait cessé, Richard, mon partenaire de tennis
qui marche par la vue, m'envoie un email disant: «le temps est incertain...»
Je lui réponds: «allons au terrain à St-Léon
(une école du quartier)»
Rendu là, le terrain était plein d'eau.
Nous décidons d'aller voir un autre terrain à l'autre bout
de la ville, et finalement celui-ci était assez sec pour qu'on puisse
faire notre partie de tennis. Cela a été pour lui un exemple
de Dieu qui s'intéresse à ses créatures et répond
aux prières.
Si Dieu l'a mis sur mon chemin c'est pour que je lui transmette
le désir de repentir et de s'approcher de Dieu, ...et je remarque
que Dieu travaille dans ce sens aussi, c'est stimulant! :-)
Quelques semaines plus tard j'ai lu un récit de Watchman Nee qui donne un exemple plus spectaculaire.
Les congés du nouvel an sont longs, ils durent
quinze jours, et s'ils se prêtent bien à une convention, ils
sont aussi une excellente occasion de prêcher l'évangile.
Après avoir cherché la volonté du Seigneur, nous avons
compris clairement qu'il nous demandait d'employer ces vacances pour l'évangélisation.
Je proposai donc à cinq autres frères de m'accompagner pour
une tournée d'évangélisation de quinze jours dans
une île située au large de la côte Sud de la Chine.
Au dernier moment, un autre jeune frère, que j'appellerai "frère
Wu ", se joignit à notre groupe. Il n'avait que seize ans, et avait
été renvoyé de son école ; mais il venait de
se convertir, et il y avait eu dans sa vie un changement très net.
Il était de plus si désireux de nous accompagner que, après
quelques hésitations, je consentis à l'emmener. Nous étions
ainsi sept en tout.
L'île était assez grande ; il s'y trouvait
un grand village de " six mille feux ". L'un de mes anciens camarades d'études
était le directeur de l'école de ce village, et je lui avais
écrit à l'avance pour lui demander une chambre où
nous pourrions loger durant notre séjour, du premier au quinze janvier.
Cependant, à notre arrivée, lorsqu'il apprit que nous étions
venus pour prêcher l'évangile, il refusa de nous loger. Finalement
un herboriste eut pitié de nous et nous fit entrer chez lui, nous
installant de son mieux sur les planches et la paille de son grenier.
L'herboriste devint vite notre premier converti, mais
en dépit d'un travail méthodique et persévérant,
et malgré la courtoisie de la population, nous voyions très
peu de fruits et nous commencions à nous demander quelle en était
la cause. Le 9 janvier, nous étions sortis pour prêcher. Frère
Wu et quelques autres étaient dans une partie du village, et il
demanda soudain : " Pourquoi personne d'entre vous ne veut-il croire ?
" Quelqu'un dans la foule répliqua aussitôt : " Nous avons
un dieu -un seul dieu -Ta-wang " Ce nom signifie "Grand Roi " et il ne
nous a jamais abandonnés. C'est un dieu efficace. -Comment savez-vous
que vous pouvez lui faire confiance ? demanda Wu. -Voilà 286 ans
que nous organisons une procession en son honneur, au mois de janvier,
à une date prédite chaque année, et chaque année
sans faute il fait ce jour-là un temps parfait sans pluie ni nuage.
- Quand la procession aura-t-elle lieu cette année ? - Elle est
fixée au 11 janvier à huit heures du matin. - Alors, dit
Wu avec impétuosité, je vous promets qu'il pleuvra le 11.
" Ce fut un concert de cris ! " -Assez ! Nous ne voulons plus entendre
aucune prédication. S'il pleut le 11 au matin, alors, c'est votre
dieu qui est Dieu ! "
J'étais dans une autre partie du village, et dès
que j'entendis ce qui était arrivé, je compris que c'était
très sérieux. La nouvelle s'était répandue
comme une traînée de poudre et plus de vingt mille personnes
seraient bientôt au courant. Que faire ? Nous ne pouvions que cesser
aussitôt toute prédication pour nous livrer à la prière.
Nous demandâmes à Dieu de nous pardonner si nous avions trop
présumé de nous-mêmes. Je vous le dis, nous étions
dans l'angoisse. Qu'avions-nous fait ? Avions-nous commis une faute terrible,
ou bien osions-nous demander un miracle à Dieu ?
Plus on désire recevoir une réponse à
la prière, plus il faut être au clair avec Dieu. Il ne doit
y avoir aucun doute sur votre communion avec Dieu - aucune ombre entre
vous. C'est seulement dans l'union avec Lui par la foi que l'on peut tenter
de forcer l'intervention de Dieu. On ne saurait l'espérer autrement.
Nous acceptions d'être chassés de l'île si nous avions
commis une faute. Après tout, on ne peut pas entraîner Dieu
dans une affaire contre sa volonté ! Mais en y réfléchissant,
nous trouvâmes que cela mettrait fin au témoignage chrétien
dans l'île, et Ta-wang y régnerait alors en maître absolu,
et pour toujours. Que devions-nous faire ? Devions-nous partir immédiatement
?
Jusque-là, nous n'avions pas osé demander
la pluie. Alors, comme un éclair, cette parole vint à l'esprit.:
" Où est le Dieu d'Elie ?" Elle me vint avec une telle clarté
et une telle puissance, que je sus qu'elle venait de Dieu. Avec confiance,
je dis aux frères : " J'ai la réponse. Le Seigneur enverra
la pluie le 11 au matin. " Tous ensemble, nous avons remercié le
Seigneur, et ensuite, remplis d'adoration, nous sommes partis tous les
sept pour annoncer cette nouvelle à tout le monde. Nous avions pu
relever le défi de l'Ennemi au Nom du Seigneur, et nous allions
proclamer notre engagement. Ce soir-là l'herboriste nous fit deux
observations pertinentes. Sans aucun doute, affirmait-il, Ta-wang était
un dieu efficace. Le diable était avec cette idole. Leur foi en
lui n'était pas sans fondement. Ou bien, si l'on veut donner une
explication rationnelle, on dira que c'était un village de pêcheurs
: pendant deux ou trois mois de suite, les hommes sont en mer, et le 15
janvier, ils devaient repartir ; et grâce à leur longue expérience
ils étaient bien capables de prédire le temps deux ou trois
jours à l'avance. Cela nous troubla. Comme nous nous retirions pour
la prière du soir, et que nous commencions une fois de plus à
demander la pluie -maintenant ! - nous reçûmes un reproche
sévère du Seigneur : "Où est le Dieu d'Elie ! "
Allions-nous continuer à lutter par nous-mêmes
dans cette bataille, ou bien allions-nous nous reposer dans la victoire
remportée par Christ ? Puis nous nous sommes couchés, et
le lendemain matin (c'était le 10), nous sommes partis dans une
île voisine pour une journée d'évangélisation.
Le Seigneur nous a bénis dans sa grâce, et ce jour-là,
trois familles se sont converties, ont confessé publiquement son
Nom et ont brûlé leurs idoles. Nous sommes rentrés
tard, fatigués mais remplis de joie. Nous pouvions dormir longtemps
le lendemain matin.
Je fus réveillé par les rayons du soleil,
entrant par l'unique fenêtre de notre grenier. " Il ne pleut donc
pas ! " dis-je. Il était déjà plus de sept heures.
II n'y avait aucun nuage au ciel, mais nous savions que
Dieu s'était engagé. Tandis que nous courbions la tête
pour rendre grâces avant notre repas, je dis : "Je pense que le moment
est arrivé. Il faut que la pluie vienne maintenant. Nous pouvons
le rappeler au Seigneur. " C'est ce que nous fîmes tranquillement,
et cette fois, la réponse arriva sans aucune trace de reproche.
"Où est le Dieu d'Elie ?" Avant même d'avoir
dit Amen, nous entendîmes quelques gouttes de pluie sur les tuiles.
Après le premier bol de riz, tandis qu'on nous servait une seconde
portion, l'averse tombait dru. "Rendons encore grâces ", dis-je,
et cette fois nous osâmes demander à Dieu une pluie plus forte.
La pluie tombait à seaux tandis que nous entamions ce deuxième
bol de riz. Quand nous eûmes fini, la rue était noyée
et les trois marches à l'entrée de la maison étaient
entièrement recouvertes. Bientôt nous apprenions ce qui était
arrivé dans le village. A la première goutte de pluie, quelques-uns
de ceux de la jeune génération avaient commencé à
dire ouvertement : "C'est Dieu qui est Dieu : il n'y a plus de Ta-wang
! Il a été retenu par la pluie." Mais non. On l'avait sorti
sur une chaise à porteurs. Il allait sûrement arrêter
la pluie ! C'est alors qu'avait commencé la trombe d'eau. Après
quelque dix ou douze mètres, trois des coolies avaient trébuché
et étaient tombés. La chaise s'était renversée,
et Ta-wang avec elle, se cassant la mâchoire et le bras gauche. Sans
se laisser décourager, ils firent les réparations d'urgence
et remirent Ta-wang dans la chaise. Tant bien que mal, en glissant et en
trébuchant, ils le traînèrent ou le portèrent,
en faisant la moitié du tour du village. Alors les eaux déchaînées
eurent raison d'eux. Quelques-uns des anciens du village, des hommes âgés
de soixante à quatre-vingts ans, tête nue et sans parapluie,
comme l'exigeait la foi en Ta-wang, étaient tombés, et se
trouvaient assez mal en point. On arrêta la procession et l'idole
fut portée dans une maison. On consulta les esprits. "Ce n'était
pas aujourd'hui le bon jour", fut la réponse. "Il faut fixer la
fête au 14, et la procession à six heures du soir. "
Dès que nous entendîmes cela, nos cours furent
remplis d'assurance : " Dieu enverra la pluie le 14. " Nous eûmes
un moment de prière : " Seigneur, envoie la pluie le 14 à
six heures du soir, et accorde-nous quatre journées bénies
jusque-là. " L'après-midi le ciel s'éclaircit, et
nous eûmes un auditoire nombreux pour la prédication de l'évangile.
Pendant ces trois courtes journées le Seigneur nous donna plus de
trente conversions authentiques, dans le village et dans toute l'île.
Comme le soir du 14 approchait, nous nous retrouvâmes de nouveau
à l'heure dite, et nous apportâmes paisiblement la situation
au Seigneur. Sans une minute de retard, sa réponse vint sous la
forme d'une pluie torrentielle et d'inondations, tout comme la première
fois.
Notre séjour s'achevait le lendemain. Nous ne sommes
pas retournés sur cette île. D'autres ouvriers ont demandé
à y aller, et nous ne nous opposons jamais à ce que quelqu'un
aille travailler dans un champ qu'il a à cour. Mais l'essentiel
était pour nous que dans cette idole la puissance de Satan avait
été brisée, ce qui avait pour nous une valeur éternelle.
Ta-wang n'était plus " un dieu efficace ".
Après quelques années, je retrouvai le frère
Wu. Il est devenu pilote de ligne. Je lui demandai s'il marchait toujours
avec le Seigneur. " M. Nee ! me dit-il. Pourriez-vous penser qu'après
tout ce que nous avons expérimenté, je pourrais l'abandonner ? "