C'est le titre d'un film qui excite un grand intérêt.
Il a coûté des sommes colossales, mais les recettes sont énormes.
On se souvient qu'en 1985 on avait exploré, par 3800 mètres
de fond, l'épave du navire dont le film raconte l'histoire.
Représentons-nous ce splendide paquebot, l'orgueil
du début du siècle! Le meilleur du génie contemporain
prétendait l'avoir garanti contre tous les dangers de la navigation,
et l'avoir rendu insubmersible en le munissant d'un double fond et de seize
compartiments étanches; même si quatre d'entre eux étaient
inondés, le navire devait se maintenir à flot. Ce dispositif
paraissait tellement sûr qu'on n'avait installé qu'un nombre
insuffisant d'embarcations de sauvetage et que des diamantaires confièrent
au «Titanic» le transport de fabuleux trésors.
Ses puissantes chaudières lui permettaient de battre
des records de vitesse. Sécurité, mais aussi confort: luxueux
appartements privés, salons, salle de concert; un vrai palais flottant!
La première traversée (Angleterre-Amérique) commença
comme un succès. Le départ resta fixé au 10 avril
1912, malgré une mise en garde contre le danger d'icebergs. Deux
mille deux cents personnes se trouvaient à bord, parmi lesquelles
de nombreuses célébrités. La compagnie s'attacha à
en faire une fête continuelle.
La soirée du 14 s'achève dans l'euphorie.
La mer est calme, glaciale, à -1 °. Le navire file à
grande vitesse malgré de nouveaux avis de danger; il dépasse
le «Niagara», qui, par prudence, a réduit son allure.
-Minuit moins vingt: les passagers savourent leur plaisir.
Soudain la vigie sonne trois fois la cloche d'alarme et
hurle: «Iceberg droit devant!» On tente une manoeuvre désespérée.
Trop tard! Le navire est légèrement secoué, «comme
si un doigt géant avait frotté la coque tout du long»,
dira un rescapé. Après quelques instants de surprise, le
navire continue de filer majestueusement; la fête reprend, tandis
que l'eau s'engouffre dans le bateau à la cadence de cinq tonnes
par secondes et que l'air s'échappe par le haut avec un sifflement
sinistre.
Minuit cinq: le capitaine Edward Smith se rend à
l'évidence: l'impossible s'est produit, le «Titanic»
sombre! Il finit par envoyer un SOS, mais les navires qui pourraient porter
secours sont trop éloignés. Il ordonne le rassemblement des
passagers sur le pont. -Une heure moins le quart: on met à l'eau
la première chaloupe, à moitié remplie seulement;
les scènes de séparation sont indescriptibles!
Deux heures dix: un violoniste joue ce cantique: «Mon
Dieu plus près de toi...». Déjà le «Titanic»
dresse sa proue en l'air. Dix minutes après, il disparaît;
les cris de mille cinq cents personnes s'éteignent! Leur détresse
nous étreint encore aujourd'hui.
La cause du naufrage? Une déchirure de près
de cent mètres de long, faite par un iceberg, une de ces gigantesques
montagnes de glace qui dérivent au large du Canada. Il avait déjoué
les précautions en ouvrant cinq caissons étanches!
C'est tout de même frappant! Un tel capital, tant
de volonté de réussir, tant de savoir-faire, tant de soins
pour rendre particulièrement brillant ce voyage inaugural, tant
de vies humaines, tout cela perdu, anéanti en moins de trois heures,
parce qu'un iceberg s'est trouvé là, à cet endroit
et à cet instant précis!
Ecrivains et journalistes s'interrogent: cette tragédie
signifie-t-elle quelque chose pour la société actuelle? Pour
l'un, ce navire était un formidable défi lancé à
la nature par la prétention de l'homme, défi soldé
par un échec; et, sur le ton mi- sérieux mi-ironique: «Qui
sait où nous finirons?».
-Un autre croit voir dans l'intérêt porté
à ce film une soif de purification spirituelle! Mais oui, cette
tragédie a une signification. Qui nous la fera connaître?
C'est Dieu, car que l'on avait osé affirmer au sujet du «Titanic»:
«Dieu lui-même ne pourrait pas le faire sombrer!». Cette
fois, sans doute, Dieu a répondu à cette orgueilleuse pro-
vocation (il ne le fait pas toujours, car il est patient).
L'homme, intelligent, sage, fort, imagine qu'il n'y a
pas de limite au développement de ses capacités. Ne saura-t-il
pas résoudre lui-même toutes ses difficultés? Il n'a
pas besoin de Dieu; il veut le chasser hors du monde qu'il construit! De
fait, c'est à Dieu qu'il lance ses défis, bien plus qu'à
la nature.
L'orgueil va devant la ruine et l'esprit hautain devant
la chute (Proverbes 16:18).
Alors Dieu rappelle qu'il est Dieu, lui seul, présent,
vivant, puissant, dominant tout. Il le dit dans la Bible. Dans les circonstances,
heureuses ou malheureuses, il n'y a ni chance, ni hasard, ni fatalité;
le Dieu souverain intervient.
L'arrogance de ton coeur t'a séduit ... quand tu
élèverais ton nid comme l'aigle, je te ferai descendre de
là (Jérémie 49:16).
Dieu parle une fois, et deux fois... Dieu opère
toutes ces choses deux fois, trois fois avec l'homme pour détourner
son âme de la fosse, pour qu'il soit illuminé de la lumière
des vivants (Job 33:14,29). -Prenons garde à ses avertissements
; ils n'accordent pas toujours un délai de deux heures et demie!
Dieu dit: «Soyez prêts... car vous ne savez ni le jour ni l'heure».
REVENEZ À MOI!
Revenez à votre Créateur. En tant que Créateur,
il est le seul Dieu et Père de tous les hommes. Il a formé
chacun de nous avec amour, en ayant le bien pour seul but. Ce bien du coeur
et de l'âme, lui seul peut le garantir. Il attend de pouvoir le donner
réellement à celui qui revient à lui avec une confiance
totale et exclusive, en disant:
"J'ai entendu tes appels. Je croyais pou-voir faire moi-même
mon bonheur, et je me suis élevé contre toi. Je me suis trompé,
j'ai péché. Je reviens à toi; je me confie entièrement
en toi; je crois en Jésus Christ, ton Fils unique, venu sur la terre
pour nous montrer ta sainteté et ton amour, venu pour expier nos
péchés. Je crois qu'il est mort pour moi, pour ôter
MES PECHES."
Celui qui s'abandonne ainsi à Dieu, Dieu le décharge
de toute culpabilité, il le déclare juste; il lui ouvre son
coeur, il fait de lui son enfant et devient son Père dans un nouveau
sens, celui de Père de la famille de tous les rachetés.
Celui qui croit au Fils (le Seigneur Jésus Christ)
a la vie éternelle; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra
pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui (Jean 3:36).
Qu'attendez-vous? Qu'il soit trop tard?
- Sébastien Théret