- Péché -

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Solennel avertissement à ceux qui font profession de piété


Car il y en a plusieurs qui ont une telle conduite, que je vous ai dit souvent et que je vous le dis maintenant encore en pleurant, qu'ils sont ennemis de la croix de Christ ; dont la fin sera la perdition ; qui ont leur ventre pour Dieu, qui mettent leur gloire, dans ce qui est leur confusion, et qui attachent leurs affections aux choses de la terre. (Phi 3:18,19).

MES CHERS AUDITEURS,

Saint Paul nous offre le modèle accompli d'un ministre chrétien. Pasteur vigilant, il se préoccupait sans cesse du troupeau confié à ses soins. Il ne se bornait pas à prêcher l'Evangile et ne croyait pas avoir rempli tout son devoir en annonçant le salut ; mais ses yeux étaient toujours ouverts sur les Eglises qu'il avait fondées, suivant avec un intérêt jaloux ou leurs progrès ou leur déclin dans la foi. Lorsqu'il dut aller proclamer ailleurs l'Evangile éternel, il ne cessa point de veiller au bien-être spirituel de ces brillantes colonies chrétiennes de la Grèce et de l'Asie-Mineure, qu'il avait semées au milieu des ténèbres du paganisme, et tandis qu'il allumait de nouvelles lampes au flambeau de la vérité, il n'avait garde de négliger celles qui brûlaient déjà. C'est ainsi que dans notre texte il donne à la petite Eglise de Philippes une preuve de sa sollicitude, en lui adressant des conseils et des avertissements.

Et l'Apôtre n'était pas moins fidèle que vigilant. Lorsqu'il voyait du péché dans les Eglises, il n'hésitait pas à le leur signaler. Il ne ressemblait point au plus grand nombre de nos modernes prédicateurs, qui se vantent de n'avoir jamais été personnels ou blessants, et qui mettent ainsi leur gloire dans ce qui est leur confusion ; car eussent-ils été fidèles, eussent-ils exposé sans ménagements tout le conseil de Dieu, ils auraient infailliblement, une fois ou l'autre, blessé la conscience de leurs auditeurs. Paul agissait tout différemment : il ne craignait pas d'attaquer de front les pécheurs, et non seulement il avait le courage de déclarer la vérité, mais il savait au besoin insister sur cette vérité : « Je vous l'ai dit souvent et je vous le dis maintenant encore, que plusieurs parmi vous sont ennemis de la croix de Christ. »

Mais si, d'une part, l'Apôtre était fidèle, de l'autre, il était plein de tendresse. Il aimait véritablement, comme tout ministre de Christ devrait le faire, il aimait véritablement les âmes dont il avait charge. S'il ne pouvait souffrir qu'aucun membre des Eglises placées sous sa direction s'écartât de la vérité, il ne pouvait non plus les reprendre sans verser des larmes. Il ne savait pas brandir la foudre d'un oeil sec, ni dénoncer les jugements de Dieu d'un ton froid et indifférent. Des pleurs jaillissaient de ses yeux, tandis que sa bouche prononçait les plus terribles menaces, et quand il censurait, son coeur battait si fort de compassion et d'amour, que ceux-là même auxquels il s'adressait ne pouvaient douter de l'affection qui lui dictait ses censures : « Je vous l'ai dit souvent et je vous le dis maintenant encore en pleurant. »

Mes bien-aimés, l'avertissement solennel que Paul adressait autrefois aux Philippiens dans des paroles de mon texte, je viens vous le faire entendre aujourd'hui à vous-mêmes. Et cet avertissement, je le crains, est non moins nécessaire de nos jours que du temps de l'Apôtre, car de nos jours comme, alors, il y en a plusieurs dans les Eglises dont la conduite témoigne hautement qu'ils sont ennemis de la croix de Christ. Que dis-je ? Le mal, bien loin de diminuer, me semble gagner chaque jour du terrain.

Il y a dans notre siècle un plus grand nombre de personnes qui font profession de piété que dans celui de saint Paul, mais il y a aussi plus d'hypocrites. Nos Eglises, je le dis à leur honte, tolèrent dans leur sein des membres qui n'ont aucun droit à ce titre, des membres qui seraient fort bien placés dans une salle de festin ou dans tout autre lieu de dissipation et de folie, mais qui jamais ne devraient tremper leurs lèvres dans la coupe sacramentelle ou manger le pain mystique, emblème des souffrances de notre Seigneur. Oui, en vain chercherait-on à se le dissimuler, il en est plusieurs parmi nous - (et si tu revenais, à la vie, ô Paul ! combien ne te sentirais-tu pas pressé de nous le dire, et quelles larmes amères ne verserais-tu pas en nous le disant !...) - il en est plusieurs parmi nous qui sont ennemis de la croix de Christ, et cela parce qu'ils ont leur ventre pour Dieu, qu'ils attachent leurs affections aux choses de la terre, et que leur conduite est en complet désaccord avec la sainte loi de Dieu.

Je me propose, mes frères, de rechercher avec vous la cause de la douleur extraordinaire de l'Apôtre. Je dis : douleur extraordinaire, car l'homme que mon texte nous représente comme versant des larmes, n'était pas, vous le savez, un de ces esprits faibles, d'une sensibilité maladive et toujours prêts à s'émouvoir. Je ne lis nulle. part dans l'Ecriture que l'Apôtre pleura sous le coup de la persécution. Lorsque, selon l'expression du Psalmiste, l'on traçait des sillons sur son dos, lorsque les soldats romains le lacéraient de leurs verges, je ne sache pas qu'une seule larme ne soit échappée de ses yeux. Etait-il jeté en prison ? Il chantait et ne gémissait pas. Mais si jamais Paul ne pleura par suite des souffrances auxquelles il s'exposait pour l'amour de Christ, il pleura, nous le voyons, en écrivant aux Philippiens. La cause de ses larmes était triple : il pleurait d'abord, à cause: DU PÉCHÉ de certains membres de l'Eglise ; en second lieu, à Cause DES FACHEUX EFFETS DE LEUR CONDUITE, et enfin, à cause du SORT qui les attendait.

I

D'abord, avons-nous dit, Paul pleurait à cause du PÉCHÉ de ces formalistes qui, bien que faisant extérieurement partie d'une Eglise chrétienne, ne marchaient pas de droit pied devant Dieu, et devant les hommes. Et remarquez l'accusation qu'il porte contre eux : Ils ont leur ventre pour Dieu, écrit-il. Leur sensualité : tel est donc le premier péché que leur reproche l'Apôtre.

Il y avait, en effet, dans l'Eglise primitive, des gens qui après s'être assis à la table du Seigneur, allaient participer aux banquets des païens, et là se, livraient sans contrainte aux excès du manger et du boire. D'autres, s'abandonnant aux abominables convoitises de la chair, se plongeaient dans ces plaisirs (faussement ainsi nommés), qui non seulement perdent l'âme, mais qui infligent au corps lui-même son juste châtiment. D'autres encore, sans tomber dans d'aussi honteux débordements, se préoccupaient beaucoup plus de la parure du dehors que de celle du dedans, de la nourriture de l'homme extérieur que de la vie de l'homme intérieur ; en sorte que tout autant que les précédents, quoique d'une autre manière, ils se faisaient un Dieu de leur ventre.

- Eh bien mes chers auditeurs, je vous le demande, ce grave reproche de l'Apôtre nous est-il moins applicable qu'à l'Eglise de Philippes ? Nous serait-il impossible de trouver parmi les membres de nos troupeaux des personnes qui déifient en quelque sorte leur propre chair, qui se rendent à elles-mêmes un culte idolâtre, qui s'inclinent devant la partie la plus grossière, la plus matérielle de leur être ? N'est-il pas notoire, n'est-il pas incontestable, au contraire, qu'il est des hommes faisant profession de piété qui caressent leur chair, qui flattent leurs appétits sensuels tout autant que des mondains déclarés pourraient le faire ? N'y en a-t-il pas qui sont amateurs des plaisirs de la table, qui se délectent dans le bien-être, dans le luxe, dans les voluptés de la vie présente ? N'y en a-t-il pas qui dépensent sans scrupule toute une fortune pour l'ornement de leur corps périssable, sans songer qu'en se parant ainsi eux-mêmes, ils déparent la cause du Sauveur qu'ils prétendent servir ? N'y en a-t-il pas dont l'affaire de tous les instants consiste à rechercher leurs aises, et dont la chair et le sang n'ont jamais eu lieu de se plaindre, car non seulement ils en sont les esclaves, mais encore ils en font leur Dieu ?...

Ah ! mes frères, il y a de grandes taches dans l'Eglise, il y a de grands scandales. Des brebis tarées se sont introduites dans le troupeau. De faux frères se glissent parmi nous, comme des serpents sous l'herbe, et le plus souvent on ne les découvre que lorsqu'ils ont infligé une douloureuse blessure à la religion et occasionné un sérieux dommage à la glorieuse cause de notre Maître. Je le répète avec une profonde tristesse, mais avec une pleine conviction, il y en a plusieurs dans nos Eglises - (et je parle également des Eglises dissidentes et de l'Eglise établie) ( M. Spurgeon lui-même appartient à une Eglise dissidente.) - auxquels ne s'appliquent que trop bien ces sévères paroles de l'Apôtre : Ils ont leur ventre pour Dieu.

Un second reproche que Paul adressait aux prétendus chrétiens de Philippes était qu'ils attachaient leurs affections aux choses de la terre.

Mes bien-aimés, il se peut que l'accusation précédente n'ait pas atteint vos consciences ; mais, en présence, de celle-ci, il me semble bien difficile que vous puissiez trouver un échappatoire. Il y a plus : j'affirme que le mal signalé ici par l'Apôtre a envahi de nos jours la majeure partie de l'Église de Christ. Pour s'en convaincre, il suffit d'ouvrir les yeux à l'évidence.

Ainsi, par exemple, c'est une anomalie, mais c'est un fait qu'il existe aujourd'hui des chrétiens ambitieux. Le Sauveur a déclaré, il est vrai, que celui qui veut être élevé doit s'abaisser lui-même ; aussi, pensait-on autrefois que le chrétien était un homme simple, modeste, s'accommodant aux choses basses ; mais dans notre siècle il n'en est plus ainsi.

Parmi les prétendus disciples de l'humble Galiléen, il est, au contraire, des gens qui aspirent à parvenir au premier échelon des grandeurs humaines, et dont l'unique pensée est, non de glorifier Christ, mais de se glorifier eux-mêmes à tout prix.

- C'est ainsi encore..... (honte à vous, ô Eglises !) que nous comptons dans nos rangs des personnes qui, tout en ayant certaines apparences de piété, ne sont pas moins mondaines que les plus mondains, et qui ne savent pas plus ce qu'est l'Esprit de Christ que les plus charnels des gens du dehors.

- C'est ainsi également qu'il y a des chrétiens avares. Sans doute, c'est encore un paradoxe : autant vaudrait parler, ce semble, de la souillure des séraphins ou de l'imperfection de la perfection que de l'avarice d'un disciple de Jésus ; et pourtant (j'en appelle à chacun de ceux qui m'entendent), ne rencontre-t-on pas tous les jours des soi-disant chrétiens dont les cordons de bourse ne se délient que difficilement au cri du pauvre, qui décorent leur amour de l'argent du nom de prudence, et qui, au lieu de faire servir leurs biens à l'avancement du règne de Christ, ne pensent qu'à thésauriser ! Je vais plus loin, et je dis que si l'on veut trouver des hommes inflexibles en affaires, avides de s'enrichir, durs envers leurs créanciers, des hommes rapaces, sordides, déloyaux, qui, à l'exemple des Pharisiens d'autrefois, ne se font pas scrupule de dévorer les maisons des veuves, je dis que si l'on veut trouver de tels hommes, c'est souvent au sein de nos Eglises qu'il faut aller les chercher. Mes frères, cet aveu, je rougis de le faire, mais je le dois, car c'est la vérité.

Oui, parmi les membres les plus considérés de nos troupeaux, parmi ceux-là même qui occupent des charges ecclésiastiques au milieu de nous, vous en trouverez qui attachent leurs affections aux choses de la terre, et qui ne possèdent absolument rien de cette vie cachée avec Christ en Dieu, sans laquelle il n'existe point de vraie piété. Ai-je besoin de l'ajouter ? ces grands maux ne sont pas les fruits d'une saine religion, mais bien ceux d'un vain formalisme. Dieu en soit béni, le résidu des élus est préservé de ces funestes tendances, mais la masse des chrétiens de nom qui envahit nos Eglises, en est atteinte d'une manière déplorable.

Un dernier trait par 'lequel l'Apôtre caractérise les faux frères de Philippes est celui-ci : Ils mettent leur gloire dans ce qui est leur confusion. C'est bien là, en effet, une disposition naturelle au formaliste. Il tire vanité de ses péchés mêmes ; bien plus : il les appelle des vertus. Son hypocrisie est de la droiture ; son faux zèle, de la ferveur. Les subtils poisons de Satan, il les revêt de l'étiquette des salutaires remèdes de Christ. Ce qu'il nommerait vice chez les autres, il le nomme qualité chez lui-même. S'il voyait son prochain commettre la même action qu'il vient d'accomplir tout à l'heure, si la vie de celui-ci offrait l'image parfaite de la sienne propre, oh ! comme il tonnerait contre lui ! Son empressement à s'acquitter des devoirs extérieurs de la religion est exemplaire ; il est le plus strict des sabbatistes, le plus scrupuleux des Pharisiens, le plus austère des dévots. S'agit-il de relever la moindre faiblesse dans la conduite d'autrui, nul ne le dépasse en habileté ; et tandis qu'il caresse tout à son aise son péché favori, il ne regarde les fautes de ses frères qu'à travers un verre grossissant. Quant à sa conduite à lui, elle n'est du ressort de personne. Il peut pécher avec impunité ; et si son pasteur se hasardait à lui adresser quelques observations, il s'indignerait et crierait à la calomnie. Les remontrances pas plus que les avertissements ne l'atteignent. N'est-il pas un membre de l'Eglise ? N'en accomplit-il pas exactement les rites et les ordonnances ? Qui oserait mettre en doute sa piété ?

- Oh ! mes frères, mes frères, ne vous faites, point illusion ! Beaucoup de prétendus membres de l'Eglise seront un jour membres de l'enfer. Beaucoup d'hommes admis dans l'une ou l'autre de nos communions chrétiennes, qui ont reçu les eaux du baptême, qui s'approchent de nos tables sacrées, qui peut-être même ont la réputation d'être vivants, n'en sont pas moins, sous le rapport spirituel, aussi morts que des cadavres dans leurs sépulcres. Il est si facile aujourd'hui de se faire passer pour un enfant de Dieu ! En fait de renoncement, d'amour pour Christ, de mortification de la chair, on est peu exigeant apprenez seulement quelques cantiques, débitez quelques banalités pieuses, quelques phrases de convention, et vous en imposerez aux élus mêmes. Attachez-vous à une Eglise quelconque ; conduisez-vous extérieurement de telle sorte qu'on puisse vous dire respectable, et si vous ne parvenez pas à tromper les plus clairvoyants, du moins vous aurez une réputation de piété assez bien établie pour vous permettre de marcher, le coeur léger et la conscience à l'aise, dans le chemin de la perdition...

Je le sais, mes bien-aimés, je dis des choses dures, mais ce sont des choses vraies, c'est pourquoi je ne puis les taire. Mon sang bouillonne quelquefois dans mes veines, lorsque je rencontre des hommes dont la conduite me fait honte, à côté desquels j'oserais à peine m'asseoir, et qui pourtant me traitent avec assurance de « Frère ». Quoi ? ils vivent dans le péché, et ils nomment un chrétien leur (frère ! Je prie Dieu de leur pardonner leur égarement ; mais je le déclare, je ne puis en aucune façon fraterniser avec eux ; je ne le veux même pas, jusqu'à ce qu'ils se conduisent d'une manière digne de leur vocation.

Assurément, tout homme qui se fait un Dieu de son ventre et qui met sa gloire dans ce qui est sa confusion, est bien coupable ; mais lorsque cet homme se drape du manteau de la religion, lorsqu'il connaît la vérité, qu'il l'enseigne même au besoin, qu'il fait ouvertement profession d'être un serviteur de Christ, combien n'est-il pas plus coupable encore ! Concevez-vous, mes frères, un crime plus épouvantable que celui de l'audacieux hypocrite qui, mentant à Dieu et à sa conscience, déclare solennellement qu'il appartient au Seigneur et que le Seigneur lui appartient, puis qui s'en va vivre comme vit le monde, marche suivant le train du présent siècle, commet les mêmes injustices, poursuit les mêmes buts, use des mêmes moyens que ceux qui ne se sont jamais réclamés du nom de Christ ?..... Ah! s'il y avait dans cette assemblée quelqu'un qui dut s'avouer que ce péché est le sien, qu'il pleure, oui, qu'il pleure des larmes de sang, car l'énormité de son forfait est plus grande qu'on ne saurait dire !

II

Mais si l'Apôtre pleurait, comme nous venons de le voir, à cause du péché de ces hommes qui n'avaient de chrétien que le nom, il pleurait plus encore peut-être à cause DES FÂCHEUX EFFETS DE LEUR CONDUITE, car il ajoute ce mot si énergique dans sa brièveté : Ils sont ennemis de la croix de Christ. Oui, tu dis vrai, ô Paul ! Sans doute, le sceptique, l'incrédule sont des ennemis de la croix de ton Maître ; le blasphémateur, le profane, le sanguinaire Hérode le sont aussi ; mais les ennemis par excellence, de cette croix sacrée, les soldats d'élite de l'armée de Satan, ce sont ces chrétiens pharisaïques, blanchis au dehors d'une couche de piété, mais remplis au dedans, de toute sorte de pourriture.

Oh ! il me semble qu'à l'exemple de l'Apôtre, tout enfant de Dieu devrait verser des larmes brûlantes, à la pensée que les plus rudes coups portés à l'Evangile lui viennent de ceux-là même qui s'en disent les disciples. Il me semble qu'il devrait éprouver une douleur à nulle autre pareille en voyant Jésus blessé chaque jour par ceux qui prétendent être à lui. Regardez ! Voici :mon Sauveur qui s'avance, les pieds et les mains ensanglantés..... Oh! mon Jésus, mon Jésus ! Qui à fait couler de nouveau ton sang ? Que signifient ces blessures ?, Pourquoi as-tu l'air si triste ? - « J'ai été blessé, répond-il, et où penses-tu que j'aie reçu le coup ? » - Sûrement, Seigneur; tu as été blessé dans la maison d'intempérance ou de débauche, tu as été blessé au banc des moqueurs ou dans l'assemblée des impies. - « Non, dit Jésus ; j'ai été blessé dans la maison de mes amis (Za 8:6) ; ces plaies m'ont été faites par des hommes qui portent mon nom, s'assoient à ma table et parlent mon langage. Ce sont eux qui m'ont percé, qui m'ont crucifié de nouveau, qui m'ont livré à l'ignominie...... »

Percer Christ, le livrer à l'ignominie tout en faisant profession d'être à lui ! ne semble-t-il pas, mes chers auditeurs, qu'un péché si odieux ne devrait pas exister ? toutefois; hélas, il est plus commun qu'on ne pense.

L'histoire rapporte que César expirant sous les coups de ses meurtriers ne perdit son empire sur lui-même que lorsqu'il vit son ami Brutus s'avancer pour le frapper à son tour. « Et toi, Brutus ! » s'écria-t-il alors, et se couvrant la tête de son manteau, il pleura. De même, mes frères, si Christ apparaissait au milieu de cette assemblée, ne pourrait-il pas dire à plusieurs d'entre vous, en se voilant la face de tristesse., ou plutôt en faisant éclater sa juste indignation : « Et toi, qui t'es introduit dans mon Eglise, et toi qui te dis mon disciple, me frappes-tu aussi ?..... »

Si je dois être vaincu dans la bataille, que ce soient mes opposants qui me vainquent, mais que du moins mes alliés, ne me trahissent pas. Si la citadelle que je suis prêt à défendre jusqu'à mon dernier soupir doit être prise, que l'ennemi y entre en marchant sur mon cadavre, mais encore une fois, que mes amis ne me trahissent pas. Ah ! si le soldat qui combat à mon côté me vendait à mes adversaires, mon cœur serait deux fois brisé ; il le serait d'abord par la défaite, et ensuite par la trahison.

Lors des guerres religieuses que nos frères d'Helvétie eurent à soutenir pour le maintien de leurs libertés, une poignée de protestants défendaient vaillamment un défilé contre un corps d'armée considérable. Quoiqu'ils eussent vu leurs frères, leurs amis, tomber à leurs côtés, quoique eux-mêmes fussent épuisés de fatigue et prêts à défaillir, ils n'en continuaient pas moins à combattre, avec une intrépidité héroïque. Mais soudain, un cri se fait entendre, un cri perçant, un cri terrible ! L'ennemi gravit une éminence, et va envelopper la petite bande des réformés. A cette vue, leur chef frémit d'indignation ; il grince des dents, il frappe du pied, car il a compris qu'un traître, qu'un lâche protestant a dû vendre. ses frères à leurs implacables ennemis. Se tournant alors vers ses gens : « En avant ! » s'écrie-t-il, du ton d'un homme qui n'espère plus. Et comme des lions qui fondent sur leur proie, ces braves s'élancent au-devant de leurs ennemis, prêts maintenant à mourir, puisqu'un des leurs les a trahis.

Mes frères, c'est un sentiment de cette nature qui s'empare du courageux soldat de la croix quand il voit un de ses compagnons de service déshonorer le drapeau de son divin Chef et trahir sa sainte cause. Pour ma part, je n'hésite pas à le dire, ce que je crains, ce ne sont pas les ennemis déclarés, ce sont les faux amis. Qu'il y ait mille démons hors de l'Eglise plutôt qu'un seul dans son sein ! Ne nous inquiétons pas des attaques de ceux du dehors ; mais prenons garde, oh ! prenons garde à ces loups ravissants qui viennent à nous en habits de brebis. C'est contre eux que les ministres de la Parole doivent dénoncer avec une sainte colère les terribles jugements de Dieu ; c'est sur eux qu'ils doivent verser les plus amères de leurs larmes, car ils sont les plus dangereux ennemis de la croix de Christ.

Mais précisons davantage et indiquons sommairement quelques uns des fâcheux effets qui résultent de la présence des formalistes dans l'Eglise.

En premier lieu, ils contristent et affligent singulièrement le corps de Christ, c'est-à-dire l'ensemble des fidèles. Ils sont la cause, sans contredit, des gémissements les plus douloureux qui se soient jamais échappés du coeur des enfants de Dieu. Qu'un incrédule m'insulte: et me couvre de boue dans la rue, je crois que je le remercierai de l'honneur qu'il me fait, si je sais qu'il m'injurie pour le nom de Christ ; mais si un soi-disant chrétien faisait rejaillir sur la cause de mon Maître la souillure d'une vie déréglée, mon coeur serait navré au dedans de moi, car je sais que de tels scandales sont plus préjudiciables à l'Evangile que les bûchers et les tortures. Que tout homme qui hait le Seigneur Jésus m'accable de malédictions, je ne verserai pas une seule larme ; mais quand je vois un de ses prétendus disciples le renier et le trahir, comment pourrais-je ne pas affliger mon âme et quel est le chrétien qui ne s'affligerait pas avec moi ?

En second lieu, des faux frères amènent infailliblement à leur suite des divisions dans l'Eglise. Je dis ceci avec la plus entière persuasion si l'on remontait à la source de nos discordes ecclésiastiques, l'on trouverait que toutes ou presque toutes doivent être mises sur le compte des formalistes, qui, par leur conduite inconséquente, ont obligé les chrétiens vivants à se séparer d'eux. Il y aurait plus d'unité parmi nous si des hypocrites ne se glissaient pas dans nos rangs ; il y aurait plus de cordialité, plus d'abandon, plus d'amour fraternel, si ces habiles séducteurs ne nous avaient appris à nos dépens à nous montrer réservés et soupçonneux. De plus, ils sont toujours les premiers à parler mal des véritables croyants, et à semer entre eux des querelles. Et de tout temps il en a été ainsi. Ce qui a fait essuyer à l'Eglise de Dieu les plus graves dommages dont elle ait jamais eu à souffrir, ce ne sont pas les traits meurtriers de ses ennemis avoués ; non, ce sont les incendies secrètement allumés dans son propre camp par des hommes, parés, il est vrai, du masque de la piété, mais qui n'en étaient pas moins des espions et des traîtres.

Remarquons, en outre, que de telles gens font un mal incalculable aux inconvertis. Que de pauvres pécheurs, qui commençaient à se tourner vers Christ, sont retenu loin de lui par le scandaleux désaccord existant entre la conduite et les principes de certains chrétiens ! Que de piétés naissantes qui vont se briser chaque jour contre cette pierre d'achoppement !

- Et ici, permettez-moi, mes frères, de vous raconter un fait qui confirme, d'une manière saisissante, la vérité de ce que j'avance. J'espère sentir moi-même tout ce qu'il a de sérieux et je prie Dieu de vous le faire sentir également. Un jeune ministre, de passage dans une église de village, y donna une prédication qui parut faire une profonde impression sur l'auditoire. Un jeune homme en particulier fut tellement remué par les paroles solennelles du prédicateur, qu'il résolut d'avoir un entretien avec lui. A cet effet, il l'attendit à la sortie de l'église, et offrit de l'accompagner à la maison où il logeait. Chemin faisant, le ministre parla de tout, excepté de l'Evangile. Grande était l'angoisse du jeune homme. Il se hasarda bien à poser à son compagnon - une ou deux questions concernant le salut de son âme, mais celui-ci y répondit froidement et d'une manière évasive, comme si le sujet était de peu d'importance. Enfin, on arrive à la maison ; plusieurs personnes s'y trouvaient réunies, et aussitôt notre prédicateur entame une conversation des plus légères, qu'il assaisonne de force bons mots et de force bouffonneries. Bientôt même, encouragé sans doute par les rires approbateurs qui ont accueilli ses premières facéties, il s'oublie au point de prononcer des paroles qu'on pourrait presque appeler licencieuses. Indigné, hors de lui, le jeune homme se lève brusquement ; il quitte sur le champ la maison, et lui, qui une heure auparavant pleurait en entendant parler du Seigneur, s'écrie maintenant avec rage : « La religion est un mensonge ! Dès ce moment, je ne crois plus ni en Christ ni en Dieu. Si je suis damné, que mon âme soit redemandée à cet homme, car c'est lui qui l'aura perdue !

Se conduirait-il comme il le fait, s'il était convaincu lui-même des choses qu'il enseigne aux autres ? Non ! il est un vil hypocrite, et désormais je ne veux plus écouter ni lui ni son Evangile. » Le malheureux tint parole ; toutefois, lorsque, quelque temps après, il se vit couché sur son lit de mort, il demanda à voir le jeune ministre. Par une coïncidence remarquable, ce dernier, qui habitait d'ordinaire une paroisse éloignée, se trouvait actuellement dans le village, où Dieu l'avait reconduit, n'en doutons pas, afin qu'il y reçût la peine de son péché. Sa Bible à la main, il entre dans la chambre du, moribond, et s'apprêtait à lire et à prier, lorsque celui-ci l'arrête : « Je vous ai entendu prêcher une fois, Monsieur », lui dit-il en le regardant fixement. « Dieu soit béni ! » répond le ministre, croyant sans doute avoir affaire à une âme convertie par son moyen. « Il n'y a pas lieu de bénir Dieu, que je sache, continue froidement le malade ; vous souvenez-vous d'avoir prêché ici, tel jour, sur tel texte ? – Oui je m'en souviens parfaitement. - Eh bien, Monsieur, je tremblais en vous écoutant ; je frémissais, j'étais éperdu. Je quittai l'église avec l'intention ferme de fléchir le genou devant Dieu et de chercher son pardon en Christ. Mais vous rappelez-vous certains propos que vous tintes, le même soir, dans telle maison ? - Non, dit le ministre. - Il faut donc que j'aide votre mémoire, Monsieur, reprend le moribond mais avant tout, notez bien ceci : à votre conduite de ce soir-là, mon âme doit d'être damnée, et aussi vrai que j'ai encore un souffle de vie, aussi vrai je vous accuserai devant le tribunal de Dieu d'être la cause de ma condamnation ! » Ayant dit cela, le malheureux ferma les yeux et mourut.

- Je crois, mes frères, qu'il vous serait difficile de concevoir ce qui se passait dans le coeur du ministre en s'éloignant de ce lit funèbre... Toute sa vie, il devra traîner après lui cet horrible, cet épouvantable remords : « Il y a une âme en enfer qui m'accuse de sa perte !... »

Et un remords semblable, je le crains, pèsera un jour sur la conscience de bien des membres de nos Eglises. Combien de jeunes gens, en effet, ont été détournés de la sérieuse recherche de la vérité par les censures âpres et amères de nos modernes Pharisiens ! Combien d'âmes droites et sincères ont été prévenues contre la saine doctrine par la conduite peu édifiante de ceux qui faisaient hautement profession d'y adhérer ! Ah ! malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites ! car, non seulement vous n'entrez point vous-mêmes dans le royaume des cieux, mais vous empêchez d'y entrer ceux qui voudraient le faire ; vous vous emparez de la clef de la connaissance, vous fermez à double tour par vos infidélités la porte du salut, et vous chassez, par votre flagrante hypocrisie, les âmes qui étaient disposées à s'en approcher !

Un autre déplorable effet de la conduite des chrétiens formalistes, c'est qu'elle cause une grande joie au démon et à son parti. Peu m'importe ce que disent les incrédules dans leurs livres ou leurs discours : quelque habiles qu'ils soient (et certes ils ont bien besoin de l'être pour prouver l'absurde et donner à l'erreur un semblant de vérité), quelque habiles qu'ils soient, je le répète, peu m'importent leurs attaques, aussi longtemps qu'elles ne s'appuient que sur des mensonges. Mais quand ils peuvent nous adresser des reproches mérités, quand les accusations qu'ils intentent à l'Eglise de Dieu sont fondées, oh ! c'est alors qu'ils sont à craindre, et c'est alors aussi que Satan triomphe. Qu'un homme se conduise en chrétien droit et intègre, il désarmera bientôt la critique ; qu'il mène une vie sainte et irrépréhensible, et on se lassera bientôt de rire à ses dépens ; mais s'il cloche des deux côtés, s'il agit tantôt en chrétien, tantôt en mondain, qu'il ne l'oublie pas, il fournit des armes aux adversaires et leur donne occasion de blasphémer contre l'Evangile. Ah ! qui pourrait dire les immenses avantages que le démon a remportés sur l'Eglise à cause des infidélités de ceux qui prétendaient en être membres ? « Vous dites et ne faites point, votre vie n'est pas en accord avec vos principes » : telle est la plus redoutable machine de guerre avec laquelle Satan bat en brèche la muraille de l'Eglise. Soyez donc sur vos gardes, mes chers auditeurs ; veillez constamment sur vous-mêmes, afin de ne pas déshonorer la cause que vous faites profession d'aimer. Et ici, je me sens pressé de m'adresser en particulier à ceux d'entre vous qui, comme moi, ont des vues très arrêtées sur l'élection de grâce. Vous le savez, parce que nous croyons à un salut purement gratuit, parce que nous disons avec saint Paul: Cela, ne vient pas de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde (Ro 9:16) ; en d'autres termes, parce que nous exaltons la grâce souveraine de notre Dieu, on nous traite d'ultra-calvinistes, d'antinomiens, on nous regarde comme le rebut de toute la terre, on accuse nos doctrines d'encourager le vice et l'immoralité. - Voulons-nous donc, mes bien-aimés, réfuter victorieusement la calomnie ? Efforçons-nous de vivre d'une manière de plus en plus digne de notre vocation ; craignons, par nos chutes et par nos faiblesses, de donner prise aux attaques de nos adversaires ; en un mot, prenons garde de ne pas jeter de la défaveur sur ces saintes vérités qui nous sont aussi chères que la vie, et auxquelles nous espérons rester fidèles jusqu'à la mort. III Mais il est temps que nous passions à la troisième cause de la profonde. douleur que Paul éprouvait en écrivant notre texte. Cette cause, nous vous l'avons déjà dit, était LE SORT réservé aux faux frères de Philippes ; c'est ce que nous apprennent ces mots : Leur fin est la perdition. Entendez-vous, mes frères ! La fin des formalistes sera la perdition, - et j'ose ajouter, la pire des perditions. Oui, s'il y a en enfer des chaînes plus lourdes que les autres ; s'il y a des prisons plus sombres, des flammes plus brûlantes, des angoisses plus cruelles, des tourments plus intolérables, assurément ils seront le partage de ceux dont la profession de piété n'a été qu'un indigne mensonge ! En vérité, pour ma part, je préférerais mourir pécheur scandaleux, que chrétien hypocrite. Oh ! quel réveil que celui d'une âme qui, après avoir eu le bruit de vivre dans ce monde, est jetée avec les menteurs dans l'autre ; qui, après s'être élevée jusqu'aux cieux d'ici-bas, se voit abaissée jusqu'en enfer dans l'éternité !... Et plus le formaliste a réussi à se séduire lui-même, plus terrible sera son désillusionnement. Il avait pensé porter à ses lèvres la coupe pleine de délices du paradis, et au lieu de cela, il se voit condamné à boire jusqu'à la lie l'amer breuvage de l'enfer ! Il comptait entrer sans difficulté par les portes de la nouvelle Jérusalem, et voilà qu'il les trouve fermées ! Il s'imaginait que pour être admis dans la salle des noces, il lui suffirait de crier : Seigneur, Seigneur, et voilà qu'il entend prononcer contre lui, non pas simplement la malédiction générale adressée à la masse des pécheurs, mais cette sentence, mille fois plus terrible et plus amère, parce qu'elle est plus directe et plus personnelle . « Retirez-vous de moi, je ne vous ai jamais connu ! Quoique vous ayez mangé et bu en ma présence, quoique vous soyez entré dans mon sanctuaire, vous, êtes un étranger pour moi et je le suis pour vous ! » - Mes frères, un tel sort, plus lugubre que le sépulcre, plus horrible. que l'enfer, plus désespérant que le désespoir, un tel sort deviendra inévitablement le partage de ces prétendus chrétiens qui ont leur ventre pour Dieu, qui mettent leur gloire dans ce qui est leur confusion, et qui placent leurs affections dans les choses de la terre.

Et maintenant, permettez-moi, avant de finir, de répondre à diverses pensées que peut vous avoir suggérées ce que vous venez d'entendre. Si je ne me trompe, quelques-uns d'entre vous se disent en ce moment même : « Voilà, certes, un prédicateur qui n'épargne pas les Églises, et il a raison. Il leur a fait entendre de dures vérités. Quant à moi, je partage complètement son avis : ces gens qui font profession de piété, qui se donnent des airs de saints, sont tous des hypocrites et des imposteurs. Je l'ai toujours cru, il n'y en a pas un de sincère. » Arrêtez, mon ami. A Dieu ne plaise que j'aie dit rien de semblable à ce que vous avancez là ! je serais bien coupable si je l'avais fait. Il y a plus : je soutiens que le fait seul qu'il existe des hypocrites est une preuve irrécusable qu'il existe aussi des chrétiens sincères. « Comment cela ? » me répondez-vous. Eh ! c'est bien simple, mon cher auditeur. Croyez-vous qu'il y eût de faux billets de banque dans le monde s'il n'y en avait pas de bons ? Croyez-vous qu'on cherchât à mettre de la fausse monnaie en circulation, s'il n'y en avait de bon aloi ? Evidemment non. La contrefaçon présuppose nécessairement l'existence de là chose contrefaite. Si donc il n'existait pas de vraie piété, il n'y en aurait pas non plus de fausse. Et de même que c'est la valeur du billet de banque qui engage le faussaire à le reproduire, de même c'est l'excellence du caractère chrétien qui donne l'idée à certaines gens de l'imiter. N'ayant pas la réalité, ils veulent du moins avoir l'apparence ; n'étant pas de l'or pur, ils se plaquent de façon à en avoir l'air. Je le répète, et le plus simple bon sens suffit à nous le faire comprendre : puisqu'il y a de faux chrétiens il doit nécessairement y en avoir de véritables.

« Bien dit ! » pense peut-être un autre de mes auditeurs ; « oui, grâces à Dieu, il existe de sincères, de véritables chrétiens, et j'ai le bonheur d'être du nombre. Jamais, je n'ai eu ni doute ni crainte à cet égard; je sais que je suis un élu de Dieu, et quoique, il est vrai, je ne me conduise pas toujours, comme je pourrais le désirer, j'ose d'ire que si je ne vais pas au ciel, peu de personnes iront. Ainsi, prédicateur de l'Evangile, à d'autres tes avertissements ! Depuis plus de vingt ans je suis membre de l'Église ; depuis plus de dix j'ai l'honneur de siéger au conseil des anciens ; je jouis de la considération de mes frères : rien ne saurait ébranler ma confiance. Quant à mon voisin que voilà, c'est autre chose. Je crois qu'il fera bien de s'assurer de la réalité de sa conversion ; mais, encore une fois, pour ce qui me concerne, tout est bien je suis parfaitement tranquille. »

Ah ! mon cher auditeur, me pardonnerez-vous si je vous dis que votre excès d'assurance m'inspire les plus graves inquiétudes ? Si vous n'avez jamais eu de craintes sur la valeur de votre piété, je commence à en avoir ; si vous ne doutez pas quelquefois de vous-même, je ne puis que trembler ; car, vous le dirai-je ? j'ai observé que tous les enfants de Dieu sont d'une extrême méfiance à leur propre égard, et qu'ils craignent plus que qui que ce soit de se faire illusion. Jamais encore je n'ai rencontré un vrai croyant qui fût content de son état spirituel. Puis donc que vous vous déclarez si particulièrement satisfait du vôtre, excusez-moi, mais je ne puis en vérité apposer ma signature au certificat de piété que vous vous délivrez à vous-même. Il se peut que vous soyez très bon ; toutefois, souffrez que je vous conseille de vous examiner pour voir si vous êtes dans la foi, de peur qu'étant enflé dans votre sens charnel, vous ne tombiez dans les pièges du malin.

JAMAIS TROP sûr, est une devise qui convient parfaitement au chrétien. Etudiez-vous, tant qu'il vous plaira, à affermir votre vocation et votre élection; mais, de grâce, n'ayez jamais une trop haute, opinion de vous même, gardez-vous de la présomption. Combien d'hommes excellents à leurs propres yeux, qui sont des démons aux yeux de Dieu ! Combien d'âmes très pieuses dans l'opinion de l'Église, qui ne sont que souillure devant le Saint des saints! Que chacun de nous s'éprouve donc soi-même, et disons avec le Psalmiste : O Dieu fort ! sonde-moi et considère mon coeur ; regarde s'il y a en moi aucun mauvais dessein et conduis-moi par la voie du monde (Psa 134:34).

Mes bien-aimés, si les avertissements que vous venez d'entendre avaient pour résultat de faire naître en vous de telles pensées, de vous inspirer une semblable prière, je bénirais Dieu du fond de mon âme de m'avoir permis de vous les adresser.

Enfin, il y a sûrement ici quelques-uns de ces esprits légers et insouciants auxquels il importe peu, disent-ils, d'appartenir ou non à Christ. Ils comptent vivre comme par le passé dans l'oubli de Dieu, méprisant ses menaces et se moquant de son nom. Insensés et aveugles ! un jour viendra, sachez-le, où votre rire sera changé en pleurs, où vous sentirez le besoin de cette religion que vous dédaignez aujourd'hui ! A bord du vaisseau de la vie, naviguant sur une mer paisible, vous vous moquez à présent de la chaloupe de sauvetage ; mais attendez que la tempête gronde, et vous voudrez vous y précipiter à tout prix. Maintenant vous ne faites aucun cas, du Sauveur, parce qu'il vous semble que vous n'avez nul besoin de lui ; mais lorsque la mort se saisira de vous, lorsque viendra l'orage de la colère divine, - (retenez bien ceci, ô pécheurs !) - vous qui maintenant ne voulez pas prier Christ, vous hurlerez après lui ! vous qui maintenant refusez de l'appeler, vous le poursuivrez alors par vos cris de désespoir ! votre coeur qui maintenant n'éprouve aucun désir de le posséder, se pâmera après lui, dans une inexprimable angoisse, !...

Retournez, retournez ! convertissez-vous ; et pourquoi mourriez-vous, ô maison d'Israël.

O veuille le Seigneur vous amener à lui, et faire de vous ses sincères, ses véritables enfants, en sorte que votre fin ne soit pas la perdition, mais que vous soyez sauvés dès à présent, et sauvés pour l'éternité !

Charles Spurgeon






Pour vous préparer à rencontrer Dieu,

voici les 5 pas vers le ciel









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Nous sommes dimanche 28 mai 2023



À partir de la dernière publication
  1. Sermon apporté à des funérailles d'une personne chrétienne

  2. Possède des biens mais ne les laisse pas te posséder !

  3. Que faire quand ton enfant est victime d'intimidation à l'école ?

  4. Le pardon n'efface pas les conséquences des mauvais choix

  5. Pourquoi le Saint-Esprit devait descendre sur Jésus alors qu'il avait déjà le Saint-Esprit ?

  6. Le messager intercesseur qui interprète la parole de Dieu en faveur des hommes

  7. Dieu est sensible aux larmes de ses enfants qui crient à lui avec foi

  8. Que celui qui ne veut pas travailler qu'il ne mange pas !

  9. L'intercession dans la pensée grecque biblique

  10. Voir les choses du bon côté, c'est meilleur pour le moral !

  11. L'humilité impressionnante de Jésus

  12. Docile et béni !

  13. Qu'est-ce qui nous distingue des démons ?

  14. Les anges transportent les âmes vers leur destinée éternelle

  15. Est-ce que Jésus décrit la grande tribulation dans Matthieu 24 ?

  16. Persévérer dans la foi pour expérimenter des signes, des miracles et des prodiges

  17. Comment faire des exploits dans le repos et triompher durant toute l'année

  18. Le repos bien mérité après le travail efficace

  19. Dieu peut-il demander à quelqu'un qui est déjà en manque de donner ?

  20. Vous êtes le fournisseur de votre foi !

  21. Que signifie l'expression d'entrer pleinement dans le royaume de Dieu ?

  22. Voir la face de Dieu

  23. Si le parler en langue est disponible pour tous, qu'est-ce qui bloque chez ceux qui veulent le pratiquer ?

  24. Ton point fort n'est pas infaillible

  25. Parler en langue, c'est bénir Dieu !

  26. Comment Jean peut-il utiliser le serpent comme analogie en parlant de Jésus ?

  27. On peut avoir tort sur toute la ligne tout en ayant raison !

  28. Que signifie lier et délier dans le langage biblique ?

  29. La victoire sur le péché par la plénitude du Saint-Esprit

  30. Démétrius, le bon et la brute qui était méchante !

  31. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

  32. Que signifie porter du fruit pour le Seigneur ?

  33. Bénissez afin d’hériter de la bénédiction

  34. Que signifie «Sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur» ?

  35. Qu'est-ce qu'un marchepied et quels sont ses significations allégoriques ?

  36. Dieu a apprécié l’offrande de Abel, mais pas de Cain, pourquoi ?

  37. Est-ce la coupe de la colère de Dieu que Jésus était appelé à boire ?

  38. L’araméen est la langue originelle du peuple de Dieu et non l’hébreu

  39. La Réforme a commencé à la croix, bien avant Martin Luther

  40. Message à l’Afrique et aux pays émergents dans le monde

  41. 5:4-11 Les plus braves peuvent avoir des peurs

  42. L'intelligence va te mener au succès

  43. Est-ce que Jésus a eu besoin d'être élevé jusqu'à la perfection ?

  44. Pourquoi Eve n’a-t-elle pas trouvé bizarre qu’un serpent discute avec elle ?

  45. La valeur précieuse accordée au travail bien fait

  46. Qu’est-ce qui donne de la valeur à une chose ?

  47. Un seul écart du roi David ?

  48. En quoi consiste le mystère de la piété ?

  49. Suis-moi et laisse à ceux qui sont morts le soin d'enterrer leurs morts - Une parole de Jésus perçue comme dure

  50. Dieu a promis une vie bénie, pas une vie facile !

  51. Le premier miracle de Jésus a été de rendre un pauvre riche !

  52. La façon que Dieu considère la mort elle est différente de la perception humaine

  53. La manifestation de la guérison

  54. Qu’est-ce que Jésus fait au ciel présentement?

  55. Pourquoi l'apôtre Paul parle de faire reproche devant tous à ceux qui pèchent dans (1Timothée 5:20) pendant que Jésus Lui-même dans (Matthieu 18:15-17) parle d'un processus qui doit commencer d'abord de un à un ?

  56. La réussite du chrétien

  57. Un chérien charnel peut-il hériter du royaume de Dieu ?

  58. Pourquoi appelle-t-on aussi frères ou soeurs les personnes qui vivent en concubinage?

  59. Dans l'Ancien Testament, le Saint-Esprit habitait-il dans tous les croyants qui vivaient à l'époque ou sur seulement quelques-uns ?

  60. Qu'est-ce qu'on mérite ?

  61. Comment se comporter avec un pasteur qui a commis l'adultère mais qui s'est repenti ensuite de son péché ?

  62. Comment définir l'héritage du royaume de Dieu ?

  63. La fausse science contredit la règle de la vérité

  64. L'effort béni

  65. Revêtir le Seigneur Jésus-Christ comme costume de super héros

  66. Pourquoi Dieu a-t-il permis le mal ?

  67. Comment reconnaître l'action du Saint-Esprit en nous? Comment savoir si nous sommes remplis du Saint-Esprit?

  68. Priscille, une enseignante qui collaborait avec Paul

  69. Choisir entre marcher par la vue ou marcher par la foi

  70. La VALEUR est déterminée par le prix payé

  71. Les anges ne sont pas omniscients ni omniprésents

  72. Pardon vis-à-vis Dieu et vis-à-vis les hommes

  73. Besoin de gens remplis de compassion

  74. Venez avec moi, dans un endroit isolé et vous prendrez un peu de repos

  75. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu

  76. 4 choses qui étouffent la parole de Dieu et l'empêchent de porter du fruit

  77. Distinction entre la louange et l'adoration

  78. Mourir à soi-même au quotidien ?

  79. Crime grave et pardonnable

  80. Le pouvoir transformateur du sel

  81. Sans résurrection, nous sommes les plus malheureux des hommes

  82. Jugement sévère pour ceux qui prennent le repas du Seigneur indignement

  83. L'interprétation des langues ne signifie pas nécessairement la traduction des langues

  84. Dieu et Mamon peuvent rendre prospères mais sont incompatibles

  85. Un chrétien peut-il s'armer pour se défendre en allant à l'église ?

  86. Le Seigneur Jésus est pour le corps

  87. Comment gérer nos fautes que nous rappelle notre conscience ?

  88. Le mal atteint-il le juste ou pas ?

  89. Progression grâce à la Parole et l'unité sous l'autorité établie par Dieu

  90. J'aime la définition théologique de Paul

  91. La mort c’est la séparation, la vie c’est la communion

  92. Nous sommes tous des influenceurs, on nous regarde !

  93. Peut-on expérimenter le surnaturel sans parler en langue ?

  94. Savais-tu que tu peux te sauver toi-même et les autres ?

  95. La foi du paresseux

  96. L'appel de Paul par Jésus pour le ministère apostolique

  97. Dans quel sens doit-on comprendre que Jésus est le Fils unique de Dieu ?

  98. Se marier ou pas avec un prétendant qui ne maîtrise pas sa colère ?

  99. Développement du don de guérison dans la vie de Pierre

  100. La direction donnée au leader

  101. Le séjour des morts en trois parties

  102. La vision donnée au leader, l'unité d'esprit aux collaborateurs

  103. Hommes de Dieu qui se mettent à genoux pour prier

  104. Dans sa souffrance, Job ne subissait pas la colère de Dieu, Jésus non plus

  105. Est-ce que Simon le magicien s'est repenti suite à la réprimande de l'apôtre Pierre ?

  106. Consécration d'Aaron à la prêtrise

  107. Un couple marié peut-il avoir des relations sexuelles pendant un temps de jeûne et prière ?

  108. La peine de mort exigée pour les kidnappeurs dans la loi de Moïse

  109. Une mort PRÉMÉDITÉE traitée différemment d’une mort ACCIDENTELLE selon la loi de Moïse

  110. Faux témoignage versus mensonge

  111. Parlez en bien et non en vain du nom de Dieu le Père

  112. Il n'y a pas de comptabilité dans l'amour

  113. La plus grave erreur de David déboucha sur la manifestation d'une grâce extrême

  114. Trois raisons de veiller et prier

  115. Vent contraire

  116. Message pour les couples en difficulté

  117. Avez-vous remarqué que Moïse, n'était pas très sérieux quand il était reparti pour l'Égypte ?

  118. 1:37 Parole d'un insider

  119. Exige le respect !

  120. La veuve et le juge inique

  121. L’un sera pris et l’autre laissé, cela ne concerne pas l'enlèvement

  122. Jésus le pédagogue avec la parabole de l'économe infidèle

  123. L'enfant prodigue n'est pas le seul protagoniste à observer dans cette parabole

  124. Qui sont les mercenaires dans la parabole de l'enfant prodigue ?

  125. Accepter ou recevoir Christ ?

  126. Comment comprendre la parabole des conviés ?

  127. Peut-on suivre Jésus aujourd'hui ?

  128. Que signifie porter sa croix est-ce encore d'actualité ?

  129. Votre proximité avec Dieu suscitera parfois l'admiration

  130. La figure annonciatrice du meilleur qui est à venir

  131. Urie le Hittite

  132. Ne donnez pas accès au diable en vous mettant en colère pour ce que vous considérez comme une injustice !

  133. Puissance et autorité accompagnent la manifestation du royume de Dieu

  134. 5 façons dans les évangiles d'expérimenter le salut dans cette vie

  135. Tous ceux qui décident de changer de vie peuvent croire au pardon de Jésus

  136. Compassion de Jésus qui ressuscite le fils de la veuve à Naïn

  137. La provision suit l'obéissance

  138. Honorer ses parents, qu'est-ce au juste ?

  139. Est-ce que le brisement est un concept biblique ?

  140. Les théraphims, abomination idolâtre

  141. Comment comprendre que Lot avait des gendres et deux filles vierges ?

  142. Léa et ses problèmes de vision qui l'handicapaient

  143. Eternel, fais-nous voir ta bonté et accorde-nous ton salut!

  144. La mort est une grande faucheuse et les anges viennent ensuite cueillir les croyants

  145. Abraham, obéissant à son père terreste comme à son père céleste

  146. Le péché a affecté toute la création, animaux inclus

  147. Voici plusieurs exemples où Dieu a exercé son influence les hommes

  148. Protégés du danger

  149. L'esprit égoïste et jaloux de Caïn

  150. Coupe ta main !

  151. La démonstration de puissance angélique suscite diverses réactions sur la création

  152. Combat dans la prière pour le salut de la famille

  153. L'accès au crédit comme levier économique

  154. Étude exhaustive sur la Cène

  155. Dieu a-t-il augmenté les souffrances des grossesses après le péché ?

  156. Jésus a-t-il écrasé la tête du serpent à la croix ?

  157. La part d'Esaü, pas si mal après tout

  158. Le plein d'amour, s'il vous plaît

  159. Demander ou exiger une guérison ?

  160. Il ne faut pas travailler en vain

  161. Hérédité spirituelle

  162. Parler en langues est une manière d'entrer dans le repos de Dieu

  163. Comment tendre l'autre joue quand on nous frappe ?

  164. Désinformation au sujet de Jésus

  165. Ne jugez pas selon l’apparence, mais jugez selon la justice

  166. Tous les juifs sont des hors-la-loi selon Jésus !

  167. Comment faire la volonté de Dieu ?

  168. L'homme bon, existe-t-il ?

  169. Les narines de la colère !

  170. Le langage imagée employé en hébreu

  171. Tu l’as fait de peu inférieur ... à Dieu ou des anges ?

  172. Le caractère requis pour entrer dans le ministère

  173. La liberté est la limite de l'amour

  174. Est-ce que la guérison est une promesse ?

  175. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi

  176. La compréhension grandissante de l'autorité déléguée augmente la foi

  177. Le jeûne pour avoir le coeur léger et sensible spirituellement

  178. Ils seront tous enseignés de Dieu

  179. La chronologie des événements de la crucifixion à la résurrection

  180. Goûter la mort à trois niveaux

  181. Pourquoi est-il question d'égorger plutôt que de tuer dans Jean 10:10 ?

  182. C'est quoi l'affaire !

  183. La révélation progressive dans la Bible

  184. Pourquoi c'est mieux de lire le Nouveau Testament avant l'Ancien Testament

  185. Le sceau de Dieu sur Jésus

  186. Mon verset préféré qui parle d'un Dieu plein d'amour

  187. Pourquoi la patience est-elle mentionnée en premier dans la description de l'amour ?

  188. Je sais que vous n’avez point en vous l’amour de Dieu

  189. Heureux vous qui êtes pauvres, car le royaume de Dieu est à vous

  190. Y a-t-il de l'espoir de réconciliation avec des personnes qui nous ont pris en grippe ?

  191. Distinction entre repentance et conversion

  192. Les morts qui entendent la voix de Jésus

  193. Est-ce que un esprit régénéré peut être souillé ?

  194. Les anges sont des esprits mais les esprits ne sont pas tous des anges !

  195. L'espérance est la corde qui te rattache aux promesses de Dieu

  196. Le mariage n'est pas pour tous

  197. Le jeûne est une chose intime entre toi et Dieu

  198. Le mal atteint-il le juste ou pas ?

  199. Les 5 langages d'amour

  200. Comment Jésus a-t-il pu s'asseoir sur deux ânes d'après l'évangile de Matthieu ?

  201. Le Fils aussi donne la vie à qui il veut

  202. Dieu guérit TOUTES tes maladies

  203. Garder son coeur plus que tout, c'est s'aimer

  204. L'enfant de l'officier du roi est guéri à distance

  205. Le Messie doit venir tout révéler

  206. Le péché entrave la croissance

  207. Quel est le cadeau de Dieu ?

  208. Le baptême de purification

  209. En relation au royaume de Dieu

  210. Le syndrome de l'intestin qui fuit – Leaky gut en anglais agir

  211. L'orgueil applique de la pression pour mal penser et mal

  212. L'art de la diversion ...

  213. Royaume de paix !

  214. La guerre dans le ciel

  215. Le chemin de la paix passe par Jésus

  216. L'Éternel des armées est un Dieu de guerre et de paix

  217. Le shalom de Dieu

  218. Vent de vie

  219. Merci Seigneur Jésus pour ton pardon !

  220. Jésus est venu parce qu'il voulait sauver le monde et non le juger

  221. Amour extravagant de Nicodème

  222. La pleine bénédiction qui vient avec l'Évangile

  223. Vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme

  224. Celui qui vient après moi m’a précédé

  225. André est un chercheur qui trouve

  226. Bouclier double de grâce et de foi

  227. Un trio très attendu qui n'était en fait que deux !

  228. Foi et espérance inséparables, mais ne les séparez pas de l'amour !

  229. Les étoiles pâlissantes finissent par s'éteindre

  230. Est-ce que toutes les vérités rendent libres ?

  231. La conviction apportée par le Saint-Esprit

  232. Les racines juives du baptême

  233. Grâce, gloire, abondance, comble, plénitude et richesse

  234. Psaumes 23 Le bon berger

  235. Où vont les animaux après leur mort ?

  236. Canevas pour sermon sur le mariage

  237. Promesses de protection angélique

  238. Bénis et favorisés

  239. Mon témoignage du ciel (Jesse Du Plantis)

  240. La réconciliation offerte à tous mais pas reçue par tous

  241. La colère de Dieu qui se manifeste depuis que Jésus l'a subie sur la croix

  242. Est-ce que les tremblements de terre sont des jugements punitifs envoyés par Dieu ?

  243. Ce n'est pas parce que nous citons la Bible que nous sommes dans la foi !

  244. Vous qui avez mis votre foi en Jésus, vous n'êtes plus maudis, vous êtes bénis !

  245. Ananias et Saphira étaient-ils nés de nouveau ?

  246. Les religieux ne voient pas Dieu agir au présent

  247. Nous sommes des perles de grand prix !

  248. Les promesses ont une date d'exaucement

  249. Jésus-Christ est le premier-né de la création

  250. Tous ceux qui prendront l’épée mourront par l’épée

  251. Les prophéties sur Jésus qui se sont réalisées

  252. Les conséquences des déficits astronomiques dans les budgets gouvernementaux

  253. La nourriture d'un ressuscité !

  254. Doit-on prier les yeux fermés ?

  255. Les anges nous exhortent à nous souvenir des paroles de Jésus et nous activer

  256. Comment avoir un coeur brûlant pour le Seigneur

  257. Deux sources de peur ; l'insuffisance et la faute

  258. Dans la dispensation de l'église, les chrétiens doivent-ils donner la dîme ?

  259. Est-ce qu'une personne peut exercer plus qu'un des cinq ministères mentionnés dans Éphésiens 4:11 ?

  260. Que faire quand on n'est pas d'accord avec l'autorité ecclésiale en place ?

  261. Est-ce une bonne prière de demander au Seigneur Jésus de nous augmenter la foi ?

  262. La peur nous tire vers le bas tandis que la foi nous tire vers le haut

  263. Que dire au sujet des pasteurs très riches ?

  264. Dieu est un Dieu surprenant qui surprend les hommes et même aussi les anges !

  265. Jésus se fait des ennemis en déclarant qu'il est maître du sabbat

  266. L'insigne honneur imposé de force à Simon de Cyrène

  267. Suivre Jésus pour toute sorte de raisons

  268. Comment lire la Bible de manière stratégique

  269. Que Jésus voulait-il dire en parlant que le nom du Père soit sanctifié ?

  270. Comment se comporter avec un frère ou une sœur qui nous a offensé

  271. Où sont les morts en Christ présentement ?

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