Matthieu 24:3 Il s’assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde (aiôn) ?
"Aiôn" est ici au singulier (quand il est au pluriel cela signife évidemment qu'il s'agit de plusieurs époques), "aiôn" au singulier décrit alors une seule période de temps indéterminée avec une fin.
Si Segond avait été conséquent avec sa traduction de traduire "aiôn", il aurait écrit "la fin de l'éternité" ou encore "la fin du siècle" ou mieux encore "la fin de cette époque". C'est une mauvaise décision de la Bible Segond de traduire "aiôn" par "monde" dans ce passage ainsi que dans Matthieu 13:39,40,49, 28:20. Louis Segond aurait dû réserver le mot français "monde" pour traduire le mot grec "kosmos" qui a déjà plus d'un sens (l'humanité en général - Jean 3:16 ou le système corrompu - 1Jean 2:15). Dans Matthieu 24:3, il est plutôt question de la fin de ce siècle, non pas un siècle couvrant une période fixe de 100 ans comme on le comprend maintenant dans notre pensée moderne, mais ce siècle dans le sens d'une époque, d'un âge d'une durée indéterminée mais assurément temporaire. Le retour de Jésus marquera la fin non pas du monde mais de l'époque où nous vivons, que la Bible appelle ailleurs le temps des nations (Ezéchiel 30:3, Luc 21:24).
Ephésiens 1:20 Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, 21 au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle (aiôn) présent, mais encore dans le siècle à venir.
Matthieu 12:32 Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle (aiôn) ni dans le siècle à venir.
Matthieu 13:22 Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole, mais en qui les soucis du siècle (aiôn) et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse.