Job 7:1 Le sort de l’homme sur la terre n’est-il pas celui d’un soldat, et sa vie n’est-elle pas celle d’un ouvrier?
2 L’esclave aspire à jouir de l’ombre et l’ouvrier attend son salaire.
3 De même, j’ai hérité de mois de douleur, on m’a attribué des nuits de souffrance.
4 Je me couche en disant: ‘Quand pourrai-je me lever?’ Le soir se prolonge et je suis rassasié d’insomnies jusqu’au lever du jour. (Segond21)
Job 7:1 L’homme n’a-t-il pas une vie de labeur sur la terre? Et ses jours ne sont-ils pas comme les jours d’un mercenaire? (Darby)
Job 7:1 La vie est rude pour les hommes sur la terre: ils ont la condition d’un travailleur de force, 2 d’un esclave au soleil, qui voudrait un peu d’ombre, ou d’un pauvre ouvrier, qui attend qu’on le paie.
3 Tel est aussi mon sort: des mois de déception, et des nuits de tourments; c’est ce que j’ai gagné.
4 Dès que je suis couché, je commence à me dire: "Quand me lèverai-je?" Le soir n’en finit pas. Je n’en peux plus de m’agiter jusqu’à l’aurore.
(Français courant)
Dans Job 7:1-2, Job décrivait possiblement le sort de ses employés qui, pour mériter leur salaire, devaient travailler à la sueur de leur front dans ses champs pour les cultiver et surveiller ses nombreux troupeaux. Au verset 3, il compare son sort au leur qui n'était pas à envier, sauf que contrairement à ses employés qui pouvaient espérer un peu d'ombre et un salaire, lui n'a aucun espoir de répit. Quand la nuit arrive, elle n'est pas de tout repos, au contraire, il se met à angoisser, en proie à des agitations.
Job 7:13 Quand je me dis: ‘Mon divan me soulagera, mon lit calmera mes douleurs’, 14 tu m’effraies par des rêves, tu m’assailles de visions.
C'est normal qu'on cherche de l'ombre quand il fait chaud, Jonas était bien content que Dieu fasse pousser un ricin pour lui en donner un peu pendant qu'il allait observer si les Ninivites allaient se repentir.
Jonas 4:6 L’Eternel Dieu fit croître un ricin, qui s’éleva au-dessus de Jonas, pour donner de l’ombre sur sa tête et pour lui ôter son irritation. Jonas éprouva une grande joie à cause de ce ricin.
C'est bien normal aussi que l'ouvrier mérite son salaire, comme le dit Jésus dans Luc 10:17, ceux qui les en privent auront des comptes à rendre à Dieu.
Jacques 5:1 A vous maintenant, les riches! Pleurez et gémissez à cause des malheurs qui viendront sur vous!
2 Vos richesses sont pourries et vos vêtements sont rongés par les mites.
3 Votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours!
4 Le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et dont vous les avez frustrés crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur de l’univers.
5 Vous avez vécu sur la terre dans les plaisirs et dans le luxe, vous avez rassasié votre coeur comme le jour de la boucherie.
6 Vous avez condamné, tué le juste sans qu’il vous résiste.
Alors cela aurait aussi normal que Job ait un peu de répit, comme l'ouvrier aux travaux pénibles, mais cela lui était aussi refusé, même ses nuits étaient agitées.
Les conditions pénibles des travailleurs évoquées par Job rappellent les conséquences de la Chute que Dieu avait imposé aux hommes.
Genèse 3:17 Il dit à l’homme: «Puisque tu as écouté ta femme et mangé du fruit au sujet duquel je t’avais donné cet ordre: ‘Tu n’en mangeras pas’, le sol est maudit à cause de toi. C’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie.
18 Il te produira des ronces et des chardons, et tu mangeras de l’herbe des champs.
19 C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, et ce jusqu’à ce que tu retournes à la terre, puisque c’est d’elle que tu as été tiré. Oui, tu es poussière et tu retourneras à la poussière.»
Pendant des décennies, Job n'avait pas expérimenté cela alors qu'ils avaient des serviteurs pour faire le dur travail. Pendant des mois (Job 7:3), il a expérimenté la douleur pénible sans même aller travailler.
Compteur installé le 19 juin 2020