Lecteur! Qu'avez-vous
personnellement entendu? Durant une vie, on entend bien des choses.
Certaines laissent un souvenir indélébile. Mais quand, à l'horloge du
temps, lugubrement, tristement, l'heure dernière fait, elle aussi,
entendre ses coups, quand l'heure du départ pour le monde invisible est
arrivée, quel profit y a-t-il de toutes les
vanités que nos oreilles ont entendues? Aucun! Mille bruits sont venus
impressionner notre tympan. De toute cette gamme allant depuis la
marche funèbre jusqu'à la valse joyeuse, il ne reste rien... lorsqu'un
pauvre enfant des hommes se trouve serré de près par la mort.
Oh! combien il est important, combien
il est nécessaire, indispensable, que les hommes, tous les hommes,
entendent la voix de Dieu! Cette voix, cher lecteur, l'avez-vous
entendue? Le Seigneur Jésus vous parle. D'où parle-t-Il? Y avez-vous
jamais pensé? Voici ce que déclare l'Écriture Sainte: "Prenez garde que
vous ne refusiez pas Celui qui parle: car, si ceux-là n'ont pas échappé
qui refusèrent celui qui parlait en oracle sur la terre, combien moins
échapperons-nous, si nous nous détournons de Celui qui parle ainsi des
Cieux"!
Ceci constitue peut-être pour vous des
pensées toutes nouvelles. Il est bien vrai, pourtant, que Dieu le
Créateur de toutes choses, parle à Ses créatures par le moyen des
choses qui ont été faites. Il y a aussi, ne l'oublions pas, "les
oracles de Dieu" ou "les oracles vivants". Vous savez de ce dont je
veux parler. Il s'agit de "l'Écriture", celle-là même dont notre
Seigneur et Sauveur Jésus-Christ a dit qu'elle ne pouvait être
"anéantie". La Bible est la Parole de Dieu. Eh! quoi! Vous semble-t-il
donc tellement étrange que dans un monde où les hommes ont tellement
écrit, Dieu aussi ait écrit Sa Parole?
Prêtons l'oreille à la
voix de Dieu. Quand Dieu parle, c'est pour nous bénir. Dieu parle à
l'homme pour lui faire du bien. Et que dit-Il? Voici ce que nous lisons
dans le texte sacré, c'est-à-dire dans le texte divin qui est digne de
tout notre respect et de toute notre vénération:
"Car Dieu a tant aimé le monde, qu'Il a
donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse
point, mais qu'il ait la vie éternelle".
Vingt-huit mots
exactement constituent ce court message. Vingt-huit, est comme nous le
savons tous, un nombre égal à sept multiplié par quatre. Sept est le
nombre de la perfection. C'est un état complet. C'est le repos. Quatre
nous parle de quelque chose de fini, mais davantage en rapport avec la
terre. C'est mondial. C'est universel. Ainsi il y a quatre saisons dans
l'année; il est parlé des quatre vents des cieux, des quatre monarchies
universelles, des quatre coins de la terre.
Quelle glorieuse
proclamation que celle qui est renfermée dans ces vingt-huit petits
mots. Examinons les vérités qu'elle contient. En tout premier lieu nous
sommes mis en présence du coeur de Dieu. Ah! Dieu est un GRAND DIEU. Il
règne sur l'univers tout entier. Pour Lui, les mers sont sans abîmes et
le ciel sans hauteur; le soleil est sans
éclat et les ténèbres inexistantes. Les nations sont réputées par Lui
comme une goutte d'un seau et comme la poussière d'une balance. Il
enlève les îles comme un atome. Aussi, je vous citerai les paroles du
prophète inspiré: "Ne sais-tu pas, n'as-tu pas entendu, que le Dieu
d'éternité, l'Éternel, créateur des bouts de la terre, ne se lasse pas
et ne se fatigue pas?" O lecteur! Avez-vous entendu cela?
En second lieu, l'amour de Dieu est
aussi un GRAND AMOUR. Il y a longtemps que Dieu supporte un monde
pécheur et coupable. Voici près de soixante siècles que Dieu nourrit
l'immense famille humaine, en dépit de sa rébellion insolente et de sa
révolte. La patience de Dieu, le support de Dieu, Son amour sont grands
à tous les égards.
Le troisième point est le suivant: "Le
monde constitue une GRANDE COMPAGNIE". Il y a de tout dans ce monde.
Chacun le sait, je serai bref... Eh bien! Dieu a aimé le monde...
L'amour magnifique de
Dieu à l'égard de ce monde corrompu et perdu, s'est exprimé par un
GRAND DON. Qu'est-ce que Dieu a donné? Il n'a jamais cessé de nous
dispenser de l'air pour nos poumons, afin que nous puissions vivre,
parler, rire et chanter... Croyez-vous qu'il en coûte quelque chose à
Dieu de nous donner de l'oxygène pour que notre sang veineux soit
transformé eu sang artériel? Point du tout! Il en est exactement de
même avec le pain dont Dieu nous gratifie, avec les fruits succulents
que nous pouvons savourer. Mais, où l'amour incomparable de Dieu
intervient, c'est dans le don de Son Fils unique. Ah! voilà la lumière
de l'amour de Dieu qui brille de tout son éclat.
Lecteur! Connaissez-vous le Don de
Dieu? Regardez à la croix du Golgotha. Là, Dieu n'a point épargné Son
Fils. Recevez
simplement par la foi ce que Dieu dit. Et que dit-Il? "Je t'ai donné
mon Fils. Je t'ai tellement aimé que je n'ai pas épargné pour toi, mon
Fils unique."
Poursuivons! Les offres
de l'évangile s'adressent à tous. Qu'est-ce à dire sinon qu'il s'agit
d'UNE GRANDE INVITATION? La paix, le repos, le salut sont offerts à
quiconque. Or "quiconque", c'est n'importe qui vivant dans n'importe
quel milieu. "Quiconque", c'est l'homme religieux et professant. C'est
aussi l'homme qui ne "professe" rien du tout...
Dieu vous offre
aujourd'hui UNE GRANDE DÉLIVRANCE. Notre texte dit en effet que le don
de Dieu aux hommes est afin que l'homme "ne périsse pas".
Le dernier point est
qu'il ne s'agit rien moins que de recevoir UN GRAND HÉRITAGE; en
d'autres termes, il s'agit de la vie éternelle. Serez-vous, dans le
ciel, avec Jésus? Lecteur! Avez-vous entendu la voix de Dieu? ou
plutôt, y avez-vous ajouté foi? Oh! recevez, aujourd'hui, le glorieux
message de l'Évangile. Lisez l'Écriture Sainte. Elle a la puissance, à
l'encontre de toutes les paroles humaines, de sauver votre âme.
- Maurice Capelle