Comment peut-on à la fois craindre et aimer Dieu alors que l'amour bannit la crainte?
Le psychologue Jerobowski : ( Hour Of Power) (L'heure de la Puissance T.V. 6/1/81)
« Dans la vie deux choses sont des besoins, des désirs, des motivateurs de base : L'AMOUR
et LA PEUR.»
« La première condition de la vraie vie c'est d'avoir quelque chose à aimer et la seconde c'est
d'avoir quelque chose à vénérer. Pour que la vie soit digne de ce nom chacun des éléments
est essentiel. Lorsque l'un est privé de l'autre il est vide de sa dynamique. Aucun des deux ne
peut s'élever si l'autre est absent.
L'amour sans révérence devient un sentiment purement charnel et demeure dans les voies de la
chair. La révérence sans amour est comme la froide lumière de la lune qui n'enrichira jamais le
coeur par la présence de jolies fleurs.
L'amour sans révérence est une fièvre destructrice. La révérence sans amour est un gel
perpétuel. L'amour véritable s'agenouille par révérence; la véritable révérence brûle d'amour.
Je dis donc que chacun des deux est essentiel à l'autre et que la création d'une vie digne et
riche réunit ces deux choses.
Ainsi donc où peut-on le mieux engendrer l'amour et la révérence? Où trouve-t-on
l'atmosphère la plus propice à leur création? Où peut-on apprendre à aimer et à révérer d'une
manière telle que cela devienne l'exercice spontané de l'âme? LE CALVAIRE EST LA
VÉRITABLE ACADÉMIE DE L'AMOUR ET DE LA RÉVERENCE.»
- J.H. JOWETT : (« Conditions of life » - Les conditions de la vie)
« Le début de la sagesse, c'est la crainte de l'éternel' (Proverbes 9.10). Ceci nous amènera à
faire la chose sage et à obéir à Dieu que nous en ayons envie ou pas, que nous comprenions
ou pas. C'est le début de la sagesse.
Mais ce n'est que le début ! En obéissant à Dieu nous commençons à réaliser que Ses voies
sont les meilleures et qu'elles sont ce qu'il y a de mieux pour nous et qu'elles sont efficaces
quand les nôtres ne le sont pas.
Nous prenons la place qui nous revient devant Dieu là où Il peut nous montrer les merveilles de
Sa grâce, de Sa puissance et de Son amour. Plutôt que de Le rabaisser à notre niveau nous
voyons maintenant notre esprit s'élever vers Lui.
Nous commençons à savoir et à croire en l'amour que Dieu a pour nous (1 Jean 4.16) et nos
coeurs Lui répondent avec amour. Nous découvrons le bonheur de faire Sa volonté et que Ses
commandements ne sont pas lourds.
L'amour a mûri en nous au point qu'il motive de notre obéissance. L'amour rendu parfait a
banni la crainte. Ainsi la crainte du Seigneur - ou peut-être la crainte des conséquences d'une
désobéissance envers Lui - nous a conduits dans la voie de la sagesse, le sentier de
l'obéissance jusqu'à ce que l'amour devienne assez fort en nous pour nous soutenir.
Il est certain que Dieu aimerait que nous fonctionnions toujours sur l'amour. Son
approvisionnement est aussi infini que Sa personne, car il est amour. Mais la crainte est une
réaction naturelle à Dieu quand nous réalisons la faiblesse de notre chair et la rébellion de nos
coeurs. Nous ne faisons pas le poids devant ses buts à notre égard et nous avons peur.
Si nous sommes indifférents si nous tordons à notre avantage Ses commandements pour
convenir à nos actions, nous ne ferons aucun progrès. Mais si nous avons peur, nous
travaillerons à notre salut avec crainte et tremblement et quelque part sur le sentier de
l'obéissance, nous discourrons que «c'est Dieu qui opère en nous le vouloir et le faire selon Son
dessein bienveillant» (Philippiens 2.13).
Nous atteignons l'étape où nous ne craignons plus notre faiblesse car Dieu est notre force.
notre vie-même. Son amour en nous est devenu une force bien plus grande que la crainte.
La crainte? quelle crainte? Où est-elle allée? Peut-être que demain elle reviendra pour nous
conduire dans la voie de la sagesse dans un autre domaine de notre vie jusqu'à ce que nous
permettions à l'amour de Dieu de faire là aussi son travail parfait. COMBIEN SON AMOUR EST
MAGNIFIQUE !»
- SYLVIA KRAUSS : Hesston Pennsylvanie « The Fear Of The Lord » 3/4/81 -. Alliance Witness