- Saint-Esprit -Liste des articles | Nouveautés de la semaine | Recherche | Contactez Pasteur Yvan Rheault________________ La guérison émotionnelle
Des années d'expérience m'ont amené à penser qu'un enseignement particulier est nécessaire pour encourager à la guérison des souvenirs. Il se distingue par son contenu, sa forme et ses objectifs. Il a pour but: - de transmettre à celui qui souffre le courage d'abandonner les attitudes défensives préjudiciables à sa guérison; - de l'aider à extérioriser ce qu'il refoule: peurs, angoisses, conflits, honte; - de le conduire à déposer au pied de la croix les souvenirs qu'il garde cachés en lui-même; - de lui donner une image de Dieu complètement nouvelle: celle d'un Père plein d'amour, capable de comprendre tout ce qu'on découvre en sa présence parce qu'il le connaissait déjà depuis longtemps et qu'il n'a jamais cessé d'aimer. Le contenu de l'enseignement Il a pour essence quelques aspects fondamentaux de l'Évangile. 1° L'incarnation: Emmanuel, Dieu avec nous. Qu'est-ce que cela signifie que Dieu soit avec nous ? Nous allons voir un ami qui souffre. Il est malade ou il éprouve une grande peine ou il a perdu un être cher. Nous désirons lui communiquer notre sympathie. Nous lui dirons: « Je veux que tu saches que je suis avec toi dans cette peine. Je serai toujours avec toi. » De même Dieu est avec nous. C'est un aspect de l'incarnation qu'il nous faut transmettre. Ésaïe prophétisa la venue d'Emmanuel et Matthieu nous donna le sens de son nom. Quand nous parlons à quelqu'un qui souffre psychiquement ou affectivement, présentons-lui Jésus comme réellement humain. Il n'est pas écrit « La parole est devenue des mots ». Les mots sont nécessaires mais non suffisants. La parole est devenue chair. Dieu est descendu dans l'arène de l'existence et de la souffrance humaines. Il est devenu un avec nous en devenu l'un d'entre nous ! 2° L'identification: Dieu vit notre souffrance avec nous. Dieu avec nous, dans toutes les situations difficiles de notre condition humaine. Par sa conception, sa naissance et son enfance, son baptême, et son ministère. Dieu plonge enfin dans le tourbillon de la trahison, du reniement, de l'abandon et accepte de sombrer dans les profondeurs boueuses de la mort sur la croix. À la crucifixion: Dieu partage notre souffrance. Avec nous, pour nous, il paye lui-même le prix extrême. Nous touchons là au coeur même de la bonne nouvelle. Jésus s'identifie au pire d'entre nous. Il meurt, crucifié, entre deux criminels. «Il a souffert la mort pour tous». Cette identification dans la mort revêt une importance cruciale comme l'explique l'auteur de l'épître aux Hébreux «Il a lui-même participé au sang et à la chair afin que par la mort il anéantît celui qui a le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable et qu'il délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort étaient toute leur vie retenus en esclavage. Il a été rendu en toutes choses semblable à ses frères, car ayant souffert lui-même, il est capable de secourir ceux passent par l'épreuve», Hé.2:14-18. C'est cela le témoignage de l'identification parfaite et l'ultime démonstration que Dieu connaît nos peines et nos souffrances. Ces passages nous montrent que Dieu nous comprend et que nous ne devons donc plus hésiter à lui faire part de nos soucis. Il nous invite à «nous rapprocher du trône de la grâce avec confiance afin de recevoir sa miséricorde et trouver grâce pour être secourus dans nos besoins», Hé.4:16. En limitant la mort de Christ à l'expiation des péchés nous ne transmettons pas la pleine signification de cet appel. Bien sûr, la croix nous dit que Christ est mort pour nos péchés mais si nous limitons notre enseignement à cela nous priverons des millions de coeurs blessés d'un élément essentiel: Christ par la croix réconcilie avec Dieu et les pécheurs et les gens qui souffrent. Il nous purifie des souvenirs de culpabilité par lesquels notre péché condamnait notre conscience et il nous guérit des souvenirs douloureux qui nous tourmentent et maintiennent notre personnalité en esclavage. Nombre de ces souvenirs résultent de blessures dont nous n'étions pas maîtres!, victimes innocentes du péché des autres. C'est exactement cela que Jésus vécut sur la croix: il a été victime du choix des autres. Il a souffert injustement, sans l'avoir mérité. Jésus s'est soumis volontairement au double mystère du péché et de la souffrance. Certes, chacun de nous a péché et a besoin du pardon accordé à la croix. Mais nous sommes également victimes du péché des autres et il nous est donc nécessaire de trouver à la croix l'assurance que Dieu comprend les sentiments complexes et contradictoires que nous éprouvons, les émotions confuses qui nous animent relativement à ces souvenirs jamais oubliés. Assurément, les coeurs brisés qui remplissent nos églises ont besoin d'entendre que Jésus a pris sur lui leurs problèmes aussi bien que leurs péchés. C'est une réalité vivante: Dieu est plein de compassion et de compréhension. Qu'est-ce que cela signifie? Comment cela influence-t-il notre vie quotidienne? Comment réalise-t-on que cette guérison est possible? Cette vérité change notre conception de Dieu et nos sentiments à son égard. Elle créé un climat de confiance nous permettant de laisser venir à notre conscience des souvenirs refoulés depuis très longtemps. Dieu s'est fait homme. Il sait maintenant ce que nous humains ressentons parce qu'il l'a vécu lui aussi dans son être. Par son incarnation, son ultime identification à l'humain dans les souffrances et la mort, Jésus nous donne l'assurance qu'il sait ce que nous éprouvons non seulement par son omniscience mais pour en avoir partagé la douleur. Nous sommes désormais certains que Dieu sait et qu'il s'occupe de nous. Il a été lui-même l'un de nous, il a partagé notre existence du sein maternel jusqu'à l'heure de la mort. Nous savons qu'il est sensible à nos infirmités et cette certitude que Dieu «sait ce que c'est», peut bouleverser notre vie. 3° Dieu participe, par son Esprit, à notre guérison Ce Dieu compatissant, qui comprend, qui sait et qui s'intéresse à nous est le facteur thérapeutique déterminant de notre guérison intérieure. En effet, bien que ce que nous avons dit précédemment se rapporte à Jésus dans sa dimension temporelle, l'oeuvre du Saint-Esprit fait intervenir le Christ dans notre expérience personnelle actuelle. L'Esprit Saint rend effectif, dans nos vies, aujourd'hui, ce que Jésus a rendu possible par ses souffrances, sa mort et sa résurrection. Le Saint-Esprit est appelé en grec Paraclet, de para (aux côtés de) et kaléo (appeler). Celui qui est «appelé à notre côté» nous donne l'assurance de son aide dans nos difficultés et nos incapacités. L'expression en grec que nous traduisons par «aider» signifie littéralement «soulever une charge de l'autre côté.» C'est une image pleine de sensibilité qui exprime bien la façon dont Dieu intervient dans notre guérison. Ro.8:26 4° L'accueil dans l'Église L'établissement d'un climat de confiance propice à la guérison dépend d'une part de la nature du message apporté. Mais un autre aspect est également à prendre en compte. La parole du pasteur doit être soutenue par l'accueil des membres de l'Église envers ceux qui en ont besoin. L'anxiété et la peur qui conduisent au repli de soi proviennent souvent des difficultés relationnelles que la personne a éprouvée très précocement dans son enfance. Elle a peut-être appris à communiquer sur un mode agressif avant même de savoir parler. Il est essentiel que désormais, elle élabore un langage nouveau, soutenue et encouragée par un bon climat relationnel. L'exemple des autres favorisera cet apprentissage et c'est pourquoi la qualité des relations dans la communauté a une importance cruciale dans le processus de guérison. Des chrétiens attentionnés favoriseront autour de la personne qui lutte et qui souffre une atmosphère de compréhension et d'amour. Il est parfois nécessaire et en raison de l'amour qu'on leur porte d'être ferme mais ce sera toujours motivé par le but que l'on poursuit et non par un esprit de jugement. Je dois être quelqu'un qui accueille et qui donne au sein d'une Église qui fera renaître l'espoir de ceux qui en ont tant besoin. La guérison des souvenirs est tributaire d'un encadrement de croyants unis, aussi déterminés à aider que l'étaient les 4 amis du paralytique dont nous parle l'Évangile. Le Christ ressuscité a traversé les portes verrouillées par la peur. Il a toujours le pouvoir d'apporter la paix aux coeurs troublés. - David Seamands
Principes fondationnels ; La prescription pour toute guérison 1° Nous sommes incapables de faire quoi que ce soit de valeur éternelle de nous-même, ceci incluant avoir la foi, être sauvé, recevoir la guérison, la sagesse, la droiture, aimer Dieu ou les hommes, accomplir des bonnes oeuvres, aider les autres, etc. 2° Nos tentatives par nos propres forces pour accomplir ces choses sont un empêchement pour Dieu d'être capable de les accomplir en nous et à travers nous. 3° Nous sommes totalement dépendants de Dieu pour planter en nous le désir, pour nous motiver à faire, nous équiper à accomplir et produire de fruit de toute bonne chose. 4° Nous avons besoin de demander ce que nous n'avons pas et réagir positivement à la grâce que Dieu nous donne. 5° Nous avons besoin de vivre pleinement et seulement pour la gloire de Dieu. 6° Le commencement et la fin de toutes choses que nous avons besoin de faire peuvent se résumer ainsi : «la poursuite d'une relation avec Dieu qui nous sauve et nous guérit et qui a un futur pour nous». La guérison permanente ne peut avoir lieu par notre propre volonté ou nos bonnes intentions. Cela requiert la puissance de Dieu pour oeuvrer en nous la révélation et la guérison de la cicatrice ou du lien qui légitimisent le péché en nous dans notre subconscient, ce qui est la vraie cause du problème. Une personne vraiment guérie a été poussée par l'amour de Dieu plantée dans son coeur à travers une relation intime avec le Seigneur, et a reçu la puissance de résister à la tentation par le Saint-Esprit. La source émotionnelle intérieure pour le besoin de commettre le péché sexuel (et peut-être le lieu fort démoniaque) a été éradiquée surnaturellement par Dieu. Pour que nous soyons guéris, il suffit que nous voyons le Père, Jn.14:7 - c'est-à-dire le connaître intimement. Car c'est à partir de cette relation que toutes les réponses et le sens de la vie découlent. Nous avons besoin d'expérimenter le profond amour qui demeure et découle puissamment quoique doucement du coeur de Dieu. Nous avons besoin d'expérimenter son amour pour nous - pas simplement lire sur ce sujet et acquiescer intellectuellement que c'est vrai. Nous devons poursuivre Dieu dans l'adoration et la prière - déversant notre amour pour Lui et recevant en nous-mêmes la confiance et l'assurance de Son amour pour nous. Alors nous devenons vraiment vivants, Jn.17:3. Alors que j'ai commencé à passer du temps régulier avec Dieu, à l'adorer, à lire sa Parole, à lui parler, j'ai commencé à voir le Père comme il est vraiment - un Père fantastique, parfait dans son amour et pardon inconditionnels - quelqu'un qui est parfait dans toutes ses voies, sans faute dans sa sagesse, quelqu'un qui me complète et me guérit. C'est le vrai Père du ciel. C'est mon papa. Si je ne peux faire confiance à personne d'autre, je peux lui faire confiance complètement David Foster, Sexual Healing
Pour vous préparer à rencontrer Dieu, voici les 5 pas vers le ciel
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