Juges 21:25 En ce temps-là, il n'y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon.
En ce temps-là Dieu n'était plus roi en Israël ! La Seigneurie de l'Éternel sur son peuple n'était plus reconnue ni acceptée par ses enfants.
Esaïe 63:19 Nous sommes depuis longtemps comme ceux que tu ne gouvernes pas
Lorsque Dieu devient secondaire, démodé, périmé, lorsque sa royauté est contestée et qu'il est plus ou moins poliment mis à la porte, il faut s'attendre à de terribles conséquences dans la vie d'un individu comme dans celle d'une nation. Lorsque la Parole du Dieu vivant n'est plus prise au sérieux et n'a plus droit de cité dans les coeurs, les points de repères objectifs, stables, solides et sûrs dont la conscience gumaine a absolument bbesoin pour discerner le bien et le mal, s'estompent rapidement. Alors s'installe le règne du relativisme, Juges 21:25. La loi de la jungle prévaut, le fort écrase le faible, tout est permis... et même les comportements le splus déréglés et pervers finissent par être considérés comme normaux.
"J'ai passé près de 50 ans à étudier la révolution russe... Or si l'on me demandait aujourd'hui de formuler la cause principale de ce désastre qui a englouti près de 60 millions de mes compatriotes... Les hommes ont oublié Dieu ; voilà pourquoi tout cela est arrivé." - Alexandre Soljenitsyne, en 1985
Comme le regretté Dr A.W. Tozer l'a fait justement remarqué, trop souvent le Christ règne aujourd'hui dans nos vies comme une roi dans une monarchie limitée par un régime constitutionnel. On l'aime bien, on écoute respectueusement ses discours, on l'ovationne tout ému lors des grandes occasions, on ne manque pas de le consulter car c'est un personnage très important, mais en réalité ce sont d'autres personnalités qui tiennent les rênes du pays. Lorsqu'une crise survient, ce n'est pas lui qui prend les décisions. Qu'il se contente donc de sa couronne, de son beau palais et de ses vêtements d'apparat et laisse à d'autres le soin de manier les leviers de commande pour guider la nation! La Seigneurie de Jésus-Christ peut aussi faire partie du folklore évangélique traditionnel.
Nous pouvons la chanter avec ferveur dans nos cantiques, la réciter avec conviction dans nos confessions de foi, la proclamer haut et fort dans nos manifestations cultuelles, sans qu'elle marque pour autant de son empreinte profonde les décisions et les actes qui tissent concrètement l'ouvrage de notre vie quotidienne. Nous croyons même qu'il est possible de la cantonner soigneusement dans certaines zones bien délimitées où elle ne risque pas de poser trop de problèmes, en lui interdisant, de ce fait, l'entrée dans d'autres secteurs particulièrement sensibles et importants de notre existence. En adoptant une attitude aussi tortueuse nous nous trompons... royalement!
"Combien de personnes, dans le peuple de Dieu, ont reconnu que si Christ n'est pas le Seigneur de tout, il n'est pas le Seigneur du tout". Matthieu 6:24. - Hudson Taylor
"La Parole de Dieu n'est point pour nous apprendre à babiller, pour nous rendre éloquents et subtils, mais pour réformer nos vies." - Jean Calvin
"L'Écriture nous a été donnée, non pour accroître nos connaissances, mais pour changer notre conduite." - Andrew Murray
Dieu désire nous rencontrer dans notre situation présente. Il nous invite à nous poser des questions, à faire le point, et si nécessaire à redresser la barre et à changer de direction.
Dans mes choix quotidiens, Jésus-Christ est-il vraiment le Seigneur? Matthieu 7:21-23.
Decker, Maurice, de l'amertume à la grâce