Jean 4:43 Après ces deux jours, Jésus partit de là pour se rendre en Galilée,
Jésus venait de passer deux jours à Sychar en Samarie, à la demande des habitants pour leur annoncer le salut suite au témoignage de la femme aux cinq maris qui vivait en concubinage.
44 car il avait déclaré lui-même qu’un prophète n’est pas honoré dans sa propre patrie.
Cette phrase semble être sortie de nulle part à la vue du verset suivant mais elle se réfère à des événements rapportés par Matthieu et Marc qui décrivent l'incrédulité de la population qui avait vu Jésus grandir. Luc rapporte même qu'on avait essayé de précipiter Jésus en bas d'une falaise sans succès, lire Matthieu 13:54-58, Luc 4:18-30 et Marc 6:1-6.
Jean 4:45 Lorsqu’il arriva en Galilée, il fut bien accueilli par les Galiléens qui avaient vu tout ce qu’il avait fait à Jérusalem pendant la fête. En effet, eux aussi étaient allés à la fête.
Jean n'a pas décrit de miracles en particulier lors de ce premier séjour à Jérusalem en tant que prophète de la part de Jésus. Il a juste mentionné que Jésus avait chassé les vendeurs du temple (Jean 2:14-18).
Jean 2:23 Pendant que Jésus était à Jérusalem, lors de la fête de la Pâque, beaucoup crurent en lui en voyant les signes miraculeux qu’il faisait.
Tous ces miracles avaient créé un grand buzz parmi le peuple et les galiléens qui avaient été à la fête étaient maintenant de retour et racontaient à tout le monde les miracles que Jésus avait accompli. Cela est parvenu aux oreilles d'un officier du roi dont le fils était malade. Il a été suffisamment impressionné pour faire une journée de marche afin de venir présenter sa doléance à Jésus.
Jean 4:46 Jésus retourna donc à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Il y avait à Capernaüm un officier du roi dont le fils était malade.
47 Quand il apprit que Jésus était venu de Judée en Galilée, il alla le trouver et le pria de descendre guérir son fils, car il était sur le point de mourir.
48 Jésus lui dit: «Si vous ne voyez pas des signes et des prodiges, vous ne croirez donc pas?»
Cette parole de Jésus contraste avec son exclamation d'étonnement face à la grande foi du centenier romain qui faisait face à une situation semblable à celle de cet officier du roi.
Matthieu 8:10 Après l’avoir entendu, Jésus fut dans l’étonnement, et il dit à ceux qui le suivaient: Je vous le dis en vérité, même en Israël je n’ai pas trouvé une aussi grande foi.
Contrairement au centenier romain qui disait à Jésus que cela ne valait pas la peine qu'il vienne en personne pour que son serviteur soit guéri, ici, l'officier du roi insiste pour que Jésus vienne en personne pour guérir son fils.
Jean 4:49 L’officier du roi lui dit: «Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure!»¸
On peut demander bien des choses au Seigneur, mais nous ne sommes pas en position de lui ordonner quoi que ce soit ni de lui indiquer le temps et la manière qu'il doit agir. Jésus montre sa souveraineté sur le temps, le distance et les gens en déclarant la guérison de l'enfant à distance sans jamais l'avoir vu.
Jean 4:50 «Vas-y, lui dit Jésus, ton fils vit.» Cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et s’en alla.
L'officier du roi a été impressionné par l'assurance de Jésus, cela l'a fait changer d'idée et il a cru à la parole de Jésus sans savoir qu'il était son Seigneur et son Sauveur. On voit l'impact de croire à la parole de Jésus, il se produit un renouvellement au niveau de l'intelligence, l'officier du roi ne voyait plus les choses de la même manière. La repentance, c'est metanoia en grec, ce qui signifie changement (meta) de pensée (noia). L'officier du roi, habitué à commander, a fait preuve d'humilité en acceptant de fonctionner sous les termes du Roi des rois et cela a porté des fruits. Ne faisons pas le fanfaron devant le Seigneur, n'exigeons pas qu'il fasse ceci ou cela à notre façon pour nous prouver son amour. Dieu prouve son amour envers nous, en ce que lorque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous, selon Romains 5:8.
Jean 4:51 Il était déjà en train de redescendre lorsque ses serviteurs vinrent à sa rencontre et lui dirent: «Ton enfant vit.»
52 Il leur demanda à quelle heure il était allé mieux et ils lui dirent: «C’est hier, à une heure de l’après-midi, que la fièvre l’a quitté.»
53 Le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit: «Ton fils vit.» Alors il crut, lui et toute sa famille.
La distance entre Cana et Capernaüm était de 26 kilomètres, alors cela avait pris une bonne journée de marche pour que l'officier du roi se rende où Jésus se trouvait avec ses disciples. Il a donc vraiment marché littéralement par la foi ! Il a même dû dormir en chemin et c'est seulement le lendemain soir qu'il a pu revenir chez lui et constater que son fils avait été guéri à l'heure même où Jésus l'avait déclaré. On peut s'imaginer la foi mêlée d'espoir alors qu'il parcourait le chemin du retour sans automobile pour parcourir cette distance en 30 minutes ou de téléphone pour vérifier sur le champ la parole de Jésus. C'est un bel exemple de l'obéissance de la foi. Ce n'est pas le scénario qu'il avait prévu, lui qui en tant qu'officier du roi était habitué à ce que les choses marchent à sa manière. Mais il a fait le bon choix de se soumettre humblement à l'autorité du Seigneur Jésus et il en a été récompensé.
54 Jésus fit ce deuxième signe miraculeux après être revenu de Judée en Galilée.
Le premier miracle avait été l'eau transformée en vin racontée au début du chapitre 2. Jean poursuit son récit avec un autre voyage de Jésus à Jérusalem.
Marc 6:1 Jésus partit de là et se rendit dans sa patrie. Ses disciples le suivirent.
2 Le jour du sabbat, il se mit à enseigner dans la synagogue. Beaucoup de gens l’entendirent; ils étaient étonnés et disaient: «D’où cela lui vient-il? Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée? Et comment de tels miracles se font-ils par son intermédiaire?
3 N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon? Et ses soeurs ne sont-elles pas ici parmi nous?» Et il représentait un obstacle pour eux.
4 Mais Jésus leur dit: «Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa famille.»
5 Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades en posant les mains sur eux.
6 Et il s’étonnait de leur incrédulité. Jésus parcourait les villages des environs en enseignant.
Compteur installé le 22 novembre 2021