Je me suis levé un matin avec un passage en tête et une couple de réflexions que je vous partage maintenant.
Ps.19:8 La loi de l'Eternel est
parfaite, elle restaure l'âme; le témoignage de l'Eternel
est véritable, il rend sage l'ignorant.
9 Les ordonnances de l'Eternel sont
droites, elles réjouissent le coeur; les commandements de l'Eternel
sont purs, ils éclairent les yeux.
10 La crainte de l'Eternel est pure,
elle subsiste à toujours; les jugements de l'Eternel sont vrais,
ils sont tous justes.
11 Ils sont plus précieux
que l'or, que beaucoup d'or fin; ils sont plus doux que le miel, que celui
qui coule des rayons.
12 Ton serviteur aussi en reçoit
instruction; pour qui les observe la récompense est grande.
Je me suis demandé; est-ce
que je crois réellement que la Parole de Dieu est parfaite, vraie,
pure, juste, précieuse, que si je lui obéis entièrement
elle restaure mon âme et me réjouit le coeur, me rend sage
et m'éclaire?
Bien sûr que oui je voudrais
répondre haut et fort, mais en regardant certaines de mes actions
passées où j'ai choisi de faire à ma tête au
lieu d'obéir à ce que je savais je dois bien me rendre à
l'évidence que dans la pratique je n'y ai pas toujours cru.
Il y a quotidiennement des occasions
où nous sommes devant des choix d'obéir ou non à la
Parole de Dieu, choix de prier et faire confiance à Dieu au lieu
de s'inquiéter et se stresser, choix de se satisfaire de ce qu'on
a au lieu de convoiter, choix de laisser à Dieu le soin de nous
défendre au lieu de se venger... rajoutez-en. Des choix qui révèlent
ce qu'on croit dans notre coeur au-delà de ce qu'on affirme croire
dans notre tête.
Ma prière pour nous tous
c'est qu'il n'y ait pas de disparité entre ce qu'on affirme croire
par nos paroles et nos actions. Dans l'humilité et avec la grâce
de Dieu c'est possible.
Je poursuis un peu plus loin ma
réflexion.
Comment se fait-il que, connaissant
la volonté de Dieu il m'arrive parfois tout de même de faire
la mienne ? Comment expliquer une telle aberration ?
La volonté de Dieu a beau
être bonne, agréable et parfaite, cf. Ro.12:2, il n'en reste
pas moins qu'elle nous amène à l'occasion sur le chemin du
désert où nous sommes tentés dans notre privation
de ce que nous estimons important sinon essentiel à notre bien-être.
Je réalise que parfois, plus ou moins inconsciemment, j'ai refusé
la souffrance et fuit comme les disciples dans le jardin de Gethsémané,
je n'ai pas toujours su dire dans les larmes et la douleur "Que
ta volonté soit faite et non la mienne".
Mais quand je refuse la souffrance, je refuse de grandir.
Dans sa bonté, le Seigneur
me donne et nous donne à tous des occasions de se reprendre, car
en bon pédagogue il va s'arranger pour qu'on repasse les mêmes
tests jusqu'à ce qu'on les réussisse et devenions des hommes
faits à la mesure de la stature de Jésus, notre maître
et modèle.
Plongeons les regards dans notre
manuel et assimilons bien la matière, communiquons régulièrement
avec le chargé de cours céleste, les examens ne manqueront
pas...