- La fin des temps -

  Liste des articles   |   Nouveautés de la semaine   |   Recherche   |   Contactez Pasteur Yvan Rheault   
________________



L’enfer : tourment éternel ou anéantissement ?
Samuele Bacchiocchi

L’enfer est une doctrine biblique. Mais quelle sorte d’enfer  ? Un endroit où les pécheurs impénitents brûlent pour l’éternité et sont conscients de souffrir dans un feu éternel ? Ou bien un jugement pénal par lequel Dieu anéantit les pécheurs et le péché pour toujours  ? Traditionnellement, depuis des siècles, les Eglises ont enseigné que l’enfer est un tourment éternel et les prédicateurs ont menacé leur public des foudres de l’enfer. Mais depuis quelque temps il est rare d’entendre ce genre de sermon, même par des prédicateurs fondamentalistes qui pourraient théoriquement encore avoir une telle croyance. Leur réticence à prêcher sur les tourments éternels n’est probablement pas due à un manque d’intégrité dans la proclamation d’une vérité impopulaire, mais à leur aversion à prêcher une doctrine à laquelle ils ont du mal à croire. Après tout, comment est-il possible que Dieu, qui a aimé le monde au point d’envoyer son Fils unique pour sauver les pécheurs, puisse aussi être un Dieu qui torture les gens (même le pire des pécheurs) indéfiniment  ? Comment Dieu peut-il être un Dieu d’amour et de justice et cependant tourmenter les pécheurs éternellement dans le feu de l’enfer  ?

Ce paradoxe inacceptable a amené des savants bibliques de toutes confessions à réexaminer les enseignements bibliques concernant l’enfer et la punition finale1.

La question fondamentale est : Est-ce que le feu de l’enfer tourmente les perdus éternellement ou est-ce qu’il les consume de façon permanente  ? Les réponses à cette question sont multiples. Deux interprétations récentes destinées à rendre l’enfer plus humain méritent une brève attention.

Visions alternatives de l’enfer

Vision métaphorique de l’enfer. L’interprétation métaphorique soutient que l’enfer est un tourment éternel, mais la souffrance est davantage mentale que physique. Le feu n’est pas à comprendre au sens littéral mais comme une image, et la douleur est causée davantage par la séparation d’avec Dieu que par des tourments physiques2.

Billy Graham exprime cette vue métaphorique lorsqu’il dit : « Je me suis souvent demandé si l’enfer est une brûlure dans nos cœurs pour Dieu, pour communier avec lui, un feu que nous ne pouvons jamais assouvir.3 » L’interprétation de Billy Graham est pour le moins ingénieuse. Malheureusement elle ignore le fait que la description biblique de ce feu ne se réfère pas à un feu dans nos cœurs mais à un endroit où les méchants sont consumés.

William Crockett soutient aussi cette vision métaphorique : « L’enfer, alors, ne doit pas être dépeint en feu infernal, tel celui de la fournaise ardente de Nebucadnetsar. Tout ce que l’on peut dire est que les rebelles seront chassés de la présence de Dieu, sans aucun espoir de réhabilitation. Comme Adam et Eve, ils seront expulsés mais cette fois dans une “nuit éternelle”, où la joie et l’espoir sont perdus à jamais.4 »

Le problème de cette vision de l’enfer est qu’elle veut simplement remplacer les tourments physiques par une angoisse mentale. On peut se demander si une angoisse mentale éternelle est réellement plus humaine qu’un tourment physique. Mais même si cela était vrai, la diminution du degré de douleur dans un enfer non réel ne change pas véritablement la nature de l’enfer, puisqu’il demeure un endroit de tourment sans fin.

On ne peut trouver de solution en humanisant ou en rendant plus saine la conception traditionnelle de l’enfer afin que celui-ci se révèle finalement un endroit plus tolérable pour les méchants où ils passeront l’éternité. La solution est dans une compréhension de la véritable nature de la punition finale qui, comme nous le verrons, est un anéantissement permanent et non un tourment éternel.

La vision universaliste de l’enfer. Une seconde révision plus radicale de l’enfer a été tentée par les « universalistes » qui réduisent l’enfer à une situation provisoire de punitions graduées qui conduisent finalement au ciel. Les universalistes croient que Dieu finira par conduire chaque être humain au salut et à la vie éternelle afin que nul ne soit, en fait, condamné à l’anéantissement ou au tourment éternel lors du jugement final5.

Nul ne peut renier l’attrait de l’universalisme pour la conscience chrétienne, car quiconque a ressenti l’amour divin désire voir Dieu sauver tout le monde. Cependant, notre appréciation de l’intérêt universaliste à magnifier le triomphe de l’amour de Dieu et à réfuter la conception non biblique de souffrance éternelle ne doit pas nous aveugler sur le fait que cette doctrine est une sérieuse distorsion de l’enseignement biblique. Le salut universel ne peut être juste sous prétexte que la souffrance éternelle est fausse. Que le plan du salut de Dieu ait une portée universelle ne doit pas être confondu avec le fait que ceux qui rejettent sa clause de salut périront.

Alors que les visions métaphorique et universaliste sont des tentatives bien intentionnées pour adoucir le concept de souffrance éternelle, elles manquent de faire justice aux données bibliques, et dénaturent donc la doctrine biblique de la punition finale des perdus. On doit trouver la solution judicieuse aux problèmes de la vision traditionnelle, non pas en abaissant ou en éliminant le degré de douleur d’un enfer au sens propre, mais en acceptant l’enfer pour ce qu’il est : la punition finale et l’anéantissement permanent des méchants. Comme le dit la Bible « le méchant n’est plus » (Psaume 37.10)* car sa « fin sera la perdition » (Philippiens 3.19).

La vision de l’enfer comme un anéantissement

La croyance en un anéantissement final des perdus est basée sur quatre considérations bibliques majeures : 1) la mort, punition du péché; 2) le vocabulaire biblique sur la destruction des méchants; 3) les implications morales du tourment éternel; et 4) les implications cosmiques du tourment éternel.

La mort, punition du péché. L’anéantissement final des pécheurs impénitents est indiqué, premièrement, par le principe biblique fondamental que la punition finale du péché est la mort : « L’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ezéchiel 18.4,20); « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6.23). La punition du péché, bien sûr, comprend non seulement la première mort, que tous expérimentent comme résultat du péché d’Adam, mais aussi ce que la Bible appelle la seconde mort (Apocalypse 20.14; 21.8), qui est la mort finale et irréversible que les pécheurs impénitents expérimenteront. Cela veut dire que le salaire ultime du péché n’est pas le tourment éternel, mais la mort permanente.

La Bible enseigne que la mort est la cessation de la vie. Si nous n’avions pas l’assurance de la résurrection (1 Corinthiens 15.18), la mort serait la fin de notre existence. C’est la résurrection qui fait que la mort n’est pas la fin de la vie mais un sommeil temporaire. Mais on ne ressuscite pas de la seconde mort, car ceux qui l’expérimenteront seront consumés dans « l’étang de feu » (Apocalypse 20.14). Ce sera l’anéantissement final.

Le vocabulaire biblique sur la destruction des méchants. La deuxième raison irrésistible pour croire à l’anéantissement des perdus dans le jugement final est l’ample vocabulaire de destruction utilisé dans la Bible pour décrire la fin des méchants. D’après Basil Atkinson, l’Ancien Testament utilise plus de 25 noms et verbes pour décrire la destruction finale des méchants6.

Plusieurs psaumes, par exemple, décrivent la destruction finale des méchants avec des images frappantes (Psaume 1.3-6; 2.9-12; 11.1-7 ; 34.9-23 ; 58.7-11 ; 69.23-29 ; 145.17,20). Dans le Psaume 37, par exemple, nous lisons que les méchants « se flétrissent comme le gazon vert » (v. 2); ils « seront retranchés… et le méchant n’est plus » (v. 9,10); ils « périssent… ils s’évanouissent en fumée » (v. 20); « les rebelles sont tous anéantis » (v. 38). Le Psaume 1 met en opposition le chemin des justes avec celui des méchants. De ces derniers il dit qui « ne résistent pas au jour du jugement » (v. 5); « ils sont comme la paille que le vent dissipe » (v. 4); « la voie des pécheurs mène à la ruine » (v. 6). Au Psaume 145, David affirme : « L’Eternel garde tous ceux qui l’aiment, et il détruit tous les méchants. » (V. 20.) Cet échantillon de références sur la destruction finale des méchants est en harmonie complète avec l’enseignement du reste des Ecritures.

Les prophètes annoncent fréquemment la destruction finale des méchants dans le contexte du jour eschatologique du Seigneur. Esaïe proclame que « la ruine atteindra tous les rebelles et les pécheurs, et ceux qui abandonnent l’Eternel périront » (Esaïe 1.28). On peut trouver des descriptions similaires dans Sophonie (1.15,17,18) et Osée (13.3).

La dernière page de l’Ancien Testament présente un contraste frappant entre la destinée des croyants et celle des incroyants. Sur ceux qui craignent l’Eternel, « se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes » (Malachie 4.2). Mais pour les incroyants, le jour de l’Eternel « les embrasera… Il ne leur laissera ni racine ni rameau. » (Malachie 4.1).

Le Nouveau Testament suit de près l’Ancien dans la description de la fin des méchants avec des mots et des images indiquant un anéantissement total. Jésus compare la destruction absolue des méchants à l’ivraie qui est liée en gerbes pour être brûlée (Matthieu 13.30, 40), au mauvais poisson qui est rejeté (Matthieu 13.48), aux mauvaises plantes qui sont déracinées (Matthieu 15.13), aux arbres stériles qui sont coupés (Luc 13.7), aux sarments desséchés qui sont brûlés (Jean 15.6), aux vignerons infidèles qui sont détruits (Luc 20.16), au méchant serviteur qui sera mis en pièces (Matthieu 24.51), aux antédiluviens qui furent détruits par le déluge (Luc 17.27), aux gens de Sodome et Gomorrhe qui furent détruits par le feu (Luc 17.29), et enfin aux serviteurs rebelles qui furent tués au retour de leur maître (Luc 19.14,27).

Toutes ces illustrations décrivent de façon imagée la destruction ultime des méchants. Le contraste entre la destinée des sauvés et celle des perdus équivaut à la vie opposée à la destruction.

Un point important n’est pas accepté par ceux qui citent les paroles du Christ sur l’enfer ou le feu de l’enfer (gehenna, Matthieu 5.22, 29, 30; 18.8, 9; 23.15, 33; Marc 9.43, 44, 46-48) pour appuyer leur croyance en un tourment éternel. John Stott remarque : « Le feu lui-même est qualifié “d’éternel” et “d’inextinguible”, mais cela serait très bizarre si ce que l’on y jette se révèle indestructible. Nous nous attendons à l’opposé : cela est consumé pour toujours, et non pas tourmenté pour toujours. C’est donc la fumée (preuve que le feu a fait son travail) qui “monte aux siècles des siècles” (Apocalypse 14.11; cf. 19.3).7 »

La déclaration de Christ sur la géhenne n’indique pas que l’enfer est un lieu de tourment sans fin. Ce qui est éternel ou inextinguible n’est pas la punition mais le feu qui, comme dans le cas de Sodome et Gomorrhe, détruit les méchants de façon complète et permanente, chose qui durera toute l’éternité. La déclaration de Jésus selon laquelle les méchants « iront au châtiment éternel, mais les justes à la vie éternelle » (Matthieu 25.46) est généralement vue comme une preuve que les méchants sont conscients au sein d’une souffrance éternelle. Cette interprétation ignore la différence entre une punition éternelle et punir éternellement. Le mot grec aionios (« éternel ») signifie littéralement « qui dure éternellement » et fait souvent référence à la permanence du résultat plutôt qu’à la continuation d’un processus. Par exemple Jude 7 dit que Sodome et Gomorrhe subirent « la peine d’un feu éternel [aionios] ». Il est évident que le feu qui détruisit les deux villes est éternel non à cause de sa durée mais à cause de ses résultats permanents.

On trouve un autre exemple dans

2 Thessaloniciens 1.9 où Paul, parlant de ceux qui rejettent l’Evangile, dit : « Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force. » Il est évident que la durée de la destruction des méchants ne peut pas être éternelle, car il est difficile d’imaginer un procédé de destruction éternel et sans conclusion. Une destruction présuppose un anéantissement. La destruction des méchants est éternelle non parce que le processus de destruction continue à l’infini mais parce que ses résultats sont permanents.

On ne peut éviter le langage de destruction du livre de l’Apocalypse. Il représente là le moyen utilisé par Dieu pour vaincre l’opposition du mal contre lui-même et contre son peuple. Jean décrit avec des images très vives l’envoi du diable, de la bête, du faux prophète, de la mort, du séjour des morts et de tous les méchants dans l’étang de feu, qui est « la seconde mort » (Apocalypse 21.8; cf. 20.14; 2.11; 20.6).

Les Juifs utilisaient l’expression « seconde mort » pour décrire la mort finale et irréversible. On peut trouver de nombreux exemples dans le Targum, la paraphrase araméenne de l’Ancien Testament. Le Targum dit, par exemple, concernant Esaïe 65.6 : « Leur punition sera dans la géhenne où le feu brûle toute la journée. Voyez ce qui est écrit devant moi : “Je ne leur donnerais pas de répit pendant [leur] vie mais je leur donnerais la punition de leurs transgressions et leurs corps iront à la seconde mort.”8 »

Pour les sauvés, la résurrection marque la récompense d’une seconde vie plus élevée, mais pour les perdus elle marque la rétribution d’une seconde mort définitive. De même qu’il n’y a plus de mort pour les rachetés (Apocalypse 21.4), il n’y a plus de vie pour les perdus (Apocalypse 21.8). La « seconde mort » est donc la mort finale irréversible. Interpréter cette expression de façon différente, comme un tourment éternel et conscient, ou une séparation de Dieu, c’est nier la définition biblique de la mort comme cessation de la vie.

Les implications morales du tourment éternel. Une troisième raison pour croire à l’anéantissement définitif des perdus sont les implications morales inacceptables de la doctrine du tourment éternel. La notion que Dieu torture délibérément des pécheurs pendant les siècles sans fin de l’éternité est complètement incompatible avec la révélation biblique d’un Dieu d’amour infini. Un Dieu qui inflige une torture sans fin à ses créatures, quelle que soit la gravité de leurs péchés, ne peut être le Père aimant que nous révéla Jésus-Christ.

Est-ce que Dieu a deux visages  ? Est-il d’un côté miséricordieux sans limite et de l’autre d’une cruauté insatiable ? Peut-il tant aimer les pécheurs qu’il envoya son Fils pour les sauver, et cependant tant haïr les pécheurs impénitents qu’il les soumet à un tourment cruel sans fin ? Peut-on légitimement louer Dieu pour sa bonté, s’il tourmente les pécheurs pendant toute l’éternité  ? L’intuition morale que Dieu a mise dans notre conscience ne peut accepter la cruauté d’une divinité qui soumet les pécheurs à un tourment sans fin. La justice divine ne peut pas exiger une punition éternelle de souffrance éternelle pour des péchés limités dans le temps. De plus, un tourment éternel et conscient est contraire à la vision biblique de justice car une telle punition créerait une disproportion considérable entre les péchés commis pendant la durée d’une vie et leur punition durant toute l’éternité. John Stott demande : « Est-ce qu’il n’y aurait pas alors une disproportion énorme entre des péchés consciemment commis dans le temps et un tourment consciemment vécu pendant l’éternité ? Je ne minimise pas la gravité du péché en tant que rébellion contre Dieu, notre Créateur, mais je demande si “un tourment éternel et conscient” est compatible avec la révélation biblique de justice divine9. »

Les implications cosmiques d’un éternel tourment. Une quatrième et dernière raison pour croire à l’anéantissement des perdus est que ce tourment éternel présuppose une dualité cosmique éternelle. Le ciel et l’enfer, le bonheur et la douleur, le bien et le mal continueraient à exister parallèlement pour toujours. Il est impossible de réconcilier cette vue avec la vision prophétique d’une nouvelle terre sur laquelle il n’y aura plus « ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21.4). Comment le cri et la douleur peuvent-ils être oubliés si l’agonie et l’angoisse des perdus sont des éléments permanents du nouvel ordre des choses  ?

La présence d’innombrables millions de gens souffrant éternellement d’un tourment atroce, même s’ils étaient très loin du camp des sauvés, ne pourrait servir qu’à détruire la paix et le bonheur du nouveau monde. La nouvelle création serait imparfaite dès le premier jour, puisque les pécheurs demeureraient une réalité éternelle dans l’univers de Dieu.

Le but du plan du salut est de finalement extirper la présence du péché et des pécheurs de ce monde. C’est uniquement si les pécheurs, Satan et les démons sont finalement consumés dans l’étang de feu et disparaissent dans la seconde mort que nous pouvons dire que la mission rédemptrice du Christ a été accomplie. Un tourment éternel jetterait une ombre permanente sur la nouvelle création.

Notre temps a désespérément besoin d’apprendre la crainte de Dieu, et c’est l’une des raisons de prêcher le jugement et la punition définitive. Nous devons avertir les gens que ceux qui rejettent finalement les principes de vie du Christ et la provision de salut expérimenteront un jugement affreux et « auront pour châtiment une ruine éternelle » (2 Thessaloniciens 1.9). Nous devons proclamer avec assurance la grande différence entre la vie éternelle et la destruction permanente. Retrouver la vision biblique du jugement dernier peut délier la langue des prédicateurs, car ils peuvent alors prêcher cette doctrine vitale sans peur de dépeindre Dieu comme un monstre.

Samuele Bacchiocchi (Ph. D., Pontificia Universita Gregoriana) est professeur de religion à Andrews University, Berrien Springs, Michigan, U.S.A. Cet article est basé sur un chapitre de son nouveau livre Immortality or Resurrection ? A Biblical Study on Human Nature and Destiny (Biblical Perspectives, Berrien Springs, Michigan : 1997). Son adresse : 4990 Appian Way; Berrien Springs, Michigan 49103; U.S.A.

Notes et références

*Les versets bibliques cités sont tirés de la version Louis Segond, 1978.

1.   Pour une étude de recherches récentes sur la nature de l’enfer, voir Samuele Bacchiocchi, Immortality or Resurrection ? A Biblical Study on Human Nature and Destiny (Berrien Springs, Mich. : Biblical Perspectives, 1997), p. 193-248.

2.   Voir William V. Crockett, « The Metaphorical View », dans William Crockett, éd., Four Views of Hell (Grand Rapids, Mich. : Zondervan, 1992), p. 43-81.

3.   Billy Graham, « There Is a Real Hell », Decision 25 (Juillet-août 1984), p. 2. Ailleurs, Graham pose la question suivante : « Se pourrait-il que le feu, dont Jésus parle, soit comme une éternelle recherche de Dieu, une recherche qui ne s’arrêtera jamais ? Ceci, effectivement pourrait être l’enfer. Etre loin de Dieu pour toujours, séparé de sa présence. » Voir The Challenge : Sermons From Madison Square Garden (Garden City, N. Y. : Doubleday, 1969), p. 75.

4.   Crockett, p. 61.

5.   Basil F. C. Atkinson, Life and Immortality : An Examination of the Nature and Meaning of Life and Death as They Are Revealed in the Scriptures (Taunton, England : E. Goodman, sans date), p. 85, 86.

6.   Id.

7.   John Stott et David L. Edwards, Essentials : A Liberal-Evangelistical Dialogue (London : Hodder et Stoughton, 1988), p. 316.

8.   M. McNamara, The New Testament and the Palestinian Targum to the Pentateuch (New York : Pontifical Biblical Institute, 1978), p. 123.

9.   Stott et Edwards, Essentials, p. 318, 319.

- Samuele Bacchiocchi




J'ai lu votre texte sur l'enfer vu comme un anéantissement. Le raisonnement se tient en lui-même, la difficulté vient toujours à savoir quel sens donné aux termes employés dans la Bible. Le danger de se tromper par de faux raisonnements est toujours présent, nous rappelle Ja.1:22.

Concernant l'anéantissement total, je vois mal si c'est le cas, comment Satan a pu rejoindre la bête et le faux prophète dans l'étang de feu mille ans plus tard, si ces derniers y avaient été consumés instantanément. Au contraire, il est écrit qu'ils y sont jetés vivants et qu'ils s'y sont tourmentés, alors il faut bien qu'ils y soient encore vivants pour être tourmentés. Quelqu'un de détruit ne peut être tourmenté, ne peut grincer des dents, ni pleurer.

Apocalypse 19:20  Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre.

Mille ans plus tard de tourments pour la bête et le faux prophète, Satan va les rejoindre pour y être tourmenté lui aussi.... comme anéantissement, on a vu mieux !t être tourmenté, ne peut grincer des dents, ni pleurer.

Ap.20:10  Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.

Qu'en pensez-vous ?

En passant, à cause de ces mêmes passages et après mûres réflexions, je vous rejoins en étant aussi suspicieux du témoignage du sincère monsieur Wiese, car il rapporte qu'un démon l'a attaqué en enfer. Le diable et les démons seront tourmentés en enfer, ils n'y seront pas comme des maîtres torturant des damnés, l'enfer n'est pas le royaume du diable - ça vient de la pensée grecque platonique de l'enfer -  mais ils seront tourmentés comme des damnés eux-aussi.

Compteur installé le 24 mai 2021

Nombre de visites - 1






Pour vous préparer à rencontrer Dieu,

voici les 5 pas vers le ciel









email Croixsens Net sur

Vous êtes sur la page :



Et vous êtes arrivé de la page :


Cliquez ici pour y retourner

 
   
 



Nous sommes jeudi 28 mars 2024



À partir de la dernière publication

Courtes vidéos d'enseignement de moins d'une minute

Méditations et enseignements écrits



  1. À qui Dieu a-t-il donné son Fils unique ?

  2. Les perdus verront-ils Dieu au jugement dernier avant de recevoir leur condamnation ?

  3. Message pour les couples en difficulté

  4. Le glorieux plan de Dieu pour l’humanité

  5. Satan s'était grandement limité dans son activité quand il était entré en Juda

  6. Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu

  7. Le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu

  8. Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi

  9. Honorer son père et son mère, c'est différent de ce qu'on pense habituellement

  10. Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux

  11. Vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous

  12. Cette femme a fait ce qu'elle pouvait

  13. La première parole prononcée par Jésus après son incarnation

  14. Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue.

  15. Un temps est fixé par Dieu pour rétablir le royaume en Israel avec Jésus comme roi

  16. Quelques réflexions apportant des précisions sur l'apotolat, entre autres

  17. Le biais de confirmation peut nous causer de graves problèmes !

  18. Le lac de feu, allégorique ou réel ?

  19. Quelle est la plus grande manifestation de l’amour ?

  20. Le lac de feu, allégorique ou réel ?

  21. Il ne suffit pas d'appeler Jésus "Seigneur"

  22. 5 secrets des personnes qui font la différence

  23. Le Nouveau Testament ne débute pas où on le place dans la Bible

  24. La chute de l'apôtre Judas n'était pas irrémédiable

  25. De qui vient la maladie?

  26. Se réjouir du malheur des autres ne restera pas impuni

  27. La compassion pousse à l'action

  28. Tous les chrétiens qui se suicident vont-ils en enfer?

  29. Le jeûne est un temps de préparation et d'édification

  30. La nouvelle prêtrise

  31. Jésus donne le bon exemple de leadership

  32. Le pardon disponible pour TOUTES nos fautes

  33. Dieu ne change pas, la manière d'obtenir son pardon non plus

  34. L'omnipresence de Dieu

  35. L'omniscience de Dieu

  36. Crois que la grâce du pardon et du rétablissement est encore disponible pour toi

  37. Les lévites, application dans la nouvelle alliance

  38. La Bible enseigne-t-elle qu'on devrait être pardonné et guéri à notre conversion ?

  39. Dieu crée les humains entièrement dès leur conception

  40. Sermon apporté à des funérailles d'une personne chrétienne

  41. Possède des biens mais ne les laisse pas te posséder !

  42. Que faire quand ton enfant est victime d'intimidation à l'école ?

  43. Le pardon n'efface pas les conséquences des mauvais choix

  44. Pourquoi le Saint-Esprit devait descendre sur Jésus alors qu'il avait déjà le Saint-Esprit ?

  45. Le messager intercesseur qui interprète la parole de Dieu en faveur des hommes

  46. Dieu est sensible aux larmes de ses enfants qui crient à lui avec foi

  47. Que celui qui ne veut pas travailler qu'il ne mange pas !

  48. L'intercession dans la pensée grecque biblique

  49. Voir les choses du bon côté, c'est meilleur pour le moral !

  50. L'humilité impressionnante de Jésus

  51. Docile et béni !

  52. Qu'est-ce qui nous distingue des démons ?

  53. Les anges transportent les âmes vers leur destinée éternelle

  54. Est-ce que Jésus décrit la grande tribulation dans Matthieu 24 ?

  55. Persévérer dans la foi pour expérimenter des signes, des miracles et des prodiges

  56. Comment faire des exploits dans le repos et triompher durant toute l'année

  57. Le repos bien mérité après le travail efficace

  58. Dieu peut-il demander à quelqu'un qui est déjà en manque de donner ?

  59. Vous êtes le fournisseur de votre foi !

  60. Que signifie l'expression d'entrer pleinement dans le royaume de Dieu ?

  61. Voir la face de Dieu

  62. Si le parler en langue est disponible pour tous, qu'est-ce qui bloque chez ceux qui veulent le pratiquer ?

  63. Ton point fort n'est pas infaillible

  64. Parler en langue, c'est bénir Dieu !

  65. Comment Jean peut-il utiliser le serpent comme analogie en parlant de Jésus ?

  66. On peut avoir tort sur toute la ligne tout en ayant raison !

  67. Que signifie lier et délier dans le langage biblique ?

  68. La victoire sur le péché par la plénitude du Saint-Esprit

  69. Démétrius, le bon et la brute qui était méchante !

  70. Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

  71. Que signifie porter du fruit pour le Seigneur ?

  72. Bénissez afin d’hériter de la bénédiction

  73. Que signifie «Sanctifiez dans vos coeurs Christ le Seigneur» ?

  74. Qu'est-ce qu'un marchepied et quels sont ses significations allégoriques ?

  75. Dieu a apprécié l’offrande de Abel, mais pas de Cain, pourquoi ?

  76. Est-ce la coupe de la colère de Dieu que Jésus était appelé à boire ?

  77. L’araméen est la langue originelle du peuple de Dieu et non l’hébreu

  78. La Réforme a commencé à la croix, bien avant Martin Luther

  79. Message à l’Afrique et aux pays émergents dans le monde

  80. Les plus braves peuvent avoir des peurs

  81. L'intelligence va te mener au succès

  82. Est-ce que Jésus a eu besoin d'être élevé jusqu'à la perfection ?

  83. Pourquoi Eve n’a-t-elle pas trouvé bizarre qu’un serpent discute avec elle ?

  84. La valeur précieuse accordée au travail bien fait

  85. Qu’est-ce qui donne de la valeur à une chose ?

  86. Un seul écart du roi David ?

  87. En quoi consiste le mystère de la piété ?

  88. Suis-moi et laisse à ceux qui sont morts le soin d'enterrer leurs morts - Une parole de Jésus perçue comme dure

  89. Dieu a promis une vie bénie, pas une vie facile !

  90. Le premier miracle de Jésus a été de rendre un pauvre riche !

  91. La façon que Dieu considère la mort elle est différente de la perception humaine

  92. La manifestation de la guérison

  93. Qu’est-ce que Jésus fait au ciel présentement?

  94. Pourquoi l'apôtre Paul parle de faire reproche devant tous à ceux qui pèchent dans (1Timothée 5:20) pendant que Jésus Lui-même dans (Matthieu 18:15-17) parle d'un processus qui doit commencer d'abord de un à un ?

  95. La réussite du chrétien

  96. Un chrétien charnel peut-il hériter du royaume de Dieu ?

  97. Pourquoi appelle-t-on aussi frères ou soeurs les personnes qui vivent en concubinage?

  98. Dans l'Ancien Testament, le Saint-Esprit habitait-il dans tous les croyants qui vivaient à l'époque ou sur seulement quelques-uns ?

  99. Qu'est-ce qu'on mérite ?

  100. Comment se comporter avec un pasteur qui a commis l'adultère mais qui s'est repenti ensuite de son péché ?

  101. Comment définir l'héritage du royaume de Dieu ?

  102. La fausse science contredit la règle de la vérité

  103. L'effort béni

  104. Revêtir le Seigneur Jésus-Christ comme costume de super héros

  105. Pourquoi Dieu a-t-il permis le mal ?

  106. Comment reconnaître l'action du Saint-Esprit en nous? Comment savoir si nous sommes remplis du Saint-Esprit?

  107. Priscille, une enseignante qui collaborait avec Paul

  108. Choisir entre marcher par la vue ou marcher par la foi

  109. La VALEUR est déterminée par le prix payé

  110. Les anges ne sont pas omniscients ni omniprésents

  111. Pardon vis-à-vis Dieu et vis-à-vis les hommes

  112. Besoin de gens remplis de compassion

  113. Venez avec moi, dans un endroit isolé et vous prendrez un peu de repos

  114. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu

  115. 4 choses qui étouffent la parole de Dieu et l'empêchent de porter du fruit

  116. Distinction entre la louange et l'adoration

  117. Mourir à soi-même au quotidien ?

  118. Crime grave et pardonnable

  119. Le pouvoir transformateur du sel

  120. Sans résurrection, nous sommes les plus malheureux des hommes

  121. Jugement sévère pour ceux qui prennent le repas du Seigneur indignement

  122. L'interprétation des langues ne signifie pas nécessairement la traduction des langues

  123. Dieu et Mamon peuvent rendre prospères mais sont incompatibles

  124. Un chrétien peut-il s'armer pour se défendre en allant à l'église ?

  125. Le Seigneur Jésus est pour le corps

  126. Comment gérer nos fautes que nous rappelle notre conscience ?

  127. Le mal atteint-il le juste ou pas ?

  128. Progression grâce à la Parole et l'unité sous l'autorité établie par Dieu

  129. J'aime la définition théologique de Paul

  130. La mort c’est la séparation, la vie c’est la communion

  131. Nous sommes tous des influenceurs, on nous regarde !

  132. Peut-on expérimenter le surnaturel sans parler en langue ?

  133. Savais-tu que tu peux te sauver toi-même et les autres ?

  134. La foi du paresseux

  135. L'appel de Paul par Jésus pour le ministère apostolique

  136. Dans quel sens doit-on comprendre que Jésus est le Fils unique de Dieu ?

  137. Se marier ou pas avec un prétendant qui ne maîtrise pas sa colère ?

  138. Développement du don de guérison dans la vie de Pierre

  139. La direction donnée au leader

  140. Le séjour des morts en trois parties

  141. La vision donnée au leader, l'unité d'esprit aux collaborateurs

  142. Hommes de Dieu qui se mettent à genoux pour prier

  143. Dans sa souffrance, Job ne subissait pas la colère de Dieu, Jésus non plus

  144. Est-ce que Simon le magicien s'est repenti suite à la réprimande de l'apôtre Pierre ?

  145. Consécration d'Aaron à la prêtrise

  146. Un couple marié peut-il avoir des relations sexuelles pendant un temps de jeûne et prière ?

  147. La peine de mort exigée pour les kidnappeurs dans la loi de Moïse

  148. Une mort PRÉMÉDITÉE traitée différemment d’une mort ACCIDENTELLE selon la loi de Moïse

  149. Faux témoignage versus mensonge

  150. Parlez en bien et non en vain du nom de Dieu le Père

  151. Il n'y a pas de comptabilité dans l'amour

  152. La plus grave erreur de David déboucha sur la manifestation d'une grâce extrême

  153. Trois raisons de veiller et prier

  154. Vent contraire

Plus de 2000 autres textes sont disponibles en cliquant sur les thèmes dans la colonne à votre gauche vers le haut de cette page.

VIDÉO du mois - message apporté lors de la nuit de prière

Faire un don
Devenez partenaire
de Croixsens.net
Cliquez ci-dessous
pour faire un don
avec PAYPAL

ou cliquez ici
pour faire un chèque.