Un homme lui dit: "Votre seul est espoir est dans le Sauveur.
Il a un pouvoir miraculeux comme personne d'autre".
Elle lui amena le bébé, s'agenouilla et
pria: "S'il vous plaît, ressuscitez mon enfant".
Il répondit: "Avec joie, mais seulement si vous
m'apportez un peu de sel".
Le sel était facile à trouver et elle se
mit à courir. Mais il cria: "Le sel doit venir d'une maison dans
laquelle personne n'est mort".
"Très bien, très bien!", répondit-elle.
A toutes les portes où elle frappait, on lui donnait
volontiers du sel. Mais quand elle demandait s'il y avait eu un décès
dans la famille, on lui disait toujours: "Je suis désolé,
oui. Mon père ... ou mon épouse ... ou mon enfant est mort".
Elle pleurait avec chacun de ceux qui lui donnaient une
réponse car elle savait maintenant quel chagrin cause la perte d'un
parent. Elle les réconfortait et trouvait le réconfort dans
la consolation qu'elle donnait aux autres.
A la fin, elle revint vers le Sauveur et lui dit: "Merci
de ce que vous m'avez appris. Je rendrai le corps de mon enfant à
la terre. Soyez loué vous qui lui donnez et à chacun la vie
éternelle".
Pourquoi souffrir n'est pas la bonne question. Il n'existe
pas de bonnes réponses aux mauvaises questions. Demandez plutôt:
"Que puis-je faire de mon chagrin? Comment puis-je l'utiliser pour devenir
plus aimant et plus compréhensif à l'égard des autres?
La compassion leur fera sans doute plus de bien que des explications théologiques".
Quant au reste, acceptez ce que Jésus à
dit à Pierre: "Vous ne comprenez pas ce que je fais maintenant,
mais vous le saurez après".