Personne d'autre que vous n'a le pouvoir de vous rendre malheureux. Ce pouvoir n'appartient qu'à vous. Ce sont vos pensées qui vous rendent malheureux. Il arrive cependant qu'un anxieux ne puisse pas cerner l'origine de son anxiété.
Le terme d'anxieux recouvre un grand nombre de comportements, comprenant aussi bien une activité cognitive (comme se faire du souci, se tracasser, être obsédé), que des caractères physiologiques propres au stress (bouche sèche, transpiration, battements rapides du coeur, respiration rapide, étourdissements, éblouissements, tremblements, muscles tendus). On définit habituellement l'anxiété comme une crainte en l'absence de danger. Il est totalement improbable
que l'événement redouté par une personne ait l'effet attendu.
L'anxiété c'est:
1. La crainte en l'absence de danger réel.
2. Une surestimation de la probabilité du danger et une exagération de son aspect terrible.
3. L'imagination de résultats négatifs.
La plupart des cas d'anxiété sont reliés à quatre craintes :
1. Faire des fautes en public.
2. Déranger ou fâcher les autres.
3. Perdre l'amour.
4. La douleur physique et la mort.
Ces craintes sont exagérées et souvent déplacées. En fait, c'est vous qui créez l'anxiété, et non les situations ou les événements. Vous introduisez l'anxiété en pensant que quelque chose est terrible.
Que signifie cet adjectif ? Habituellement quelque chose de bien pire que ce que vous pensez pouvoir endurer. Vous
vous dites que le « terrible » est au-delà de l'endurance humaine, pire que tout ce qui existe sur terre. En vérité,
il n'existe rien de ce genre. C'est aussi selon vous, quelque chose qui ne devrait pas exister. C'est terrible, donc cela ne doit pas exister, ceci est aussi une fausse conviction.
Les événements inopportuns, ennuyeux, malheureux, désagréables, existeront toujours. En revanche, c'est vous qui contrôlez vos propres sentiments. La pensée engendre le sentiment. Vous ne vous débarrasserez jamais de tout
ce qui est déplaisant autour de vous, mais vous pouvez acquérir des techniques qui vous aideront à y faire face avec efficacité. L'erreur, c'est de croire que la vie devrait être tout rose et sans problèmes; cela vous rendra malheureux. Avec ces idées en tête, vous chercherez à éviter ou à fuir les problèmes au lieu des vaincre.
Jésus nous dit très clairement que nous rencontrerons des choses négatives et qu'il y aura des problèmes, des épreuves et des tentations de toutes sortes... mais il nous a dit, triomphant :
«Prenez courage, j'ai
vaincu le monde !» Jn.16:33
C'est en demeurant dans cette vérité merveilleuse que nous serons libérés d'une anxiété
paralysante : en Christ, nous sommes sauvés, aimés, protégés et gardés, et destinés à la gloire éternelle. Vous débarrasser de votre anxiété signifie:
1. Minimiser le danger que vous pensez courir (Souvenez-vous que vos craintes sont exagérées).
2. Prendre conscience que c'est vous qui créez votre anxiété (Vous créez vos propres fausses convictions).
3. Contester ces pensées, les combattre. «Est-ce que c'est aussi terrible que je le pense ?»
4. Remplacer ces erreurs par la vérité. Ne vous souciez pas de votre faiblesse présumée. Jésus a dit: «Ma puissance se manifeste pleinement quand tu es faible» 2Co.12:9
Voici quelques paroles que vous pouvez opposer à ces mensonges : 2Co.4:17, Lu.10:19, Lu.11:9, Ja.4:7, 1Jn.4:4, Es.40:31
- WILLIAM BACKUS extraits de «CHANGER POUR MIEUX VIVRE» Être vrai avec soi-même - un point de vue biblique
Remets ton sort à l'Eternel, et il te soutiendra, (Psaumes 55:22)
Le souci, même entretenu pour des raisons légitimes, s'il est alimenté à l'excès, a dans sa nature le péché. La règle pour éviter l'inquiétude anxieuse est instamment recommandée par notre Sauveur, rappelée encore et encore; elle est réitérée par les apôtres; et elle est une règle qui ne peut pas être négligée sans déboucher sur la transgression: car l'essence même de l'inquiétude anxieuse est d'imaginer que nous sommes plus sages que Dieu, et la confiance en nous-mêmes au lieu de la placer en celui qui a entrepris d'agir pour nous. Nous essayons de penser que ce que nous imaginons, lui l'oubliera; nous oeuvrons à prendre sur nous-mêmes notre fardeau de lassitude, comme s'il était incapable ou ne voulait pas le prendre pour nous. Maintenant cette désobéissance à cette règle évidente, cette incrédulité à sa parole, cette présomption de vouloir empiéter sur son terrain, est totalement coupable. Encore plus que ceci, l'inquiétude anxieuse conduit souvent à des actes de péché. Celui qui ne peut pas calmement déposer ses affaires dans la main de Dieu, mais qui veut porter son propre fardeau, sera très probablement tenté d'employer des moyens erronés pour s'en sortir. Ce péché conduit à l'abandon de Dieu comme notre conseiller, et à avoir recourt à la sagesse humaine par substitution. Ceci équivaut à "aller vers les citernes crevassées", au lieu de la "source", un péché qui était retenu contre Israël autrefois. L'anxiété nous fait douter de la bonté de Dieu, et ainsi notre amour pour lui se refroidit; nous éprouvons de la méfiance, et ainsi nous attristons l'Esprit de Dieu. Ainsi le manque de confiance en Dieu conduit à nous égarer loin de lui; mais si à travers la simple foi dans sa promesse nous rejetons chaque fardeau qui nous vient, sur lui, et "ne nous inquiétons de rien" par ce qu'il entreprend de prendre soin de nous, cela nous gardera près de lui, et nous fortifiera contre la tentation. Tu garderas dans une parfaite paix celui dont l'Esprit repose sur toi, parce qu'il se confie en toi.
- Charles Spurgeon