Décision historique sur la légalisation de l'avortement aux États-Unis
Abraham Lincoln,
pointant la Bible, a écrit: «tout ce qui est bon venant du
Sauveur du monde est communiqué à travers ce Livre; sans
ce Livre nous ne pourrions distinguer le bien du mal. Tout ce qui est
désirable pour l'homme est contenu en lui.»
Aujourd'hui, par contraste, nous
nous tournons vers la science médicale et la technologie. Les docteurs
sont devenus les nouveaux grands prêtres de la culture Américaine,
remplaçant les leaders spirituels du passé.
Quand la cour suprême a considéré la cause de
Roe vs Wade en 1973 à propos du droit à l'avortement, sa décision a tourné presque exclusivement
sur le témoignage de certains docteurs pour dire à la cour
si les bébés dans le ventre de leur mère devaient
être considérés comme des êtres humains. S'ils
l'étaient, les foetus devaient se faire accorder les droits inaliénables
que nous octroyons à tout être humain.
Sur ce point clef les docteurs ont
vacillé. La possession d'une âme ne peut être prouvée
puisqu'il n'y a aucune évidence physique pour montrer qu'un foetus
a une âme ou qu'il a été créé à
l'image de Dieu. (Cela ne peut être prouvé non plus, bien
sûr, pour un être humain adulte).
Richard Neuhas écrit: «Pour
la première fois... il fut explicitement affirmé qu'il était
possible de s'adresser à ces questions de la plus haute importance
sans se recommander à la tradition judéo-chrétienne...
Pour la première fois dans la jurisprudence Américaine, la
cour suprême a explicitement exclu la philosophie, les éthiques
et la religion comme des facteurs dans sa délibération».
Parmi les membres de la cour suprême
imbus de la nouvelle vision du monde, la question tournait autour du développement
physique du foetus. La grossesse était divisée en trois trimestres,
avec l'idée que le foetus ressemblait plus à un homme et
était plus «viable» avec chaque mois qui passait. Parce
que la cour avait approché cette question dans une direction physique
plutôt que spirituelle, elle a décidé que la grossesse
pouvait être légalement interrompue jusqu'au moment de la
naissance (quoique l'interruption de la grossesse était découragée
sous certaines circonstances dans le dernier trimestre). Les circonstances
qui indiqueraient un avortement devaient être déterminées
par les médecins.
Seulement à partir de la
naissance, (aux yeux de la société), le foetus devient un
être humain qui mérite notre protection. Les docteurs sont
devenus de puissants courtiers détenant le pouvoir de vie et
de mort auprès de millions d'Américains pas encore nés
- une puissance que les docteurs se battaient pour avoir quand ils ont
témoigné durant le procès de Roe vs Wade.
Citons David C. Reardon: «Ce
que la cour a soutenu c'est que ce choix n'était pas inhérent
à la femme, mais celui du médecin qui décidait librement
de traiter sa patiente de quelque manière qu'il jugeait bonne. Seulement
le docteur personnel de la femme, la cour a insisté, est qualifié
pour déterminer ses «besoins de santé»... La
cour a placé peu ou pas d'accent sur le choix de la femme, mais
a insisté que la décision sans appel «est en soi, et primordialement,
une décision médicale, et que la responsabilité de
base doit demeurer avec le docteur.»
- Zeb Bradford Long et Douglas McMurry
«Collapsing the brass heaven» traduit par Le webmestre
Témoignage d'une mère face à la décision de se faire avorter
En
1983, je suis tombée enceinte, alors que j’avais déjà
deux enfants de 6 et 5 ans. Un oubli de pilule, et « l’accident »
s’était produit. Mes deux enfants étaient trop petits, je
ne me sentais pas la force d’en avoir un troisième.
Je me sentais même farouchement opposée à l’idée
d’avoir ce bébé. J’en parlais à mon mari qui sentit
intensément mon aversion, et qui accepta l’avortement que je lui proposais.
Nous primes rendez-vous à la maternité afin que je subisse une
IVG (interruption volontaire de grossesse). Le gynécologue qui me reçut, après un examen,
doutait que je sois encore dans les délais légaux pour un
avortement, il me demanda donc de passer une échographie pour voir
la taille de l’embryon.
Je dus attendre deux jours, avant l’autre rendez-vous, deux jours où
la panique me saisit, je ne voulais pas de cet enfant, cela m’horrifiait,
je refusais de le mettre au monde.
J’étais désespérée d’être enceinte à nouveau,
je m’en voulais de cet oubli, ou je m’en voulais de ne pas m’être
aperçue plus tôt de mon état, si jamais il s’avérait
que l’embryon était trop âgé pour une interruption de grossesse.
Le jour du rendez-vous à l’échographie arriva enfin. Fait curieux,
le médecin qui pratiqua l’échographie ne semblait pas au courant
de mon désir d’interruption, et agissait envers moi comme si j’étais
une future maman, pourtant cela devait être précisé
dans mon dossier. Donc, il commença à m’expliquer ce qu’il
voyait ; évidemment, je regardais cela du coin de l’oeil, sans beaucoup d’intérêt.
Pourtant à un moment bien précis il attira mon attention. Voilà,
tenez, regardez, on voit bien la forme de la tête - moi je ne voyais
rien qu’une espèce de têtard flottant dans un liquide. Néanmoins,
il s’est passé quelque chose en moi, je me suis mise à aimer
ce petit têtard et même j’ai ressenti une immense plénitude
à l’idée de le savoir en moi.
Après l’examen complété, le médecin me rassura que je n’étais
enceinte que de 4 semaines et que je n’avais pas dépassé
les délais légaux. Il me remit les clichés de l’échographie,
et de retour à la maison, je les regardais longuement, sans rien
dire. Sans cesse, je les ressortais pour contempler le petit têtard;-)
Lorsque je retournais chez le gynécologue, le lendemain, je lui annonçais
que je désirais garder mon bébé. Mon mari me lança
un regard de surprise, ma décision était arrivée si
subitement, je ne lui en avais même parlé, mais je ne pouvais
tout simplement pas faire ça.
Bien entendu, il en fut heureux.
Elle s’appelle Julia, elle vient d’avoir 18 ans et elle est un soleil dans ma vie.
C’est l’expérience la plus heureuse d’un manque de contraception, pour
le reste, je ne porte aucun jugement.
Affectueusement en Christ
Christine
Bob et Pam Tebow sont des missionnaires. Ils vivaient aux Philippines quand Tim fut conçu. Bob, un homme grand et mince avec les cheveux blanchis par le soleil raconte, "Je prêchais dans les montagnes de Mindanao et j'ai prié ainsi: Dieu, si u veux un autre prêcheur dans cette partie du monde, donne-moi un Timmy. Donne-moi un fils et je vais l'élever pour qu'il soit un prédicateur." (Dans la Bible, l'apôtre Paul écrit uen couple de lettres à un prédicateur du nom de Timothée.) "Et ce soir-là, j'ai demandé à Dieu de me donner Timmy par son nom". Pam, la mère de Tim Tebow, s'était fait recommander par des médecins d'interrompre une grossesse jugée dangereuse.
Celle-ci a fait fi des recommandations des médecins et c'est ainsi qu'est né son cinquième enfant, Tim, né le 14 aout 1987 à Manille, Philippines.
Tim Tebow est un quart-arrière jouant pour les Gators de la Floride dans la NCAA, il a remporté le trophée Heisman remis au meilleur joueur de football universitaire des États-Unis en 2009.
Blessures causées par l'avortement
De nombreuses recherches cherchent à déterminer le degré de conscience des
bébés lorsqu'ils viennent au monde. Que savent-ils au moment de leur naissance ?
Comment organisent-ils et intègrent-ils cette connaissance dans les premières années
de leur vie ?
Même s'il n'existe pas de réponse définitive, il semble que bébé en sait beaucoup plus
qu'on ne le croit communément. il voit, il entend, il comprend. Il est génétiquement
programmé se lier d'amitié avec tout adulte qui prendra soin de lui.
Longtemps avant de s'exprimer par la parole, le nouveau-né pense, apprend et
mémorise. L'intellect est à l'oeuvre bien avant l'apprentissage du langage. La
perception, le classement en catégories ne sont pas dépendants du langage. Avant la
Parole, l'enfant dispose des formes, des couleurs, des odeurs et de tout un système
de relations à autrui. Jusqu'où peut-on repousser les frontières de la mémoire ? un
article du Times sur le sujet affirmait qu'il était possible de remonter au-delà de la
naissance. Le Dr Thomas Verny, neurologue et psychiatre
canadien, défend la thèse d'une mémoire prénatale.
P.16 Dans une étude sérieuse, portant sur 2000 femmes, le Dr. Monika Lukesch de
l'université de Francfort montre la relation qui existe entre l'attitude de la mère à
l'égard de son bébé pendant la grossesse et la façon qu'il se présente à la naissance.
La qualité des relations conjugales semble jouer également un rôle décisif sur la vie de
l'enfant à naître.
Le Dr. Rottmann de l'université de Salzbourg en arrive aix mêmes conclusions: il
démontre que le foetus est capable d'une diversification très subtile d'émotions.
La Bible nous donne l'exemple de marie qui, enceinte, se rend auprès de sa cousine
Élisabeth.
David Seamands «La guérison des souvenirs»:
Mon péché, ton péché
Néhémie et Esdras étaient des hommes justes. Vous pouvez être une personne juste
qui n'est pas impliquée de manière directe avec les vices présent dans cette nation.
Mais aucune tentation n'est pas commune à l'humanité 1Co.10:13. Nous pouvons tous
nous identifier avec les racines de chaque péché Ro.3:23.
Prenez, par exemple, le sang innocent répandu dans l'acte de l'avortement. Vous
pouvez n'avoir jamais participer à un avortement, nous nous sommes tous coupables
des péchés à la racine qui ont donné place à une telle activité. Je peux penser à 5
racines communes qui conduisent à l'avortement: la convoitise, l'amour du confort,
l'amour de l'argent, le rejet et l'incrédulité.
- La convoitise, parce qu'elle est souvent le contexte pour la conception
irresponsable.
- L'amour du confort, parce que la décision d'avorter est souvent faite pour éviter
l'inconfort de la grossesse.
- L'amour de l'argent, à cause du choix d'éviter le sacrifice financier même au prix
d'une vie humaine.
- Le rejet, à cause de sa peur du rejet par la société ou son ami de coeur, la solution
d'une femme est en fait de rejeter l'enfant qui se trouve dans son sein.
- L'incrédulité, parce que nous mettons de côté l'existence d'un Dieu juste qui va
sûrement honoré une décision difficile mais juste. La voix de l'incrédule conclut: «Si
j'ai ce bébé, cela va ruiner toute ma vie!»
Voici les luttes communes à nous tous et elles illustrent, par conséquent, le besoin
d'une identification honnête avec les péchés de notre nation quand nous nous tenons
sur la brèche, Ez.22:30 demandant la miséricorde de Dieu.
Conflit idéologique
Pr.1:20-21
L'humanité est déchue et a besoin de Dieu, mais relativement peu de personnes
sont consciemment méchantes. La plupart des gens se voient eux-mêmes comme
ayant au moins quelques vertus. De plus, la plupart des gens honorent certaines vertus
qu'ils ne possèdent pas eux-mêmes.
Par exemple, l'affrontement au sujet de l'avortement. J'en suis venu à appeler ce conflit
«la miséricorde et la justice versus la miséricorde et la justice.»
Les partisans des droits à l'avortement ne se voient certainement pas eux-mêmes
comme étant méchants. Ils se voient eux-mêmes comme des humanistes
compatissants concernés par la pauvre qualité de vie expérimentée par les enfants et
les femmes rejetés. Cependant, quand un protestataire chrétien brandit une pancarte
qui accuse les partisans des droits à l'avortement comme sanctionnant le meurtre, ce
chrétien est en train d'affirmer une vérité morale. Le défi qui nous fait face c'est de
communiquer la vérité sans juger l'individu; soutenir des standards sans prendre des
patrons sataniques de condamnation et d'accusation.
Les gens en faveur de l'avortement vivent selon leur propre code moral. C'est un code
dérivé d'une vision du monde mécanique, déterministe et athée, mais elle est
néanmoins perçue comme étant empreinte d'amour et juste. P.239 Il est par
conséquent impératif que vous et moi voyons et approuvions les qualités louables à
l'intérieur de l'idéologie de nos opposants, pour dénoncer les faussetés et en même
temps honorer les gens qui recherchent la justice et l'amour, pour «respecter ce qui est
correct aux yeux de tous les hommes» Ro.12:17.
John Dawson: «Guérison des blessures d'Amérique»:
Position différente sur l'avortement
L'avortement comme tel n'est pas discuté dans la Bible, donc toute explication à
savoir si c'était légiféré ou commenté est spéculative. Une possibilité est que la
préoccupation culturelle évidente avec la procréation dans la Bible hébraïque prévient
toute considération de mettre un terme à une grossesse. L'évidence archéologique
indique que dans l'Israël ancien, le taux de mortalité infantile était aussi élevé que 50%.
Il est aussi possible que, étant donné la diète et les conditions de vie à l'époque, la
fertilité de la femme soit basse. Le contrôle mâle de la reproduction et la croyance que
des descendants nombreux était un signe de la bénédiction divine sont aussi retrouvés
dans la Bible. Ces facteurs supposent la position que l'avortement n'a pas dû être
commun.
D'un autre côté, on peut argumenté que l'avortement était pratiqué sans censure.
Plusieurs femmes mouraient en donnant naissance, une incitation puissante pour éviter
de mener une grossesse à terme. La législation biblique, comme dans Lé.27:3-7,
indique que la vie des enfants aussi bien que la vie des femmes n'étaient pas autant
estimées que la vie des adultes mâles, alors qu'il n'y avait aucune valeur que ce soit
d'attribuée à la vie d'un enfant de moins de un mois. Il n'y a aucune indication que le
foetus avait un statut quelconque.
Un texte clé pour examiner l'attitude des anciens Israélites se trouve dans Ex.21:22-25
«Si des hommes se querellent, et qu'ils heurtent une femme enceinte, et la fassent accoucher, sans autre
accident, ils seront punis d'une amende imposée par le mari de la femme, et qu'ils paieront devant les juges.
23 Mais s'il y a un accident, tu donneras vie pour vie, 24 oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main,
pied pour pied, 25 brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.» Le
texte hébreu se lit littéralement au v.22 «et il n'y a aucun dommage», impliquant par là que
contrairement aux sensibilités présentes, la fausse couche elle-même n'était pas
considérée comme une blessure sérieuse. Le jugement monétaire donné au mari de la
femme indique que l'expérience de fausse couche n'était pas grave, que le dommage
est considéré à la propriété de quelqu'un plutôt qu'à une vie humaine. Cette dernière
observation est supportée plus loin par le contraste avec les pénalités à cause des
blessures à la femme elle-même.
Plusieurs textes ont influencé les récentes discussions sur l'avortement. Les traditions
juives et chrétiennes ont regardé le commandement divin «Soyez féconds et
multipliez-vous» Ge.1:28 comme demandant un haut taux de procréation incompatible
avec l'avortement dans une situation qui ne met pas la vie de la mère en danger.
Comme dans Lé.27, les enseignements rabbiniques récents font une distinction entre
la vie avant et après un mois de vie, tout en se reposant sur les injonctions bibliques
de respecter et choisir la vie pour déterminer si les avortements peuvent être effectués
pour préserver la vie de la mère. Les chrétiens opposés à l'avortement se sont référés
à Lu.1:41-44 comme preuve qu'un enfant a connaissance dans l'utérus.
- Drorah O'Donnell Setel
- The Oxford Companion of the Bible
Tu ne feras pas mourir l'enfant dans le sein de sa mère,
tu ne le feras pas mourir à sa naissance. Tu ne lèveras
pas ta main de dessus la tête de ton fils ou de ta fille, mais dès
leur enfance, tu leur enseigneras la crainte de Dieu
- Épitre de Barnabas vers 130 ap. J.C.
II, 1. Deuxième précepte de la doctrine : 2. " Tu ne tueras
pas, tu ne commettras pas d'adultère " (Ex. 20. 13-14 ; Dt. 5, 17-18
;
cf. Mt 19, 18), tu ne séduiras pas de jeunes garçons,
tu ne commettras pas de fornication, " tu ne voleras pas " (Ex 20,
15 ; Dt.
5, 19 ; cf. Mt. 19, 8), tu ne t'adonneras pas à la magie, tu
ne feras pas mourir par le poison, tu ne tueras point d'enfants, par
avortement ou après la naissance, " Tu ne convoiteras pas les
biens de ton prochain " (cf. Ex 20, 7).
- Didachè, vers 100 ap. J.C.
Existence avant la naissance
Jé.1:4 La parole de l'Eternel me fut adressée, en ces mots:
5 Avant que je t'eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu fusses sorti de son sein, je t'avais consacré, je t'avais établi prophète des nations.
Lu.1:40 Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Elisabeth.
41 Dès qu'Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit.
42 Elle s'écria d'une voix forte: Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni.
43 Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi?
44 Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l'enfant a tressailli d'allégresse dans mon sein.
L'existence humaine aux yeux de Dieu ne commence manifestement pas à la naissance, comme le supposent
les défenseurs de l'avortement. La négation de l'humanité a toujours été un prétexte de prédilection
pour justifier le meurtre. Par exemple, les noirs et les indiens ont été considérés comme des animaux sans âme
pouvant être maltraités et tués sans remords de conscience.
Dernières nouvelles
Il y a maintenant 30 ans que l'avortement a été légalisé aux États-Unis (en 1973),
on estime qu'il y a eu depuis environ 42 millions d'avortement.
Une internaute m'a partagé qu'"En France, on parle de 200,000 avortements par année depuis 1975. Ce qui est horrible avec l'avortement, c'est que cela est aussi dangereux pour la mère, et pour les futurs enfants à naître. Paul Cesbron, ancien chef de clinique d'un des plus grands hopitaux parisiens, explique dans un de ses livres que 90% des enfants en néonatalité ont une mère ayant subi un avortement ou une PMA. Ce n'est pas un pro-life, on ne peut pas le soupçonner d'être partisan."
L'avortement démontre que nous n'avons pas réussi à satisfaire les besoins des femmes. Il ne suffit
donc pas de le rendre illégal mais d'offrir une alternative meilleure aux femmes
en les aidant sur le plan financier et en leur offrant du soutien émotionnel, car c'est souvent le
désespoir découlant d'une perspective de vie d'isolement et de pauvreté à élever seule leur enfant
qui pousse les femmes à se faire avorter.
Cela ne règlera pas complètement la question de l'avortement,
car il y a aussi d'autres motifs qui font que des femmes choisissent de se faire avorter, des motifs
contre lesquels seule une réévaluation des valeurs chez la femme peut prévenir. Par exemple,
si élever un enfant fait obstacle à leur conception de bonheur liée à ce qui est perçue par elle
comme une vie «émancipée» dans le travail et les loisirs.
Bien entendu, il y a aussi un besoin de prévention à faire
mais on doit tout de suite mettre en disponibilité des ressources pour inciter les femmes à garder
leur enfant, cela recevra un bon echo chez les femmes qui se résignent en dernier recours à se faire avorter.