L’élection ne mène pas au fatalisme
|
“Si le décret de l’élection est immuable et s’il rend par conséquent le salut entièrement certain, quel besoin les élus ont-ils de l’Évangile?” C’est la façon dont R.B. Kuiper a formulé la question qui a souvent été posée au sujet du rapport entre l’élection et l’évangélisation. Plus carrément, on pourrait demander: “Croire en l’élection ne rend-il pas l’évangélisation inutile?” |
L’élection ne mène pas au fatalisme et n’est pas « mécanique »
Dans un système fataliste, notre humanité serait détruite puisque nos choix
n’auraient aucune incidence sur les événements.
• L’élection ne mène pas au fatalisme puisque nous avons déjà démontré,
par la concurrence, que Dieu agit en même temps que nous sur les
événements.
• Dieu se sert de nous pour accomplir sa volonté et nos actions ont un réel
impact sur le cours des événements.
• Dieu se sert aussi de nous dans son dessein d’élection puisque nous avons
la responsabilité de prêcher pour que les élus puissent obtenir le salut.
(2 Tim 2.10)
• Nous sommes donc concurrents avec Dieu dans son oeuvre. On est
loin du fatalisme.
Dans un système « mécanique », on imagine un univers impersonnel dans lequel
les événements arrivent, provoqué, par une « force » impersonnelle qui
détermine le rythme et l’ordre des choses depuis toujours.
• Dans ce monde, les êtres humains sont plus comme des robots, sans réel
impact sur les événements, qui sont plutôt prédéterminés par des lois
cosmiques.
• Au contraire, la Bible nous présente un Dieu personnel en relation avec
des créatures personnelles.
… nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants
d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté.
Ép.1:5
Extrait traduit et adapté librement du chapitre 32 du livre
« Systematic Theology, An Introduction to Biblical Doctrine », Wayne Grudem, Ed. Zondervan,
Grand Rapids, Michigan, 1994. Les textes bibliques cités sont tirés de la version SER (Segond
Édition Révisée) à moins d’une note contraire.
Commentaire personnel
Ce serait une bien maigre consolation de participer au salut des élus si vraiment c'était déterminé d'avance par Dieu qui serait sauvé et qui serait perdu. Cela nous garde du fatalisme mais laisse quand même un malaise. Je pense plutôt que comme Dieu a tant aimé le monde (pas seulement les élus), il a offert à tous la possibilité d'accéder à la vie éternelle par la foi en Jésus et qu'il est franchement déçu quand les gens choisissent de le rejeter.
|