Bibliographie:
"Recovering biblical manhood and
womanhood: a response to Evangelical feminism"
par John Piper, Wayne Grudem
Crossway Books, Wheaton, Illinois,
a division of good News Publishers 563 pages.
Il y a aussi la déclaration
de Denver qu'on peut faire venir de "Conseil sur le statut de l'homme et
de la femme biblique", B.P. 1173, Wheaton, Illinois, 60189
JoãoPinheiro
Je me permets de rappeler le livre
du Professeur Alfred Kuen, « La femme dans l'Eglise » ( Emmaus,
1998 ). C'est un travail assez complet, à notre avis, et clairvoyant.
S'il y a une "culture" qui a mis
la Femme en honneur, en lui accordant une place de dignité
dans la société humaine, par rapport à toutes le autres
cultures/religions c'est bien le christianisme.
C'est curieux, et c'est bon de ne
pas l'oublier, que c'est dans les livres apocriphes, et non dans la Bible
elle-même, la Parole de notre Dieu, que nous trouvons de préciosités
de ce genre :
« ... ne t'assieds pas au
milieu des femmes. Car des vêtements sort la teigne, et d'une femme
une méchanceté de femme. Mieux vaut la méchanceté
d'un homme que la bonté d'une femme. Une femme couvre de honte et
expose à l'insulte » ( Le livre de Siracide, ou Ben Sira,
ou Eclisiastique, 42, 12-14 ) Ce langage n'est pas celui
du Saint-Esprit.
JoëlleRuben
Il est vrai que l'apôtre Paul
semble dur par rapport aux femmes et
l'enseignement. Pourtant la réalité
montre parfois que s'il n'y a pas
d'hommes pour enseigner,
(et je pense beaucoup sur le champ missionnaire)
Dieu dans sa grâce va faire
de sa servante une enseignante. Que penser de
cela? Est-ce inconvenant ou contraire
à la Parole de Dieu. Je ne pense
vraiment pas. Si vous connaissez
les Eglises (en France en particulier) c'est
souvent la femme qui enseigne les
enfants dans les écoles du dimanche. Vous
allez peut-être me dire que
ce ne sont pas des adultes, OUI ! Mais ils seront
les adultes de demain. Et c'est
souvent grâce aux femmes que nos enfants ont
un enseignement solide pour leur
avenir. L'apôtre Paul n'est pas contre
l'enseignement des femmes malgré
ce que nous lisons, mais il est contre
l'autorité que la femme
pourrai prendre sur l'homme. Et nous savons combien
Dieu dans sa Parole nous donne
l'odre hiérarchique: Dieu le Père , Dieu le
fils, Dieu le St- Esprit, l'homme,
la femme et les enfants. La femme ne doit
en aucun cas prendre la place de
l'homme, et là il est trop long de discuter
sur le dérapage que notre
monde a prit par rapport à cela. Alors est-ce
surtout l'enseignement que l'apôtre
Paul semble désigner comme non possible
par la femme où l'autorité
que l'homme a par rapport à la femme, Et donc sa
place? A nous de réfléchir
et de voir Bible en main ce qu'il en est. Bon
courage à chacun.
Joëlle
GillesCôté
Ce sujet a été débattu longuement sur le site de Bible
Online, et je peux vous dire que les opinions
sont partagées. Il est normal que ceux qui sont enseignés
par des femmes prendont leur défense et
diront que Paul en avait contre les femmes etc, personnellement je me contenterai
de répéter
l'enseignement de Paul quoique tu saches ces choses.
"Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité
sur l'homme; mais elle doit
demeurer dans le silence." 1 Timothée 2 : 12
"que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est
pas permis d'y parler; mais
qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi." 1 Corinthiens
14:34
ÉRIC CÉLÉRIER
Voici déjà deux textes
:
1 Timothée 2:12 Je ne permets
pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur
l'homme; mais
elle doit demeurer dans le silence.
Apocalypse 2:20 Mais ce que j'ai
contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse,
enseigner et séduire mes
serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils
mangent des viandes
sacrifiées aux idoles.
Voici comment Louis Second traduit
se mot didasko dans d'autres passages :
enseigner 87, donner des instructions,
des préceptes, apprendre, prêcher, instruire, s'instruire;97
1) enseigner
1a) tenir un discours aux autres
en vue de les instruire, avoir des paroles didactiques
1b) être un enseignant
1c) remplir le rôle d'enseignant,
se conduire comme un enseignant
2) instruire
2a) donner une instruction
2b) faire assimiler une doctrine
2c) ce qui est dit ou enjoint
2d) expliquer ou exposer une chose
Certains ont trouvé l'apôtre
Paul misogyne ce qui est ridicule. Autant trouver Dieu misogyne puisqu'il
s'agit de la parole de
Dieu.
Pourquoi une telle recommandation
"je ne permet pas à la femme d'enseigner ni de prendre de l'autorité
sur l'homme" ?
C'est à cause de ce que
la femme représente.
Eph 5.22 Femmes, soyez soumises
à vos maris, comme au Seigneur;
23 car le mari est le chef de la
femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont
il est le Sauveur.
24 Or, de même que l'Eglise
est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à
leurs maris en toutes choses.
25 Maris, aimez vos femmes, comme
Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour
elle,
26 afin de la sanctifier par la
parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau,
27 afin de faire paraître
devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable,
mais sainte et irrépréhensible.
28 C'est ainsi que les maris doivent
aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime
lui-même.
29 Car jamais personne n'a haï
sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait
pour l'Eglise,
30 parce que nous sommes membres
de son corps.
31 C'est pourquoi l'homme quittera
son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et
les deux deviendront une seule chair.
32 Ce mystère est grand;
je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise.
Regardez bien le dernier verset
: je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise
La femme est l'image de l'église
tandis que l'homme est l'image de Christ. L'église (représentée
par la femme) est soumise à
Christ (représenté
par l'homme). Cette soumission est volontaire car Christ ne domine pas
l'église mais aime l'église.
Christ enseigne l'église
et en prend soin. L'homme doit aimer sa femme et en prendre soin. L'église
est soumise (placée
sous l'autorité) à
Christ. La femme est placée sous l'autorité et la protection
de l'homme. Et on pourrait continuer ainsi....
Concernant l'enseignement on comprend
pourquoi il est réservé aux hommes. A cause de Christ !
Je terminerai en disant que tout
ce que viens de dire ne dévalue absolument pas la femme. Au contraire.
Est-ce que la femme ne peut pas
servir, annoncer l'évangile, prêcher, prendre soin, bien sûr
que si. Cette le rôle de l'église
dont de le femme. Mais il faut
accepter que certaines tache soient particulière pour les hommes.
J'inverserai maintenant la question
:
Est-ce qu'un homme peut élever
des enfants ? Oui ! Peut-il en prendre soin ? Oui ! Peut-il les chérir
? Oui !
Peut-il les porter ? Non !
Il y a donc des privilèges
réservés aux femmes......
A méditer.
Eric
Quelqu'un qui ne s'est pas nommé
a écrit de son côté:
Au sujet des femmes et l'enseignement,
j-aimerai apporter ma contribution au débat comme suit:
1. Il faut examiner le contexte
Cela m'a toujours semblé
incroyable que les hommes insistent sur ce qui ne les
regarde pas et oublient que le
texte de 1Tim 2:8 déclare :
"Je veux donc que les hommes prient
en tout lieu, en élevant des mains pures,
sans colère ni mauvaises
pensées."
Avez vous observé un débat
sur la prière faites -la plupart du temps- sans
élever les mains ? Dans
votre église est-ce-que l'on a débattu la question pour
s'assurer que chaque fois les hommes
élèvent les mains ?
A moins de penser que cette portion
de l'écriture peut être et que c'est
seulement l'enseignement par la
femme qui pose problème.
2. Il convient de ne pas faire une
lecture partielle du texte 1 Cor 14:33 Comme dans toutes les Églisesdes
saints, 34
que les femmes se taisent dans
les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles
soient soumises, selon que le dit aussi la loi. 35 Si elles veulent s'instruire
sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison;
car il est malséant à une femme de parler dans l'Église.
Soyons sérieux, allez-vous
affirmer qu'il est malséant à une femme de parler dans l'église
?
Si oui, alors le problème
ce n'est pas l'enseignement, Si non, alors que veut dire parler dans l'église
?. En fin de compte
ce n'est pas l'enseignement qui
est le fin mot de l'affaire
3. L'homme dont il est question
n'est pas le pasteur mais le mari de la femme en cause.
Je pense que la loi, les prophètes
et les apôtres font allusion non pas au
berger à qui la femme doit
être soumise mais à son mari. Car si elle a des
questions elle doit interroger
son mari à la maison.
Pourquoi ne pas interroger le pasteur
? Et les célibataires alors ?
Je suis intéressé
par les réactions de tous !
Salutations en Christ
PIERRE-ANTOINE ELDIN
J'ai une position pratique sur le
"ministère" que la femme peut exercer dans l'Eglise. Aussi je ne
me permettrai pas de citer moult et moult références bibliques,
car chacun depuis longtemps y trouve tout et son contraire. Quand
Paul parle des femmes, parle-t-il des ministères à exercer
ou des propos dissonants et inconvenants que tenaient des épouses
mal converties dans une Corinthe vouée au culte d'une déesse
impudique et lascive et adeptes de la libération de la Femme avant
les suffragettes et autres "garçonnes" du début du siècles
???
Ah la bonne interprétation
que voilà :-))).
Tout d'abord il convient de définir
qu'est-ce que l'Eglise ? Un monument classé historique avec plein
de jolies pierres ornementales qui ont été ciselées
par des ouvriers aux mains exercées ou bien est-ce le rassemblement
des pierres vivantes émondées par la main du céleste
vigneron ???
Ensuite qu'est-ce que dans le cerveau
d'une femme, son coeur et ses organes pourrait empêcher de recevoir
la même chose qu'un homme ??
La réciproque n'est pas vrai.
N'importe quel bébé vous le dirait. Du moins ceux qui sont
restés neuf mois au chaud. Quand aux autres :- )))
Et enfin, le mot "semblable" employé
dans Genèse, pour décrire le désir de Dieu de donner
à l'homme une aide qui lui soit semblable, veut-il dire "à
l'égal de" ou "différent de".
Pour terminer, je voudrais laisser
la parole à ceux qui ont été au bénéfice
de la prédication, la prière, de la communion "fraternelle"
(sororale devrai-je dire) d'une femme.
Tous les exclus qu'elles rencontrent
lors des soupes populaires de l'Armée du Salut ou autres organismes
caritatifs. Tous les petits d'hommes (des deux sexes) qui ont été
enseignés, à l'in de Timothée par leur mère,
leur tantes, leur voisine ou la monitrice de "l'école du dimanche".
Tous les négros et autres citrons que l'on confie à des femmes
missionnaires, parceque les hommes préfèrent répondre
à l'appel de Dieu dans les Eglises occidentales, avec confort et
TV dans le presbytère.
Quand je dis "négros et
citrons", je ne fait qu'interpréter le fait que le blanc à
plus de valeur et est plus digne de recevoir la prédication de l'homme
Paulinien. Tendis que les premiers nommés, ne doivent se contenter
que d'une simple femme, ombre de son seigneur et maître.
Pour terminer, mon épouse,
enfermée dans la conception Paulinienne, commence juste à
découvrir la richesse de pouvoir prêcher et amener le conseil
de la Parole de Dieu en milieu carcéral. Il y a des prisons "intellectuelles"
plus dures que des murs de pierres. Ceci étant dit, qu'avons-nous
fait de l'Eglise, nous les hommes, quel enseignement de valeur supérieure
avons nous apporté face à la montée de l'athéisme
et autres "...ismes".
A Constantinople, on discutaillait
sur le sexe des anges pendant que les armes sortaient des fourreaux sous
les murs. Il y a peu, on se demandait si les femmes avaient une âme
(au fait messieurs les catholiques la réponse officielle est-elle
venue, pouvez-vous nous donner la référence du document qui
reconnaît une âme à ma moitié ???). Encore de
nos jours, on impose le voeu de célibat à ceux qui veulent
servir Dieu.
Pardon, je rectifie, on n'impose
pas, non, je me trompe, on leur demande juste de choisir, l'un ou l'autre,
pas les deux. Des fois que la femme soit..., soit quoi au juste ???
Merci en passant pour les pasteurs
qui servent avec leur épouse.
Fraternellement en Christ qui a
su redonner à la femme toute sa place dans son corps.
Pierre-Antoine ELDIN
PIERRE PONCET
Il est tout à fait clair
que la place réelle des femmes dans l'enseignement est considérable.
Joëlle nous rappelle les mamans
catéchistes, mais il y a
aussi tout simplement les mères qui, bien souvent, assurent la "transmission"
familiale de la conscience
religieuse.
Le Nouveau Testament nous montre
déjà la place essentielle des femmes pour un enseignement
au sens large, songeons à Marie de Magdala qui annonce la Résurrection,
aux filles de Philippe qui prophétisaient, à toutes ces femmes
signalées par saint Paul comme des collaboratrices efficaces...
Mais comme le dit Gilles, il est
probable que saint Paul vise essentiellement l'enseignement par une femme
dans l'assemblée
ecclésiale.
Mon "interprétation" est
que saint Paul, surtout, interdit aux femmes de présider les assemblées,
d'exposer de leur propre autorité leurs méditations personnelles,
on dirait maintenant de faire un sermon ou une homélie. Autrement
dit, les femmes doivent s'en tenir à la transmission du message
chrétien et ne pas exprimer leur propre enseignement (fut-il canonique
et orthodoxe) en se revêtant de l'autorité ecclésiale
(de ce point de vue, saint Paul n'accepterait pas que les filles de Philippe
prophétisent... d'ailleurs,
il semble en général préférer les "anciens"
ou les "épiscopes" aux "prophètes") .
La question sempiternelle avec saint
Paul est toujours de distinguer entre le fondamental et le conjoncturel.
Nombreux sont ceux qui affirment
que les épîtres de saint Paul ne sont pas des encycliques
et qu'elles ne s'adressent qu'à des communautés particulières
et qu'elles ne servent qu'à régler des problèmes particuliers
ou datés.
Par exemple :
Quand saint Paul se montre sévère
avec le parler en langues, s'agit-il de conclure qu'il faut bannir ce charisme
des assemblées chrétiennes ? Ou bien, ne lutte-t-il pas contre
les excès d'une communauté avide de sensationnel ?
Quand saint Paul impose des coiffures
distinctes aux hommes et aux femmes, est-ce indépendant des us et
coutumes de l'époque ? Ou bien, ne choisit-il pas de se conformer
aux "bonnes moeurs" de son époque ?
Quand saint Paul demande le respect
des autorités impériales, s'agit-il d'offrir un blanc seing
à tous les tyrans ? Ou bien n'est-il pas impressionné par
le Droit Romain et ne fait-il preuve d'habile prudence pour éviter
les persécutions ?
Quand saint Paul demande que l'on
ne change pas de situation matrimoniale à partir du moment de sa
conversion, ne faut-il pas y voir l'idée de l'imminence de la Parousie
? etc.
De sorte que tout est possible !!
si on veut "interpréter"... et bien sûr on interprétera
!!!
Si on reste dans une interprétation
élargie de la notion d'enseignement, la place de femmes n'est pas
mineure dans la pensée théologique. Rappelons que Thomas
Merton désignait Julienne de Norwich comme "le plus grand théologien
anglais après Newman" et que trois femmes ont reçu le titre
de "docteur de l'Église" dans l'Église Catholique. Côté
"protestant", excusez-moi je ne connais pas grand monde, et côté
"orthodoxe" c'est pire !
Si on glisse de l'enseignement en
général à une prérogative sacerdotale, je signale
un livre très récent :
L'ordination des femmes dans l'Église
Orthodoxe.
Elisabeth Behr-Sigel - Monseigneur
Kallistos Ware.
CERF 96 pages
Ce bref ouvrage s'adresse à
tous ceux (orthodoxes ou non) qui s'intéressent au rôle des
hommes et des femmes dans la communauté chrétienne. Notons
que la contribution de Mgr Kallistos repose sur une révision de
la position qu'il soutenait en 1978 car Mgr Kallistos a changé d'avis
sur la question, cela donne une certaine profondeur à son analyse.
ROGER BILLAUX
A mon tour je vais répondre
et voilà donc ce que je pense au regard de la Parole de Dieu, du
rôle de la femme dans
l'Eglise, ce que notre frère
Samuel a déjà très bien abordé. Lors d'une
conversation avec notre soeur Lorraine, je lui avais fait part, que la
connaissance de la langue grecque était importante, surtout pour
des passages comme celui-ci, qui ne laisse aucune alternative.
Bien évidemment tous non
pas cette possibilité de connaître et d'apprendre les langues
bibliques d'alors et nous pouvons
certes nous fier à nos traductions
mais ces langues donc ici le grec sont très utile pour mieux discerner
ce que le Saint-Esprit a voulu nous faire comprendre par l'entremise de
l'apôtre Paul. Le passage concerné est le suivant 1 Timothée
2.11-14 sur le rôle de la femme dans l'Eglise car ici, il est bien
question de son rôle dans l'Eglise :
Que la femme écoute (ou
reçoive) l'instruction en silence, avec une entière soumission.
Je ne permets pas à la femme
d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle
doit demeurer dans le
silence. Car Adam a été
formé le premier, Eve ensuite; Adam n'a pas été séduit,
mais la femme, séduite, s'est rendue coupable de transgression.
Déjà le Saint-Esprit
nous dit que les femmes sont exhortées à apprendre (écouter
ou recevoir suivant les versions) et
non pas à enseigner! De
plus l'apôtre Paul caractérise le comportement de la femme
par le mot silence en grec hesuchia et cela par deux fois. La femme ne
doit pas se sentir pour autant rabaissée, ni traitée comme
inférieur (sexe faible) et non plus ressasser ou ruminer intérieurement
tout ceci à cause de l'autorité à laquelle elle a
été soumise.
Au contraire elles sont exhortées
et doivent prendre l'attitude qu'il convient comme à des disciples
celle d'apprendre ou
recevoir mantanetho l'instruction
continuellement. Paul donne ensuite le côté négatif
de cette exhortation et il traite la question du rôle (de la fonction)
des femmes dans l'Eglise et non pas de celui d'enseigner leurs enfants
ce que ne permet pas le contexte.
Une autre constatation très
importante dans le texte grec est le temps du verbe, l'infinitif présent
didaskein (enseigner) ...
Je relevais récemment ce
que disaient deux commentateurs du N-T en grec en insistant sur ce fait
: l'infinitif aoriste
dénote ce qui est possible
en particulier, tandis que l'infinitif présent indique une condition
ou un processus.
Pisteusai (aoriste) signifie donc
exercer la foi à une occasion donnée, tandis que pisteuein
(présent) signifie être
croyant....douleusai (aoriste)
c'est rendre un service alors que douleuein (présent) c'est être
un esclave. De même qu' hamartein (aoriste) c'est commettre un péché,
alors qu' hamartanein (présent) c'est être un pécheur.
Donc pour revenir à notre
verbe enseigner didaxai (aoriste) c'est donc enseigner, tandis que didaskein
(présent) c'est
être docteur.
Donc Paul dit en clair: je ne permet
pas à la femme d'être un docteur.
A l'époque du Nouveau-Testament,
le rôle du docteur était une fonction d'autorité. Le
docteur étant par définition celui
qui proclame la doctrine.
Le mot Rabbi était également
un autre nom pour docteur Jean 1.38 et notre Maître lui-même
est appelé ainsi puisqu'il
remplissait cette fonction
Jean 3.2. Et nous devons nous rendre
à l'évidence que cette fonction à été
parmi les premières reconnues officiellement
dans l'Eglise (Ephésiens
4.11 et Actes 13.1). Nous ne trouvons nulle part dans le N-T, qu'une femme
nous soit présentée comme docteur, même pour le cas
de Priscille, qui n'est pas une exception puisqu'elle suivait son époux
et ils ont tous les deux instruit Apollos Actes 18.26.
Par conséquent les femmes
sont exclues d'une telle responsabilité.
Alors que déduire de tout
cela? Que la femme ne doit rien faire? NON puisque Paul lui-même,
disons plus précisément
le Saint-Esprit, dit que les femmes
peuvent enseigner d'autres femmes et leurs enfants, ce que nous retrouvons
dans 2 Timothée 3.14-15 et Tite 2.3 mais ces dernières ne
peuvent en aucun cas assumer l'autorité d'un docteur parce qu'elles
occuperaient une position dominante vis à vis des hommes (Je ne
permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité
sur l'homme;). Donc la femme peut "enseigner" dans ce que l'on appelle
les écoles du dimanche, les réunions de dames etc...sous
la responsabilité d'un ancien ou d'un pasteur.
Je pensais au cas que nous citait
notre frère Samuel Luthert et j'en parlais chez nous il n'y a pas
si longtemps lorsque
deux missionnaires étaient
de passage, à savoir qu'une femme peut se retrouver dans le cas
d'un champ de mission et être la seule à pouvoir apporter
l'Evangile, mais dans ce cas elle ne se prévaudrait pas d'accaparer
l'autorité doctrinale qui revient au chef de mission.
Pour en revenir à notre
passage Paul donne 2 raisons historiques en ce que les femmes ne peuvent
pas assumer l'autorité
d'un docteur. La première
remonte à la création comme quoi l'homme en est le chef (Paul
le dit d'ailleurs en 1 Corinthiens 11.9) puisque l'ordre chronologique
est qu'Adam a été formé le premier. La seconde, cette
fois remonte aussi au commencement, plus précisément à
la chute.
C'est Eve qui a été
séduite et non pas l'homme!
Et Paul emploie un terme grec très
fort exapatetheisa pour Eve alors que pour Adam il utilise la forme simple
avec une
négation (ouk epatethe).
Par cela même Paul ne dit
pas que la femme soit inférieur à l'homme mentalement etc...
non mais c'est elle qui en prenant
la position de l'homme, celle de
chef, a d'abord mangé du fruit défendu et ensuite en a donné
à son mari ce qui constitue une violation de la relation que Dieu
avait instauré entre l'homme et la femme.
En fait c'est la femme qui a été
trompée sur un point de doctrine (Dieu a t-il réellement
dit?). Pour rejoindre ce que nous
disait notre frère Samuel,
ce n'est pas Paul qui a utilisé ce passage comme une sorte "de passage
misogyne" ce que l'on prête souvent à tort à l'apôtre
Paul, non, c'est le Saint-Esprit lui-même, donc Dieu qui a bel et
bien établi cette relation entre l'homme et la femme. Vouloir porter
atteinte à cette relation établie par Dieu, c'est courir
un risque et nous en avons une conséquence aujourd'hui dans notre
monde où les femmes sont portées, poussées même
de plus en plus à prendre de l'autorité sur l'homme dans
beaucoup de domaines (par démission de l'homme aussi), on inverse
les rôles et les
conséquences risquent d'être
désastreuses. Alors bien sûr je ne veux pas sous estimer le
formidable travail que les
femmes accomplissent, sur tous
les plans, à cet égard vous avez mes soeurs bien des leçons
parfois à nous montrer, de part votre endurance, votre abnégation
etc... mais ils nous faut nous rendre à l'évidence que la
Parole de Dieu ne parle pas en vain. Donc pour en terminer, je ne peux
que reconnaître ce que Dieu dit dans Sa Parole et concernant le fait
que la femme puisse avoir le droit d'enseigner au sens du pastorat ou de
la doctrine, ma réponse ne peut être que négative!
Il ne faut pas mes soeurs vous décourager, je sais pour beaucoup
le travail que certaines accomplissent sur Internet comme
ailleurs aussi, et je pense à
vous Lorraine et à d'autres soeurs avec lesquelles j'ai pu converser
et vous savez que j'essaie
tant bien que mal de garder une
position équilibrée dans mes dialogues et ne pas faire dire
à la Parole ce qu'elle ne dit pas mais ici dans ce cas précis
(comme dans les autres) je ne peux que me soumettre à ce que Dieu
dit précisément et clairement dans ce passage et c'est vrai
que cela ressort d'autant plus explicitement dans le texte grec.
Restez mes soeurs à la place où Dieu vous a placé,
je dirai assigné et vous acquérez ainsi un rang honorable
celui qui sied à des femmes qui font profession de servir Dieu à
l'exemple de nombreuses de ces femmes que nous rapporte la Parole de Dieu,
la Bible.
Votre serviteur et frère
en Christ Roger Billaux...
ELIZABETH KOFFI
Paix et Grace bien-aime Yvan!
Je suis une femme mais ce n'est
pas la base de ma reponse. Etant d'une formation pentecotiste j'ai eu beaucoup
de mal a regler ma conviction sur ce meme probleme.
Voila, Paul dit qu'il ne permet
pas au femme d'enseigner dans l'assemblee. La parole dit pourtant que dans
les derniers temps je verserais mon Esprit sur toute chair... En Galates,
il est dit aussi qu'en Jesus il n'y a plus ni homme, ni femme...
Encore, si Deborah a pu etre juge
en Israel, Dieu peut le faire encore...
Malgre mon appel que j'ai recu il
y a maintenenant 6 ans, que beaucoup d'hommes de Dieu ont vu en moi sans
me connaitre, je refusais d'enseigner, de faire aucun service qui a trait
au pupitre. Je n'etais pas convaincu de cela jusqu'a ce que le Seigneur
m'a fait decouvrir des femmes de Dieu extraordinaires telle que Kathleen
Kuhlman, Juanita Bynum, Darlene Bishop, Sis. McCulloughm, et beaucoup d'autres
. Des evangelistes, des pasteurs, des predicateurs... a travers qui le
Seigneur s'est glorifie et continue a le faire, dans les vies de ceux qui
ne le connaissaient pas... N'est-ce-pas cela le but de notre travail? Peupler
le Royaume ?
Aujourd'hui je me suis mise au travail,
mon objectif: le salut des masses, des perdus selon la parole de Luc 4:19.
Nous sommes tous appeles a servir
au temple car Jesus nous a fait sacrificateur (Apoc.1).
J'espere avoir ete d'une aide quelconque.
Soyez beni
Un tel
En tous cas, ce qui est sûr c'est que le Saint-Esprit donne à certaines femmes, comme à certains hommes, la capacité
d'enseigner et d'édifier. Il y avait des prophètesses dans l'église de Corinthe et leur rôle étaient le même que celui des hommes, c'est-à-dire qu'elles édifiaient l'Église en l'exhortant et la consolant, 1Co.14:3-4. A Corinthe, de la manière que Paul nous raconte cela, les prophètes et les prophétesses étaient jugés ensuite par des chrétiens matures 1Co.14:29 pouvant examiner ce qui avait été apporté et retenir ce qui était bon, 1Th.5:21. On suppose que ces chrétiens matures étaient des hommes, c'est ainsi que l'on peut comprendre que la femme ne doit pas prendre autorité sur l'homme,
1Ti.2:12.
En rapport au ministère des femmes dans l'église, j'ai trouvé des articles dans le Evangelical Dictionary of Theology, il y en a quelques pages et sont en anglais, PP.1175-1184. C'est un ouvrage que ton pasteur pourrait avoir dans sa bibliothèque.
Les articles que j'y ai lu sont favorables au ministère d'enseignement par les femmes dans l'église non seulement envers les femmes mais aussi pour toute la congrégation. Concernant le texte de 1Ti.2:9-15 et le verset en particulier où Paul fait mention que la femme ne doit pas prendre autorité sur l'homme, ces commentateurs ne peuvent déterminer au sujet qu'elle était le cadre dans lequel la femme ne doit pas prendre autorité sur l'homme, car disent-ils, la femme quand elle prophétise exerce déjà une autorité sur l'homme, et Paul encourage les femmes à prophétiser, 1Co.11:5,13. Ils pensent que peut-être 1Ti.2:9-15 s'adressaient à un problème particulier à Ephèse et ne concerne donc pas l'église en général. Ils disent aussi qu'en Christ il n'y a plus de distinction entre homme et femme, Ga.3:28, donc tous deux
peuvent exercer les mêmes ministères, M. Howe dit même qu'elles peuvent être pasteurs. Ils donnent aussi comme exemple que Paul avait plusieurs femmes comme collaborateurs et que la bénédiction de Dieu sur les femmes missionnaires prouvent qu'elles ont le droit d'enseigner les hommes.
C'est un bref résumé de leurs commentaires, si tu peux mettre la main sur ce bouquin ce serait l'idéal pour toi.
J'aimerais rajouter une couple de réflexions supplémentaires qui présenteraient une autre position que je ne tiens pas
nécessairement pour être la meilleure.
Dans Ep.4:11 Paul énumère certains ministères dans l'église, cette liste n'est pas exhaustive mais on remarque que le ministère de prophètes est distinct de celui de pasteurs et docteurs. Comme je te l'ai dit précédemment, nous avons des exemples de prophétesses dans le Nouveau Testament, comme les 4 filles vierges du diacre Philippe tandis que nous
n'avons pas d'exemples de pasteurs et docteurs chez les femmes, parce que c'est un ministère d'enseignement qui prend
autorité sur les hommes. Les raisons pour cela, Paul en donne 2 dans 1Ti.2,
1° 1Ti.2:13 Premièrement c'est une question de hiréarchie, l'homme a été créé en premier, la femme ensuite, Paul dit ailleurs dans 1Co.11:3 Dieu est
la tête de Christ, Christ est la tête de l'homme et l'homme est à la tête de la femme. Il y a donc un ordre là-dedans
et notre Dieu est un Dieu d'ordre.
2° 1Ti.2:14 La deuxième raison que nous donne Paul c'est que la femme a été séduite par le Serpent, certains disent que c'est parce qu'elle est plus ouverte au monde spirituel et qu'elle est plus facilement influençable aux fausses doctrines, je ne sais pas quoi penser de cela même si c'est un fait que Satan a jugé avoir plus de chances de réussite en s'attaquant à Eve plutôt qu'à Adam, peut-être est-ce seulement aussi parce que Dieu avait parlé à Adam et non à Eve qui devait se fier sur ce que Adam avait dit. On remarque aussi qu'il y a plus de femmes que d'hommes dans les sciences occultes, il y a plus de femmes médiums que d'hommes médiums. C'est une femme médium que Saul va consulter. C'est une femme avec un esprit de python qui suit l'apôtre Paul.
Paul dit aussi que la femme n'a pas le droit d'enseigner comme une conséquence d'avoir été séduite; la femme n'a plus le droit de prendre autorité sur l'homme comme elle l'a fait dans le jardin d'Eden. Dans le jardin elle est passée par-dessus l'autorité de Dieu par la désobéissance à l'interdiction de manger du fruit défendu, ensuite elle est passé par-dessus l'autorité de l'homme en décidant d'elle-même sans consulter l'homme de prendre du fruit défendu et d'en offrir à l'homme. Remarque bien que l'attitude de l'homme est tout aussi déplorable, car même s'il est clair qu'il n'a pas été séduit par le Serpent, 1Ti.2:14, il n'en demeure pas moins qu'il a cédé son autorité à la femme en acceptant son offre de manger le fruit défendu. Ils sont coupables tous les deux et cela est clair par les conséquences humiliantes que Dieu a donné à l'homme et à la femme Ge.3:16-19. Donc dans cette optique, la femme chrétienne régénérée ayant revêtu l'humanité nouvelle n'est pas appelée à marcher dans les traces de Eve mais plutôt dans les traces des femmes de Dieu comme Sarah, 1Pi.3:1-6 ou encore Marie qui se plaçait sous l'autorité de Dieu en se déclarant la servante du Seigneur Lu.1:38 et sous l'autorité de Joseph son mari en le suivant en Égypte. A noter que c'est à Joseph que l'ange Gabriel donne ses directives.
Ceci dit, la femme est appelée à être soumise à son mari mais pas aux autres hommes qui n'ont pas été placés en autorité sur elle. Elle doit être soumises aux autorités pastorales et civiles tout comme l'homme doit l'être aussi dans la mesure où cela ne met pas en danger sa santé physique, émotionnelle ou spirituelle. Par exemple, on n'a pas affaire à se soumettre à un mari ou un pasteur ou une autorité civile qui nous demanderait de pécher. Dans sa soumission aux autorités, la femme a le droit et le devoir de prophétiser; d'encourager et d'exhorter son mari ou son pasteur ou ses frères de se soumettre eux aussi à Christ, qui est leur propre autorité afin d'avoir une crédibilité et de mériter le respect et la soumission de la femme.
La Parole de Dieu semble indiquer que la femme ne doit pas enseigner l'homme. Si tel est le cas, est-ce à dire que la bénédiction de Dieu ne sera pas sur sa vie si elle le fait? Je répondrais pas nécessairement, tout dépend de la situation et l'attitude dans laquelle la femme le fait. Par exemple, s'il n'y a aucun homme assez mature pour enseigner la Parole de Dieu, c'est une opinion personne que je donne, je pense alors que la femme mature dans la foi peut enseigner les hommes. Il existe un parallèle avec Déborah dans l'Ancien Testament, le poste de juge c'était l'affaire des hommes, mais comme aucun n'était digne de ce rôle, c'est Déborah qui a reçu ce poste et s'en est fort bien acquitée.
De nos jours cela se produit souvent sur le champ missionnaire, combien de femmes sont parties seules en mission et ont été puissamment utilisées par le Seigneur pour partir des églises? Toutes elles ont eu à prendre autorité sur les hommes qu'elles ont amenées à l'évangile puisque ceux-ci n'avaient évidemment pas la maturité d'enseigner, la Parole de Dieu met en garde de ne pas mettre de nouveaux convertis dans des postes d'autorités de peur qu'il ne tombe dans l'orgueil comme cela a été le cas du diable.
Dans nos églises la même chose peut se produire s'il n'y a pas d'hommes matures pour remplir le rôle d'enseignants ou encore si le sujet abordé n'est pas dans les compétences des hommes matures pour enseigner mais qu'une femme mature pourrait le faire, alors pourquoi priver le corps de Christ de la bénédiction?
Ce que je pense être juste et selon la volonté de Dieu c'est donc que l'enseignement revienne premièrement aux hommes mais que quand les hommes matures font défauts ou ne sont pas aptes à enseigner un sujet donné alors Dieu donne à la femme de prendre la relève et avec la grâce de Dieu elle s'acquittera fort bien de cette tâche dans l'humilité et la soumission à Christ, étant à l'écoute des autres membres de l'assemblée à qui Dieu pourra inspirer une correction à apporter sur ce qu'elle a dit. En fait cette attitude d'humilité et de soumission à Christ est tout aussi valable pour les hommes qui enseignent car eux aussi ne sont pas à l'abri d'enseigner des choses erronées, si tel n'était pas le cas, tous les chrétiens partageraient
les mêmes convictions et on aurait réglé la plaie des dénominations qui jettent un ombre sur la lumière de l'évangile
de vérité!
Le Doan
Il n'y a pas vraiment d'obstacles
a une femme d'être pasteresses, où la demande est favorable.
Car l'autorité vient de Dieu et non d'un homme.
Bien que la femme est assujeti à
son mari, le mari aussi est fidèle à sa femme. Je dirais
meme qu'il y a parfois plus de femmes concacrées que d'hommes dans
certaines églises. Que se soit dans l'enseignement de l'école
du dimanche ou tout autres tâches. Du côté de l'évangelisation,
je n'ai pas encore entendu parler de femmes évangelistes. Je ne
pourrais vous donner de
l'information à ce propos.