Je pense à un couple d'amis. Le mari est professeur
à l'université et écrivain de renom. Les penseurs
et les poètes ont besoin de longs moments tranquilles pour méditer,
pour mûrir leur oeuvre, des moments où ils ont l'air de ne
rien faire. «Puisque tu ne fais rien, interrompt sa femme, ménagère
très active, viens m'aider à dresser l'échelle au
jardin pour cueillir les pommes.» Puisque tu ne fais rien! Nous avons
là l'opposition de deux tempéraments, l'un méditatif,
l'autre porté à l'action et notre professeur ne s'est pas
senti compris.
Une autre femme ne comprend pas que son mari a besoin, au
contraire, de travailler de ses mains après des heures de bureau.
S'il prend une scie, elle ne voit que les saletés qu'il fait sur
le tapis et elle lui fait un grief. Mais le mari pourrait prendre quelques
précautions: il n'a pas encore compris que la femme s'identifie
à son foyer au point que si l'on salit le tapis c'est comme si on
la salissait elle-même.
Ainsi, faute de compréhension, chacun risque de
méconnaître les besoins de l'autre, surtout de ne pas se rendre
compte de leur importance pour lui. Alors il lui arrive de s'en moquer,
ce qui le blesse gravement; d'ironiser sur tel ou tel passe-temps, sur
la collection de timbres du mari ou les essais de peinture de l'épouse.
Une plaisanterie d'amoureux peut être pleine de charme; mais quand
la moquerie révèle l'incompréhension, elle peut faire
très mal.
Il y a aussi des différences fondamentales entre
les types humains: les extravertis qui aiment la vie sociale, la gaîté,
le mouvement et les introvertis qui recherchent la tranquillité
et le sérieux.
D'instinct, un homme très rationnel va épouser
une femme très sentimentale et cette complémentarité
va, tout d'abord, l'enthousiasmer. Mais à la longue, il voudra lui
faire entendre le langage objectif de la raison; il s'agacera de n'y point
parvenir, voudra lui démontrer qu'elle n'est pas logique dans ses
explosions sentimentales, ce dont elle n'a nul souci. Et elle reprochera
à son mari ce ton de raisonneur glacial qui étouffe la vie.
POUR SE COMPRENDRE,
IL FAUT ADMETTRE
COMBIEN L'HOMME ET LA FEMME
SONT DIFFÉRENTS L'UN DE L'AUTRE.
À ces différences entre les types humains s'ajoute
celle des sexes. L'homme et la femme sont fondamentalement différents,
bien plus qu'ils ne le croient. C'est pour cela, tout à la fois,
qu'ils ont tant de peine à se comprendre et si besoin l'un de l'autre
pour se développer. Je crois même que jamais un homme ne peut
comprendre tout à fait une femme, ni une femme comprendre tout à
fait un homme.
L'homme a un esprit théorique et la femme, un esprit
plus personnel. Ils font des théories magnifiques sur la façon
de conduire le monde et d'y instituer la paix et l'amour universels. Mais
ces théories sont abstraites, sans relation avec la réalité
immédiate. Leur femme dirait: «Tu ferais mieux de m'aider
à essuyer la vaisselle ou de t'occuper de ton fils et de ses difficultés
scolaires, au lieu de me laisser tout le souci de consulter des pédagogues
et des psychologues pour le tirer d'affaire.» C'est donc de la femme
et sous son influence que l'homme peut acquérir le sens de la personne.
Une civilisation construite par l'homme seul demeure abstraite, froide,
technique, inhumaine.
La femme, aussi, pense en détail. Les détails
l'intéressent plus que les idées générales.
Elle a besoin de raconter tous les détails de sa journée.
L'ennui; l'ennemi no.1 du mariage - Dr. Théo Bovet
La parole, elle-même, a un autre sens pour l'homme
et pour la femme. Par la parole, l'homme exprime des idées et des
informations; la femme, des sentiments et des émotions.
Pour se comprendre, il faut s'intéresser à
ce qui intéresse l'autre, comprendre pourquoi cela l'intéresse.
Une vraie compréhension apporte toujours un dépassement de
soi.
POUR SE COMPRENDRE,
IL FAUT ADMETTRE
LES DIFFÉRENCES EN AMOUR.
L'amour pour la femme c'est la vie entière.
Tandis que l'homme s'intéresse à son travail
pour ce travail en lui-même, pour les problèmes techniques qu'il
faut résoudre, pour la concurrence dans sa carrière
et le succès. L'amour, il y pensera quand il retrouvera sa femme
à la maison. Même alors il y aura une différence: la
femme a surtout un besoin sentimental que l'homme méconnaît
souvent. Elle voudrait des mots doux, se promener avec son mari, vibrer
avec lui devant ce qu'elle admire, communier avec lui dans le silence de
l'exaltation.
Pour elle, l'amour, c'est un haut niveau permanent d'affection.
C'est pour cela que la femme voudrait toujours que son mari reste avec
elle; elle compte les heures qu'il lui donne, les dimanches où il
reste à la maison, les soirées où il l'emmène
au cinéma. C'est sa manière d'exprimer son amour. Si son
mari va au match, elle gémit: «Alors, tu ne m'aimes plus!»
S'il s'intéresse à autre chose, c'est qu'il ne s'intéresse
plus à elle!
Souvent même, la femme ne peut connaître une
pleine jouissance sexuelle que si celle-ci s'insère dans un contexte
d'entente harmonieuse et de longue communion affective. La courbe amoureuse
chez l'homme, a au contraire, l'aspect d'une montée brusque vers
un sommet et d'une descente non moins brusque. Elle est essentiellement
sexuelle et impérative. C'est ce qui fait dire parfois à
la femme: «Tu ne m'aimes pas, tu me désires!» Cela signifie:
je ne peux pas comprendre ni accepter cette forme masculine de l'amour,
impulsive et brève. Je voudrais que mon mari ait un amour identique
au mien, sous sa forme douce et permanente. De telles incompréhensions
peuvent aller, chez la femme, jusqu'au dégoût de la vie sexuelle.
Que son mari, tout à coup, veuille s'unir à elle alors qu'ils
sont encore tout irrités d'une dispute, elle a beaucoup de difficulté à comprendre.
Beaucoup de femmes, aussi, comprennent difficilement les
confidences de leurs maris sur les tentations sexuelles. Qu'un homme si
éminent, si honorable et si intelligent en soit là, aux prises
avec des tentations si élémentaires et si vulgaires, son
épouse en est toute scandalisée. Elle pense surtout que s'il
l'aimait vraiment il ne rêverait pas d'autres femmes, alors que c'est
justement une grande preuve d'amour de sa part de s'ouvrir ainsi à
elle. Mais ce mari ne se sent pas compris, il se sent jugé, voire
méprisé. Il va se renfermer, il gardera désormais
de telles confidences qui assombrissent l'unité conjugale. Et ce
voile de silence pourra compromettre leur union bien plus que son instinct
sexuel. La meilleure protection contre les tentations sexuelles c'est de
pouvoir en parler ouvertement et de trouver dans la compréhension
de l'épouse, non certes une complicité, mais une aide efficace
et bienveillante pour en triompher.
IL FAUT COMPRENDRE
POUR S'AIDER MUTUELLEMENT.
Cela va plus loin. Dans ce domaine sexuel, comme dans
beaucoup d'autres, tels celui de l'orgueil ou de l'honnêteté,
les femmes sont, en général, plus morales que les hommes.
Ou, tout au moins, l'homme, en général, est plus conscient
de ses péchés que la femme. Il est très conscient
de ses convoitises sexuelles, de mentir à sa femme, de tromper le
fisc, ou d'être trop orgueilleux de ce qu'il a fait.
Les femmes sont, en général, moins conscientes
de leurs péchés. Par exemple la jalousie. Une femme peut
persécuter atrocement sa belle-fille sans avoir la moindre idée
qu'elle est animée en cela par la jalousie. Vous la blesseriez gravement
en le lui disant! Au contraire, elle est persuadée d'agir par amour:
c'est par amour pour son fils, et aussi, pense-t-elle, par amour pour sa
belle-fille qu'elle dénonce chez celle-ci les défauts qu'elle
lui trouve et cherche à l'en corriger pour qu'ils soient tous les
deux plus heureux. Elle pourra entendre sans malaise à l'Église
de beaux sermons sur l'amour et y applaudir dans son coeur, sans aucunement
se rendre compte qu'elle est pleine d'agressivité envers sa belle-fille
qui accueille de si mauvaise grâce ses bons conseils! C'est peut-être
aussi pour cela qu'il y a tant de femmes scrupuleuses, qui se cherchent
de menus péchés, faute d'être conscientes des autres.
Il en résulte que l'homme est en général
plus chargé de sentiments vrais de culpabilité et qu'il a
d'autant plus de peine à s'en ouvrir à sa femme que celle-ci
lui apparaît et se considère elle-même comme plus vertueuse.
Comment le comprendrait-elle, elle qui a une conduite si méritoire?
Il craint qu'elle le méprise. Elle lui apparaît comme un gendarme,
une incarnation de la loi morale. C'est peut-être aussi pour cela
qu'il aura plus de peine à s'ouvrir à un pasteur ou à
un prêtre, incarnation, lui aussi, à ses yeux, de la morale.
Et voilà, il parlera peut-être à une femme d'un niveau
social et culturel inférieur, à une femme un peu légère
et qu'il estime, au fond, beaucoup moins que son épouse, mais avec
laquelle il se sent plus à l'aise, une femme qui l'admire et qui
l'accepte tel qu'il est, y compris tout ce qui, dans son propre comportement,
le déçoit lui-même.
C'est là le mécanisme de beaucoup d'adultères,
que la femme vertueuse dénonce alors avec une sévérité
scandalisée et implacable quand elle s'en aperçoit; en cela,
elle est encore persuadée d'agir par amour pour son mari, mais elle
achève de creuser le fossé qui les sépare. Du point
de vue de la morale, bien sûr, cette femme drapée dans sa
vertu a raison. Elle prend tout le monde à témoin de son
bon droit. Si je me hasarde à lui proposer d'essayer de comprendre
son mari, elle jugera que je prends parti pour celui-ci contre la morale
qu'il bafoue!
Mais c'est bien faute d'avoir été compris,
il y a longtemps déjà, par sa femme, que cet homme s'est
lentement laissé aller sur une voie qu'il condamne lui-même,
ce qui le charge justement davantage de sentiments de culpabilité
et de réflexes de repli et de régression. Il arrive qu'un
adultère ne soit pas, avant tout, un problème sexuel; quelquefois,
bien sûr; je ne suis pas dans les nuages! Mais même dans ses
tentations charnelles, dans ses défaillances envers l'honnêteté
ou l'humilité, un homme ne peut être aidé que s'il
se sent compris, accepté tel qu'il est, avec toute sa misère.
Cet accueil généreux, est alors pour lui
un reflet de celui de Dieu, qui nous aime, non pas pour nos vertus, mais
pour notre faiblesse: «Je suis venu, dit le Christ, non pour les
bien portants, mais pour les malades.»
- Paul Tournier
Le genre reflète quelque chose de la gloire de
Dieu. Et l'ennemi de Dieu, Satan, cherche à détruire cette
gloire. Le malin ne peut pas détruire Dieu; par conséquent,
il s'en prend à son reflet: l'homme et la femme. Sa principale façon
de porter atteinte à la gloire de Dieu est de faire en sorte que
l'idée de vivre pleinement sa masculinité ou sa féminité
semble effrayante, et d'offrir des contrefaçons aux deux genres.
Pourquoi une telle frayeur? Et comment refusons-nous de
vivre selon notre appel à être un homme, une femme?
COMMENT ALLONS-NOUS TRAVAILLER ENSEMBLE POUR JOUER PLEINEMENT
NOTRE RÔLE?
Ge.2:18, 21-22. Dieu ne remplit pas à lui tout
seul les besoins du coeur humain. Il a voulu que l'humanité ait
besoin plus que de sa seule présence.
Qui est ce Dieu? À quoi ressemble-t-il? Si nous
sommes faits à son image, alors de quel être sommes-nous les
reflets? À travers les Écritures, Dieu a révélé
sa Trinité: Père, Fils et Saint-Esprit. Il ne s'agit pas
simplement de fonctions différentes rassemblées en une même
personne; il s'agit de trois personnes différentes de même
nature et égales. Et elles vivent pour se glorifier et s'honorer
mutuellement, chacune se réjouissant de la présence de l'autre.
La nature trinitaire de Dieu implique d'abord que le principe
central de l'univers est la relation. Nous reflétons Dieu quand
nous entretenons avec les autres des relations qui reproduisent son caractère.
Nous reflétons Dieu dans son unité et sa diversité.
Homme et femme sont égaux, mais s'ils étaient identiques
- physiquement et intérieurement - alors le mariage ne refléterait
pas la diversité divine.
Les différences ne sont ni évidentes, ni
insignifiantes; un grand chevauchement existe. Mais l'union des deux parties
différentes crée progéniture pour remplir la création
et énergie pour la soumettre et la gouverner.
L'INTIMITÉ FAIT LA GUERRE À LA SOLITUDE
Dieu a créé Ève en réponse
à la solitude d'Adam; en d'autres mots, Dieu a créé
Ève pour libérer le coeur d'Adam afin de l'amener non pas
à s'abaisser ni à dominer, mais à recevoir et à
donner tout à la fois.
Une femme n'est pas plus forte ni plus faible qu'un homme;
elle est une aide qui s'associe à l'homme dans son engagement auprès
de la création et dans les relations à entretenir pour la
gloire de Dieu. Mais son appel consiste à le faire comme combattante
sur le terrain relationnel, comme gardienne de la vérité
dans la relation; elle est celle qui reflète de façon unique
l'intention de Dieu pour les relations et sa haine de la solitude.
LE CARACTÈRE UNIQUE DES HOMMES ET DES FEMMES
Adam et Ève sont égaux, mais chacun est
unique. Comment donc? Leur différence physique est évidente,
au-delà des mots. On la perçoit non seulement par l'anatomie,
mais aussi selon d'autres critères. Sont-ils différents,
en fait, de manière plus intrinsèque? Les hommes et les femmes
ont-ils des différences de fabrication? Notre réponse est:
oui.
Qu'est-ce que cela signifie d'être un homme ou une
femme? Sexuellement, un homme plante sa graine, et une femme incube
lentement l'union mystérieuse de l'oeuf et du sperme; ensemble ils
créent un être humain. L'homme est un planteur qui cherche
à investir le monde avec une force et un courage propres à
donner forme à une nouvelle existence. Une femme est une nourricière
qui fait vivre la création par la tendre interaction de son corps
et de son âme avec l'enfant à naître. Qu'est-ce que
cela nous apprend?
L'homme est le reflet d'une dimension divine différente
de celle reflétée par la femme. Un homme va refléter
la force - il plante. La femme va refléter la tendresse - elle nourrit.
Et qu'est-ce que cela reflète de Dieu? La force humaine renvoie
à l'amour de Dieu pour l'ordre, la justice, et ainsi qu'à
son courroux, tandis que la tendresse humaine renvoie à l'amour
de Dieu pour le mystère, la tendresse, ainsi qu'à sa grâce.
Reformulons cette affirmation. Un homme va imprimer sa
marque sur des idées, des objets et des institutions. Ses élans
créateurs vont propulser le royaume de Dieu vers de nouveaux territoires.
Une femme va incuber les relations, établir les connections. Du
chaos l'homme fait sortir les idées, objets, institutions dans des
formes distinctes, variées et ordonnées; à partir
de son oeuvre la femme établit un environnement à l'honneur
d'un principe supérieur, celui de l'amour. Si l'homme crée
courageusement, à cette création la femme confère
d'une façon originale une beauté où grandissent des
relations d'amour.
Il y a un point crucial à ne pas manquer: hommes
et femmes ne sont pas unidimensionnels, à savoir qu'un homme est
aussi fait pour nourrir la relation, et une femme est également
propre à cultiver. Ce n'est ni un compromis ni une contradiction
pour chacun que d'être participants dans la formation et le peuplement
du monde. Néanmoins, un homme reflétera sensiblement
plus les accents divins touchant à l'ordre, à la loi et la
justice, tandis que la femme le fera touchant au mystère, à
la grâce et à la miséricorde. L'un sans l'autre crée
de graves distorsions - l'homme s'en allant vers la violence et la femme
tournant dans la spirale de l'ingestion. L'ordre sans la grâce devient
l'autoritarisme, et le mystère sans la forme, de l'hédonisme.
L'homme et la femme oeuvrent dans un équilibre précaire entre
la vie et la mort.
Des études récentes indiquent une différence
fondamentale plutôt que simplement sociologique entre hommes et femmes.
Les hommes et les femmes raisonnent, communiquent et font des choix selon
des critères basés sur une différence fondamentale:
la priorité de la tâche par rapport à la relation.
Les hommes définissent la maturité en termes d'autonomie
et d'accomplissement d'un grand rêve; les femmes la voient à
la lumière des qualités de sollicitude, de rapports et d'interdépendance.
Les entretiens de Carol Gilligan "In a different voice"
avec de jeunes femmes professionnelles rapportaient ce qui suit: "L'identité
se définit dans un cadre relationnel et s'évalue selon des
critères de responsabilité et d'intérêt envers
l'autre. En parallèle, la moralité leur apparaît issue
de l'expérience interrelationnelle et conçue comme un problème
d'intégration plutôt que d'équilibre des droits."
Dans ses entretiens avec des hommes, Gilligan remarqua
que l'identité est basée sur un type différent de
perceptions. "Pour eux des contours plus définis... Le «Je»
masculin se définit par la séparation. Contrairement à
l'attachement, c'est la performance individuelle qui capte l'imagination
masculine, et les grandes idées ou une activité précise
assurent le standard de l'autoévaluation et de la réussite.
Le pouvoir et l'autonomie fondent l'homme dans une identité qui
s'accomplit dans le travail."
D'autres études indiquent que perversité
et violence sont plus grandes chez les hommes. Presque 82% de toutes les
perversions sexuelles sont perpétrées par des hommes. Par
contre, 4 fois plus de femmes seront portées à la dépression
et 8 fois plus d'entre elles confrontées à la boulimie
et la codépendance. Tous ces symptômes indiquent un vide et
des tendances d'absorption. Même en ce qui concerne le péché,
les hommes et les femmes diffèrent.
Une femme va révéler un petit peu plus de
la grâce de Dieu; un homme un peu plus de sa sainteté. Une
femme avocate va exercer la justice dans des termes plus relationnels et
contextuels, et un homme avocat va considérer la relation dans des
termes qui s'orientent plus sur les droits.
Une femme d'affaires va considérer une décision
à la lumière de sa portée sur la communauté;
un homme d'affaires considérera plutôt les résultats
que cette décision apportera à l'organisation qu'il sert.
La force du mari ne doit pas seulement protéger,
mais aussi favoriser la tendresse de sa femme. La tendresse de l'épouse
doit non seulement susciter le désir de son mari à être
un homme selon Dieu, mais aussi stimuler son initiative à s'investir
dans le monde terrifiant des relations pleines de chaos. Même davantage,
le courage du mari devrait fortifier l'élan au combat chez sa femme,
et les soins d'une épouse devraient faire s'ouvrir le coeur du mari
à la souffrance.
Quand un homme est faible, il apporte un démenti
à la sainteté et à la force de Dieu; quand une femme
prend le contrôle, elle apporte un démenti à sa grâce
et à sa tendresse. Mais il ne devrait pas en être ainsi.
- Dan Allender et Tremper Longman III