Visite à Douala, capitale économique du Cameroun
J’avais souvent entendu parler de Douala et l’envie d’aller y faire au moins une visite refaisait surface de temps à autre malgré la teneur des propos que l’on tenait à son sujet. Après tout, c’est la capitale économique du Cameroun, le principal port d’entrée du pays.
Alors quand ma tendre épouse m’a proposé d’aller y visiter sa parenté, j’ai obtempéré de bon gré. Le prix du voyage en bus climatisé flambant neuve était des plus abordables. Nous étions arrivés au terminus d’autobus vers l’heure du dîner et nous sommes finalement parvenus à Douala très tard le soir. Il est inconcevable pour un autobus camerounais de partir sans être rempli. Sur la photo, j’attendais que l’autobus se remplisse… disons que le sourire était un peu moins franc après plusieurs heures d’attente ! lol
Arriver à Douala était une chose, se rendre à la maison de la parenté en était une autre. Les explications de la cousine ont semblé assez nébuleuses pour le chauffeur de taxi et c’est seulement après avoir tourné en rond plusieurs fois que nous avons finalement aperçu la chère parente sur le trottoir nous faisant signe. Nous fûmes très bien reçus chez elle et servis de plats exquis.
Au moins ce soir là, il ne pleuvait pas, ce qui était tout à fait exceptionnel pour le temps de l’année. J’ai rapidement compris pourquoi les motomans se promenaient avec des parapluies spécialement adaptés pour leur moto ; un autre exemple de la débrouillardise légendaire des africains. J’ai vu cela nulle part ailleurs qu’à Douala, je me demande qu’elle est la vitesse maximale à laquelle les motomans peuvent aller sans que le parapluie se déchiquette. C’est assurément limité. En tous cas, dans la ville, cela tenait le coup sans problème.
Le lendemain, nous sommes allés chez le frère ainé de ma femme, nous avons à nouveau été accueillis chaleureusement et avons mangé comme des rois. La soeur de ma femme y était aussi et portait un gros gilet de coton ouaté. À 31° Celsius, je transpirais en chemise courte et elle avait froid ! Résidente de Douala, elle était habituée à des températures beaucoup plus chaudes encore.
Nous sommes allés vers un tour sur le bord de la mer, mais la plage de roche ne s’offrait pas vraiment à la baignade. Il y avait une brise agréable par contre qui a rendu la promenade confortable.
Je reviens sur les motomans, nous avons fait appel à leurs services pour nous ramener au terminus d’autobus car le trafic était tellement lourd qu’il était impensable de prendre un taxi, tous ceux qui passaient par là étaient pleins de toute façon. Nous avions de grosses valises mais que cela ne tienne ( et cela a tenu ! ), le chauffeur l’a déposé sur ses guidons et je me suis embarqué derrière lui un peu perplexe mais me disant qu’il en avait vu bien d’autres. Effectivement, malgré la pluie intermittente, les 3 motos sont parvenus sans anicroche à se faufiler dans les moindres interstices jusqu’au terminus pour notre départ vers Dschang, mais ça, c’est une autre histoire ! Pitango ! (= je me sauve en vitesse)
|