Il y a assez de clarté pour la compréhension
Psaume 119.105
Elle a l’efficacité de juger les pécheurs Héb
4.12
Le but principal des Écritures est de confesser Christ Luc 24.44
Je tiens à souligner comment l’histoire a forcé la nécessité
de la progression pour rendre claire que la Bible est inspirée.
Il y avait un temps où nous pouvions juste dire « Je
crois à l’inspiration des Écritures » et tout le monde
savait ce que vous vouliez dire et c’était suffisant parce qu’il
n’y avait pas de variation dans ce que cette expression voulait dire.
Mais un des moyens sataniques pour détruire la foi dans les Écritures
est d’utiliser les mêmes terminologies pour ensuite leur donner une
définition différente. Donc, aujourd’hui, quand quelqu’un
dit croire que les Écritures sont inspirées, ça ne
veut pas nécessairement dire la même chose que quand quelqu’un
le disait il y a 100 ans.
Donc, il y a une progression qui est nécessaire pour faire
ressortir que d’un mot à l’autre, éventuellement à
cause d’influences sataniques, les morales et les religions ont commencé
à tirer une nuance différente de la définition.
Et la progression jusqu’à nos jours a parcouru 6 étapes.
La Bible est la Parole de Dieu. C’était suffisant à
un certain point de l’histoire.
Mais à cause des démentis par ceux qui affirmaient
que la Bible n’est pas la Parole de Dieu, est venue la deuxième
étape où il était nécessaire de dire que la
Bible est inspirée et cela était suffisant après un
certain temps.
Puis, il y avait ceux qui disaient que la Bible était inspirée,
mais pas entièrement. Alors est venue la troisième
étape où il était nécessaire de dire que la
Bible est d’inspiration absolue. Ceci était suffisant pour
un bout de temps, mais ensuite vinrent les dénégations que
les Écritures étaient d’une inspiration absolue.
Ils démentaient que cela incluait chaque mot, alors
vint la quatrième étape de l’histoire, soit que la Bible
était verbalement inspirée. Et cela était suffisant
pour un bout de temps. Mais il y avait ceux qui disaient qu’ils croyaient
en l’inspiration verbale, mais, que la Bible était quand même
faillible.
Donc, la cinquième étape dans l’histoire était
une nécessité pour faire ressortir que la Bible est
infaillible. Mais ces définitions ont été corrompues
et nous sommes donc maintenant dans la sixième étape dans
l’histoire où nous devons insister sur l’in errance aussi.
En tordant les mots, ils disent croire que la Bible est infaillible, mais
contient quand même des erreurs. Notre bataille majeure est
maintenant sur l’in errance des Écritures.
Ce sont là les six étapes et maintenant, pour
rendre le point très clair, il nous faut dire que la
Bible est la Parole de Dieu, inspirée de Dieu, d’absolue inspiration,
d’absolue inspiration verbale, infaillible et in errante ou sans erreur.
C’est la façon dont les choses se sont développées.
La relation entre la révélation et l’inspiration
Théologiquement, comment faisons-nous la différence
entre la révélation et l’inspiration ? Mentionnons
5 choses.
Il y a une distinction par la définition. Par révélation,
est concerné ce qui est communiqué, la réception de
la vérité. Alors que l’inspiration concerne l’enregistrement
des mots (paroles) qui ont été communiqués, l’enregistrement
de la vérité.
La révélation concerne la réception de la vérité,
comment elle en est arrivée à être révélée,
mais l’inspiration concerne son enregistrement d’une manière infaillible
et in errante.
Il y une distinction quant à l’objet. L’objet
de la révélation est la communication
de connaissance. Mais l’objet de l’inspiration est de sécuriser
l’infaillibilité dans l’enseignement.
La distinction dans leur effet. L’action de la révélation
est de rendre celui qui la
reçoit, plus sage. Parce que la révélation
traite de la vérité non dévoilée jusqu’à
ce jour, celui qui la reçoit augmente son savoir et devient plus
sage.
L’inspiration, elle, a comme effet de préserver l’écrivain
de l’erreur dans l’enseignement. Elle s’assure que ce que l’écrivain
enregistre de la révélation est sans erreur.
Quatrièmement, il y a une distinction quant au temps.
La révélation précède
l’inspiration. La révélation de ce qui n’avait
pas été dévoilé vient en premier, avant son
enregistrement, donc, la révélation précède
l’inspiration et l’inspiration suit la révélation.
La révélation et l’inspiration peuvent arriver ensemble
ou séparément.
Par exemple, il y a la révélation sans l’inspiration.
Un bon exemple de ça est Apocalypse 10.3-4 où les sept tonnerres
firent entendre leurs voix et alors l’apôtre Jean reçut une
révélation concernant exactement ce que ces sept tonnerres
criaient, il le comprit et il lui fut dévoilé quelque chose.
Mais quand Jean commença à mettre par écrit ce que
les sept tonnerres avaient dit, il lui fut interdit de le faire.
Ici, vous avez un exemple de révélation sans inspiration.
Quelque chose fut révélé à Jean, mais n’a pas
été inspiré pour l’écrire. Donc nous
ne savons pas ce que ces sept tonnerres ont crié. Révélation
sans inspiration.
Il est aussi possible d’avoir l’inspiration sans la révélation.
L’exemple ici serait Luc 1.1-3 où Luc dit comment il en est venu
à écrire son Évangile. Contrairement à
Matthieu et Jean, alors que la plupart de l’Évangile leur est venu
par voie de révélation, dans le cas de Luc, il n’a reçu
aucune révélation directe de Dieu. Il a acquis ses
informations par la recherche d’Écritures existantes et par l’interrogation
de témoins oculaires. Vous avez donc ici un cas d’inspiration
sans révélation. Néanmoins, vous avez l’inspiration,
parce que, ce que Luc a finalement mis ensemble dans son Évangile,
était absolument inspiré verbalement de Dieu et il a donc
écrit un enregistrement infaillible et in errant. Alors, dans
le cas de Luc, vous avez l’inspiration sans la révélation.
Troisièmement, vous avez la révélation et l’inspiration
ensemble. Un bon exemple de ça est Apocalypse 1.11 et 19 où
des choses sont révélées à Jean et suivant
la révélation, il lui est dit de le mettre par écrit.
La révélation était ce qui était dévoilé
à Jean et l’inspiration était ce qu’il a écrit de
ce qu’il a vu.
Ceci termine la troisième section majeure de notre étude
concernant l’inspiration des
Écritures.
Nous passons maintenant à la quatrième division
majeure de notre étude qui concerne la canonicité et l’autorité.
Comment certains livres se retrouvent dans le canon et leur autorité
et comment reconnaissons-nous qu’ils ont une autorité divine ?
Nous allons étudier le sujet dans 6 domaines spécifiques.
En 6 subdivisions majeures.
A : Définition
Pour clairement comprendre le sujet, nous allons définir
quatre termes. L’authenticité, la crédibilité,
la canonicité et l’autorité.
L’authenticité. L’authenticité veut dire que
ces livres ont été écrits à l’époque
qu’ils revendiquent l’avoir été et par les hommes
dont ils (les livres) revendiquent l’avoir été. L’authenticité
est le contraire d’apocryphe et de contrefaçon. Donc, si un
livre revendique avoir été écrit par Moïse ou
par Paul, l’authenticité veut dire que ces livres ont vraiment
été écrits par Moïse ou par Paul et non par un
autre auteur qui revendique ce nom. La même chose pour ce qui
est de la période à laquelle il revendique avoir été
écrit.
La crédibilité. La crédibilité
relate véritablement le sujet dont il traite. En d’autres
mots, crédibilité veut dire que ces livres rassemblent
correctement ce qu’ils essaient de rassembler. Que ce qu’ils disent être
vrai est vrai ! Et inclus dans le domaine de la crédibilité,
est la pureté du texte. Donc, la crédibilité
s’applique à deux aspects.
Que nous avons un texte fondamentalement pur !
Que ce qu’il affirme être vrai est réellement vrai
!
Et « crédibilité » est l’opposé
de corrompu. Donc, là où le texte varie de l’original,
ces variations seraient considérées comme corrompues.
Comment déterminons-nous quels écrits sont corrects ou incorrects
? Nous le traiterons plus tard dans la Bibliologie.
3. La canonicité. La racine du mot canon vient
du mot Hébreu « kanah » et du
mot grec « kanon » et sa définition
est « une règle », « une norme ».
Dans sa
forme originale, le mot grec Kanon est
utilisé 5 fois dans le NT : 2 Cor 10.13, 15 et
16 ; Gal 6.16 et Phil 3.16. Dans
aucune des ces places le mot kanon n’est utilisé
pour les Écritures. La première
fois que ce mot a été utilisé pour les Écritures,
est
par Athénas (Athenasious en anglais)
en l’an 350 AD.
Fondamentalement, quand nous parlons de
canonicité aujourd’hui, nous parlons
de la qualité du caractère
des Écritures par laquelle elles sont notre règle de foi
et
de vie en tant que l’infaillible et in
errante Parole de Dieu. Cela veut dire que
qu’une chose est canonisable, qu’elle rencontre
les normes. Elle est à la hauteur des règles de canonicité.
Et c’est là le caractère des Écritures. Elles
se montrent à la hauteur comme étant divinement inspirées
par Dieu, donc, en retour elles deviennent notre règle. Canonique
est l’opposé de non canonique.
4. L’autorité. Ce qui veut dire que la Bible
dans son entier est la voix de Dieu parlant
aux hommes et si cela est vrai, l’autorité
des Écritures est donc in errante.
Les fondements de base
Quels sont les fondements de base de la canonicité et de l’autorité
? Trois choses devraient être notées.
La Bible se certifie par elle-même. Cela signifie que
les livres de la Bible ne sont pas devenus canoniques à cause de
quelques Conciles Juifs ici ou de Conciles de l’Église là.
Aucun Concile, Juif ou de l’Église ne pouvait, par aucune autorité,
déclarer tel ou tel livre comme étant canonique ou tel autre
non canonique. Parce que, peu importe le livre produit par l’inspiration
de Dieu, que Dieu a soufflé, il est automatiquement canonique.
Les conciles ont tout simplement reconnu l’autorité qui était
in errante dans ces livres. Tout ce que les conciles pouvaient faire
était de reconnaître que tel ou tel livre est la Parole
de Dieu. Ils le font en le comparant à d’autres.
Un deuxième fondement de base est que Dieu guida les Conciles
Juifs et les Conciles de l’Église de sorte que le canon soit reconnu.
C’est ici un second fondement clé. Dieu les guida pour qu’ils
puissent reconnaître quels étaient les livres que Dieu avait
réellement inspirés.
Donc, canonicité n’est pas pareille à la reconnaissance
par l’Église. L’Église ne faisait que reconnaître
l’autorité in errante dans ces livres, mais ne lui donnait pas son
autorité. Un livre ne devenait pas autorité parce que
l’Église ou parce que les conciles Juifs le déclaraient,
mais parce qu’il était la Parole de Dieu et seulement reconnu comme
tel.
La reconnaissance par les conciles de l’Église et Juifs, a
pris du temps. Mais la canonicité elle-même était
déjà présente.
Le troisième fondement de base est la formation du canon.
Nous devons faire la
distinction entre la canonicité d’un livre et la formation
du canon en lui-même. La canonicité d’un livre était
le moment où ce livre était terminé. Au moment
même où il était terminé, parce que c’était
le souffle de Dieu, parce qu’il était inspiré de Dieu, il
était canonique. Donc, les livres étaient canoniques
à mesure qu’ils étaient écrits. Quant à
rentrer de ce livre dans la formation du canon, disons que le canon était
formé à mesure que les livres étaient reconnus par
les conciles Juifs et de l’Église comme étant la Parole de
Dieu. Donc, canonicité à mesure qu’ils étaient
écrits, formation à mesure qu’ils étaient reconnus
canoniques.
Ceci nous amène à la troisième section
majeure de la canonicité et de l’autorité et c’est :
Le test de canonicité. Quel examen doit-on appliquer pour
voir si tel ou tel livre est à la hauteur des normes absolues ?
Différents examens vont s’appliquer avant qu’un livre
de l’AT ne puisse côtoyer un livre du NT. Les Conciles Juifs
décidaient si un livre était canonique ou non en se basant
sur l’autorité de l’écrivain. C’était basé
sur l’autorité de celui qui donnait la loi, le prophète ou
le dirigeant d’Israël. L’autorité du dispensateur de
la loi tel que Moïse. Donc les livres de Moïse étaient
acceptés. À cause de l’autorité d’un prophète
tel que Ésaïe, Jérémie, les livres prophétiques
furent acceptés. À cause de dirigeants comme David
et Salomon, leurs livres furent acceptés.
Dans le Talmud, il y a une section qui s’appelle BABA, BATHRA,
dans la section 14b, elle décrit ce Kanah, ces normes utilisées
pour vérifier la canonicité d’un livre de l’AT. Il
y avait deux tests de base.
Était-ce attribué à un prophète ?
Si la réponse était oui, c’était le test numéro
1.
C’était basé sur une chaîne ininterrompue de
prophètes, de Moïse à Malachie. Il était reconnu
par les Conciles Juifs que les prophéties avaient cessé avec
Malachie. Donc, les livres se réclamant être écrits
par un prophète à l’intérieur de la chaîne ininterrompue
de prophètes de Moïse à Malachie étaient acceptables.
Dans le NT, la canonicité suivait quatre examens fondamentaux.
Le test apostolique. Était-ce « écrit
» par ou « appuyé » par un apôtre.
Matthieu,
Jean, Paul, Jacques, Pierre, étaient tous des apôtres.
Alors, ce qu’ils ont écrit vint de l’autorité apostolique
et fut donc reconnu comme inspiré. Marc était appuyé
par l’apôtre Pierre. Luc était appuyé par l’apôtre
Paul. Jude était appuyé par les apôtres Jacques
et Pierre. Donc, les 27 livres passent tous le test apostolique.
Le second test concerne son contenu. Le contenu était-il
d’un caractère hautement
spirituel lui permettant de lui accorder ce rang de canonique
? Et les 27 livres ont tous passé ce test.
Le troisième test est l’universalité. Était-ce
accepté universellement par l’Église ?
Ceci ne veut pas dire que chaque église individuelle acceptait
chaque livre individuel, mais que les églises en général,
dans toutes les parties du monde ancien acceptaient chacun de ces livres.
La question est : était-ce accepté universellement
par les églises ? Même certains livres contestés
ne furent pas questionnés par les églises dans l’ensemble.
Le test de l’inspiration. Il y a évidence d’inspiration
divine dans les 27 livres.
Nous avons parlé des trois premiers segments de canonicité
et d’autorité de tous les
livres de la Bible en général. En passant à
la quatrième division de notre étude sur la canonicité
et l’autorité, nous allons parler de l’AT et des trois premières
définitions et les lui appliquer. Nous avons parlé
des 3 termes : l’authenticité, la crédibilité
et la canonicité. Voyons si nous pouvons les appliquer à
l’AT et voir ainsi comment il s’en sort.
L’authenticité. Nous devrons diviser l’AT dans
les 3 divisions telles que les Juifs l’ont fait dans sa forme Hébreu.
La loi. La loi de Moïse contient les 5 premiers livres
: Genèse, Exode,
Lévitique, Nombres et Deutéronome. La question
est maintenant la suivante: Est-ce que les 5 livres de Moïse
passent le test de l’authenticité ? Et la réponse est
oui, de quatre façons.
Moïse est représenté par la loi comme étant
l’auteur de la loi. La loi
elle-même nous dit que Moïse était l’auteur de
cette loi. Par exemple, il fut dit à Moïse de mettre
par écrit les Paroles de la loi dans Ex. 17.14 ; 24.4 ; 34.27-28
; Nombres 33.2 ; Deut. 31.9 et 23-24.
De plus, des descriptions de ce qu’il a écrit nous sont données.
Dans le livre de la loi, Deut 28.58 nous dit que Moïse à écrit
cette loi. Il est dit que Moïse a écrit ce livre dans
Deut 29.20 et 27 ; qu’il a écrit la loi dans Deut. 29.21 ;
30.10 et 31.26. Et il est dit que Moïse a écrit les Paroles
de la loi dans Deut. 31.24. Nous avons donc ici les 5 descriptions
de « qu’est-ce qu’il a écrit ? » soulignant ainsi le
fait que Moïse est réputé être l’auteur des Écritures.
Il lui fut dit d’écrire et ensuite nous avons la description de
ce qu’il a écrit.
Deuxièmement, non seulement la loi elle-même prétend
avoir été écrite par
Moïse, mais 13 fois en dehors de la loi de Moïse, il est
dit qu’il en est l’auteur. Par exemple, la loi est appelée
le « livre » de la loi de Moïse dans Josué
8.31 et 23.6 et 2 Rois 14.6.
Deuxièmement, il est appelé « la loi »
de Moïse 6 fois dans 1 Rois 2.3 ; 2Chroniques 23.18 ;
Esdras 3.2 ; Josué 8.31 ; Daniel 9.11 et 13.
Puis il est appelé « le livre de Moïse »
4 fois. Dans 2 Chroniques 25.4 ; 35.12 ; Esdras 6.18 et Néhémie
13.1.
Donc, 13 fois en dehors de la loi de Moïse dans l’AT,
il est dit qu’elle a été donnée par Moïse.
Dans le NT, plusieurs fois Moïse est affirmé être
l’auteur de la loi. Jésus
lui-même en donnait le crédit à Moïse.
Dans Matthieu 8.4 ; 19.7-8 ; Marc 7.10 ; 12.26 ; Luc 16.29 et 31 ; 24.44
; Jean 5.45-46 ; 7.19, 22 et 23. Dans les quatre Évangiles,
au moins deux fois dans chaque Évangile, Jésus soutient l’auteur
de la loi mosaïque.
De plus, les écrivains du NT soutiennent l’auteur de
la loi mosaïque. Jean 1.45 ; Luc le soutient dans Actes
3.22 ; 7.34 et 44 ; 13.39 ; 15.1 et 21 ; 21.21 ; 26.22 ; 28.23.
Puis Paul le soutient dans Rom 9.15 ; 10.5 et 19 ; 1 Cor 9.9 ; 2 Cor 3.15.
L’auteur d’Hébreux le soutient dans Héb 7.14 ; 8.5 ; 9.19
; 10.28 ; 12.21.
Quatrièmement, l’authenticité de la loi mosaïque
est soutenue par tous les
Conciles Juifs. Ils reconnaissent tous l’authenticité
de la loi de Moïse, donc les 5 livres de Moïse passent certainement
le test de l’authenticité.
Passons maintenant aux prophètes.
La façon dont les Juifs divisent la section prophétique,
il y a en tout 8 livres.
Premièrement, vous avez les anciens prophètes ce qui
comprend 4 livres : Josué qui est dit avoir été écrit
par Josué.
Puis vous avez Juges jusqu’à Samuel et ceci fut écrit
après le début de la monarchie, selon Juges 19.1 et 21.25.
Bien que le livre des Juges ait été écrit après
le début la monarchie, il fut quand même écrit avant
que David ne devienne roi. Tel que nous le voyons dans Juges 1.21
et 2 Sam. 5.6-9. Et apparemment, le livre a été écrit
quand David ne régnait que dans Hébron et sur la tribu de
Juda.
Le troisième livre est 1 et 2 Samuel qui sont comptés
comme étant un seul livre dans la reconnaissance juive tel que dans
1 Chroniques 29.29. Et il est dit avoir été écrit
par Samuel dans 1 Sam 1-24 alors que 1 Sam 25- 2, Sam 24 est dit
avoir été écrit par les deux prophètes Nathan
et Gad selon la tradition juive.
Quatrièmement, vous avez 1 et 2 Rois. Dans la reconnaissance
Juive, ces deux livres ont été écrits ensemble et
par Jérémie le prophète. Ils y a des similarités
mot pour mot entre les livres des Rois et le livre de Jérémie.
Donc, en traitant avec les prophètes, dans le Judaïsme,
ils divisent entre les anciens prophètes et les derniers prophètes.
Les anciens prophètes contenaient 4 livres : Josué, Juges,
les livres de Samuel et les livres des Rois.
Deuxièmement, vous avez les derniers prophètes qui
constituent aussi quatre livres.
Premièrement, Ésaïe qui fut écrit
par Ésaïe. Ce fait est à nouveau soutenu dans
l’AT dans 2 Chro 26.22 et chapitre 32.32. C’est aussi réaffirmé
dans Ésaïe 1.1 ; 13.1. Aussi, Jésus soutient qu’Ésaïe
a écrit le livre d’Ésaïe dans Mat 8.17 et Luc 4.17-18.
Le deuxième livre des derniers prophètes est
Jérémie qui est réputé avoir été
écrit par Jérémie dans Jér. 20.1 et 51.60.
Le troisième livre est Ézéchiel écrit
par Ézéchiel selon le chapitre 24.2 et 43.11.
Le quatrième livre est les 12 prophètes mineurs.
Du point de vue d’Israël il n’y a pas 12 livres séparés,
mais un groupe de 12 livres et sont chacun écrit par les prophètes
et chacun a une suscription qui nous dit le nom de chaque prophète.
Donc, la deuxième division majeure de l’AT, la division
des prophètes passe aussi le test de l’authenticité.
Il nous est dit, d’une façon ou d’une autre, qui en sont les auteurs
et ont été écrits au temps où ils se réclament
avoir été écrits.
La troisième division de l’AT Juif, est connue en tant
que « Écritures » et cette troisième section
comporte onze livres qui sont subdivisés en trois unités
séparées.
La première unité est connue en tant que « littérature
de Sagesse », qui comprend
trois livres. Le premier est le livre des Psaumes et il y
en a un total de 150. Cinquante de ces Psaumes sont écrits
anonymement. Cent ont une suscription nous disant qui les a écrits.
Et des cents suscriptions, nous savons que David en a écrit 73,
Asaph 12, les fils de Koré 11, Salomon 2, Éthan 1 et Moïse
1.
Le deuxième livre de la littérature de Sagesse est
le livre des Proverbes écrit par Salomon, appuyé par Prov.
1.1 et 25.1.
Le troisième livre de la littérature de Sagesse est
le livre de Job et dans la tradition Juive, ce livre a été
écrit par Moïse même si certains croient que Job lui-même
a écrit le livre.
La deuxième division des Écritures est connue en tant
que le « Negillot », mot Hébreu qui réfère
aux « rouleaux », cinq livres en tout.
Le premier est le Cantique de Salomon qui fut écrit par Salomon
selon le premier verset du livre.
Le deuxième est le livre de Ruth que l’on croit avoir été
écrit par Samuel parce que c’est seulement qu’un appendice aux livres
des Juges et a le même style.
Le troisième livre est Lamentations qui a été
écrit comme nous le savons par Jérémie tel qu’il l’affirme
lui-même.
Le quatrième est le livre de l’Ecclésiaste écrit
par Salomon selon Ecc 1.1 et 16 et chapitre 2.4-11.
Le cinquième rouleau est le livre d’Esther que l’on croit
avoir été écrit par Mardochée qui était
le héros du livre.
La troisième division des Écritures est «
les livres Historiques », qui sont au nombre de trois.
Premièrement, vous avez Daniel qui a été
écrit par Daniel lui-même selon Dan. 1.1 et réaffirmé
dans Matthieu 24.15.
Puis vous avez le livre d’Esdras écrit par Esdras et
Néhémie écrit par Néhémie. Selon
la reconnaissance Juive, ces deux livres sont reconnus comme étant
un seul livre.
Le troisième livre est « Chroniques ».
1 et 2 Chroniques sont aussi vus comme étant un seul livre et écrit,
croit-on, par Esdras. C’est pourquoi vous avez tant de points de
forte similarité entre le livre d’Esdras et 2 Chroniques.
Donc, les trois divisions de l’AT et les différentes
subdivisions passent toutes le test de l’authenticité et par-là
nous savons fondamentalement qui a écrit chacun des livres et les
évidences montrent qu’ils ont été écrits par
ces individus mêmes et la période qu’ils disent avoir été
écrits, correspond à ce qu’ils décrivent de leur temps.
2. La crédibilité. Elle met en valeur la
véracité. La crédibilité de l’AT
peut être
mis en évidence de 4 façons.
Jésus lui-même acceptait les livres de l’AT comme ayant
la canonicité et
l’autorité. Il acceptait la véracité
des doctrines enseignées dans l’AT, et nous voyons cela dans Mat
5.17-18 ; Luc 24.27, 44 et 45 ; Jean 10.34-36.
Jésus acceptait la véracité des événements
historiques de l’AT. Il
n’acceptait pas seulement l’enseignement doctrinal comme ayant autorité,
mais il acceptait l’histoire comme étant vraie et ayant autorité.
Il acceptait donc la version de l’AT sur la création de l’univers
dans Marc 13.9. Il acceptait l’enseignement de l’AT sur la création
de l’homme dans Mat 19.4-5. Il croyait au déluge du temps
de Noé dans Luc 17.26-27. Il croyait ce que la Bible disait
à propos de Sodome et Gomorrhe et sa destruction dans Luc 17.28-30.
Il acceptait l’histoire de Moïse et le buisson ardent dans Marc 12.26.
Il acceptait l’histoire de la manne dans Jean 6.32. Il acceptait
le tabernacle dans Luc 6.3-4. Et il croyait l’histoire de Jonas et
du poisson dans Mat 12.39-40.
La chose à savoir est que Jésus n’acceptait pas seulement
les doctrines de l’AT, il acceptait son histoire. Il ne croyait pas
seulement que l’AT était infaillible et in errant en matière
de foi et de doctrine. Il le croyait aussi infaillible et in errant
en matière d’histoire.
La deuxième évidence de la crédibilité
de l’AT ou de la véracité de l’AT est la preuve à
partir de l’histoire et nous voyons ceci de 4 façons.
Les premiers événements de la Genèse sont consistants
avec les lois de ce temps.
Tel que le code Hamorabe. L’action de Saraï de donner
sa servante à Abraham était dans la tradition de ce temps.
L’action de Rachel et les dieux plein la maison de son frère Laban
est pas mal ce que nous savons de la loi du monde ancien.
La deuxième preuve de l’histoire est que les événements
mosaïques sont
conformes à ce que nous savons de la 18ième Dynastie
d’Égypte. Tout concorde parfaitement. Ces choses sont
disponibles dans notre série sur l’Exode.
Les noms de 41 rois mentionnés dans la Bible ont reçu
une confirmation historique. Donc, Sargon est mentionné dans
Ésaïe 20.1. Salmanasar dans 2 Rois 17.3-6. Belschatsar
dans Daniel 5, l’élévation et la rencontre dans Daniel 6
ont toutes des évidences et des documents historiques qui les mentionnent.
La quatrième évidence est que c’est fiable chronologiquement.
Les choses qui se sont produites chronologiquement sont dépeintes
par les Écritures.
Cassette #3 face B
Maintenant, la troisième évidence pour la crédibilité
et la véracité de l’AT est la preuve venant de l’acuité
topographique et géographique. Et une chose que la géographie
historique a prouvée est que, ce que la Bible dit à propos
de la topographie et de la géographie a été absolument
vérifié.
La quatrième évidence de la crédibilité
de l’AT est la preuve de l’archéologie. Il y a plusieurs preuves,
mais en voici 6 exemples parmi tant d’autres.
La morale Babylonienne de la création qui se rapproche d’assez
près du compte
rendu de la Genèse. Ce qui vous montre au moins qu’ils
avaient les même sources, avec la Genèse étant exacte
et la Babylonienne étant la corrompue.
La morale Gilgamesh qui parle aussi d’un déluge mondial
comme Noé l’avait imaginé.
Les Rois de Genèse 14 ont tous des noms nationaux de l’endroit
où il est dit qu’ils
proviennent.
Les tablettes Nuzi qui expliquent grandement plusieurs des actes
de Sarah et
Rachel.
Les archéologues ont confirmé l’existence des Hittites
qui était à un certain moment « la » question
bien que la Bible l’avait dit.
Le récit parmi les « Aliters » (en anglais) qui
confirme le rapport du livre de Josué.
Donc, toutes ces évidences montrent que l’AT a : crédibilité
et véracité.
La canonicité de l’AT
La canonicité met en valeur l’autorité. Pour
ce qui est de la canonicité de l’AT, nous allons parler de quatre
choses.
Les livres de l’AT ont été écrits avec l’idée
arrêtée d’être tenus comme sacrés et
d’être d’autorité divine. Encore une fois, je
souligne fortement que ce n’est pas
un quelconque Concile Juif ou d’Église qui a donné
à l’AT sa canonicité ou son autorité.
Il y a une reconnaissance immédiate de la loi mosaïque
comme ayant autorité et nous voyons cela dans : Deut 18.18-19
; 31.11 et 24-26 ; Josué 1.7 ; Josué 24.26 ; 1 Rois 2.3 et
Malachie 4.4.
Un autre exemple est, qu’il y avait une reconnaissance immédiate
des prophètes eux-mêmes à mesure qu’ils écrivaient
la Parole de Dieu. Nous voyons ceci comme exemple dans Juges 1.1
et chapitre 2.8 et 1 Samuel 10.35, Ésaïe 8.16 et Jérémie
36. 1-2 et 6.
De plus, il y avait une reconnaissance immédiate des
prophètes par d’autres prophètes. Par exemple, dans
Jérémie 26.17-18 qui reconnaît Michée comme
étant prophète et Zacharie 1.4 qui reconnaît les anciens
prophètes. Vous avez aussi Michée 4.2-3 qui reconnaissent
Ésaïe 2.2-4 comme étant « Écriture
Sainte » et Jérémie 49.9 et la suite comparée
à Abdias versets et 5 et la suite et dans le chapitre 9.2
du livre de Daniel, ce passage montre que Daniel a vérifié
les livres dont celui de Jérémie.
Il y avait aussi une reconnaissance immédiate par les «
écrits » dans la troisième section de l’AT. Nous
voyons cela dans Daniel 9.2 ; Néhémie 6.5 ; 1 Rois 4.22 ;
1 Chroniques 29.29 et 2 Chroniques 9.29.
De plus, les Rabbins faisaient la distinction entre les livres qui
souillaient les mains et les livres qui ne souillaient pas les mains et
ceci était une distinction entre les livres canoniques et les livres
non canoniques. Et il y avait une reconnaissance générale
à l’effet que, quand les prophètes ont cessé, ils
ont vraiment cessé et qu’il n’y avait plus de Parole venant de Dieu.
Si nous regardons les livres apocryphes par exemple, ils témoignent
eux-mêmes du fait que les prophéties avaient cessé.
Des exemples se trouvent dans 1 Maccabées 4.46 ; 9.27
; 14.41 et le livre apocryphe de Asarïa 15. Ces livres
apocryphes que certains veulent garder sacrés, clament eux-mêmes
ne pas être sacrés et reconnaissent que, en leur temps, les
voix prophétiques avaient cessé.
Un autre exemple que l’AT avait été écrit avec
l’idée immédiate d’être tenu sacré est la découverte
des rouleaux de la Mer Morte. Tous les rouleaux de la Mer Morte furent
mis ensemble des siècles après que le canon de l’AT fut déjà
complété et nous avons au moins un fragment de chaque livre
de l’AT excepté un qui est le livre d’Esther. Donc, les Juifs
qui constituaient la population de la Mer Morte les considéraient
comme étant « Écritures Saintes».
Et finalement, le fait que les livres de l’AT furent écrits
avec l’idée immédiate qu’ils soient tenus sacrés et
d’autorité divine peut être vu dans le fait que tous les
livres de l’AT sont cités dans le NT à l’exception de 6.
Ce sont Juges, Ecclésiaste, Cantique de Salomon, Esdras, Néhémie
et Esther, alors que tous les autres livres sont cités.
Une deuxième façon montrant la canonicité et
l’autorité de l’AT est que la
division en trois parties est basée sur les positions officielles
ou les statuts de chaque auteur. Cette division en trois parties
était même reconnue par Jésus dans Luc 24.44, où
il souligne les trois parties, la loi, les prophètes et les Psaumes
des Écritures. Certains enseignements que la division était
sur la base que certaines parties étaient plus canoniques que les
autres. En réalité, elles n’étaient pas basées
sur plus d’autorité ou de canonicité, mais sur les positions
et les statuts des auteurs. La loi mosaïque est loi par elle-même
parce qu’elle a été donnée par un dispensateur de
loi. Les prophètes sont groupés ensemble parce qu’ils
avaient et l’office et le don de prophétie. Et les Écritures
sont classées ensemble parce qu’elles avaient le don de prophétie
mais n’avaient pas l’office des prophètes. C’était
là la base de la distinction, de la division en trois parties et
non sur la base de « plus ou moins » de canonicité.
Une troisième chose à propos de canonicité
: ces trois parties remontent aux
temps anciens. Par exemple, Josephus qui écrivit
environ 100 A.D., mentionne les trois parties dans son travail contre Apion
et dans Apion 1.8, Josephus dit : « il n’y a pas d’Écriture
canonique depuis Malachie ». Et quand il parle des Écritures,
il parle seulement des trois parties de la division : la loi, les prophètes
et les Écritures.
Deuxièmement, nous avons le témoignage de Philo qui
écrivit environ 40 A.D. Il mentionne aussi cette division
en trois parties. Même le NT les enseigne et nous voyons cela
en comparant Mat.23.34, Luc 11.49 et Luc 24.44.
Le 2ième livre des Maccabées qui fut écrit environ
100 B.C., dans le chapitre 2.13 mentionne les livres des Rois qui sont
connus comme les anciens prophètes. Il mentionne les « prophètes
» qui est maintenant connu comme les « derniers prophètes
», il mentionne les livres de David et ceci inclus le poétique
et le néguilot et inclus ce qui est appelé « les épîtres
des Rois » concernant les dons Saints, et ce sont les livres de Esdras,
Néhémie et Esther.
Une cinquième évidence des antiquités est l’œuvre
apocryphe connue comme étant le prologue à l’Écclésiaste,
écrit par Jésus Ben Sirach environ 130 B.C. Il mentionne
la loi, les prophètes et les autres qui suivirent après eux,
les autres livres des Pères qui est la 3ième division des
Écritures.
Une sixième évidence est la Septante, la traduction
grecque de l’AT qui fut faite environ 200 B.C. et qui inclut cette division
tripartite.
Nous pouvons donc conclure que cette division en trois parties fut
faite pas plus tard que 300 ans B.C. selon ces points d’évidence.
À partire de 300 ans B.C., le canon de l’AT était terminé
et divisé en trois parties, la loi, les prophètes et les
Écritures.
La quatrième chose à propos de la canonicité
est la collection du canon.
Comment furent collectés les 39 livres du canon de l’AT ?
Éh bien, la collection commença avec Esdras et la Grande
Synagogue. Ils assemblèrent les livres de l’AT au cinquième
siècle B.C. Esdras était particulièrement concerné
par les livres sacrés. Ils convoqua alors les scribes dans
Néhémie 8.1, 4, 9, 13 et chapitre 12.26 et 36. Il était
décrit comme un scribe de la loi de Moïse dans Esdras 7.6.
Donc, un : la collection du canon de l’AT fut commencée par
Esdras et continuée par les scribes et les hommes de la Grande Synagogue
dans le 5ième siècle B.C.
Et il fut clairement reconnu par le NT dans Luc 24.44.
Et finalement, il fut établi exactement comme ça par
le Concile Juif de Yavneh en l’an 90 A.D.
Donc, ces choses sont des évidences claires de la canonicité
de l’AT. Il a donc l’authenticité, la crédibilité
et la canonicité.
Nous allons maintenant à la cinquième division principale,
nous arrivons au NT.
Ici aussi, nous allons démontrer la canonicité du
NT.
1. L’authenticité : encore une fois, l’authenticité
met l’emphase sur le véritable.
Nous allons faire plusieurs points ici.
Les Évangiles ont pour auteurs, ceux qui portent le nom de
l’Évangile. Matthieu par Matthieu, Marc par Marc, Luc par
Luc et Jean par Jean. Nous avons comme évidence une lettre
écrite par Polycarpe. Il était un disciple de Jean,
et il témoigne que les quatre Évangiles furent écrits
par les quatre de qui ils portent le nom.
Deuxièmement, le livre des Actes a clairement été
écrit par Luc, parce que comme les premiers versets en témoignent,
le livre des Actes est une continuation de « son » Évangile.
Chacun des épîtres de Paul furent écrits par
Paul lui-même. Chacun comprend une suscription qu’il en est
l’auteur.
Les épîtres générales qui sont Hébreux,
Jacques, 1 et 2 Pierre, 1,2 et 3 Jean et Jude, ont chacun une suscription
nous disant qui en est l’auteur, à l’exception de la lettre aux
Hébreux.
Le livre de l’Apocalypse a été écrit par l’apôtre
Jean. Une chose que nous savons à partir des écrits
des Pères de l’Église est que les 27 livres du NT ont tous
été justifiés avant d'atteindre l’an 115 A.D.
parce que Agratious (en anglais) mentionne tous les livres du NT à
l’exception de 2 Pierre, Jude, 2 et 3 Jean.
De plus, le style d’écriture du NT est très semblable
au style de littérature du premier siècle et donc cadre bien
avec ce contexte historique particulier. Et toutes les allusions
historiques telles que : Hérode Agripa, Hérode Le Grand,
Pompéus Pilot, Festus, Félix, tous cadrent très bien
avec l’histoire que nous connaissons de cette période.
Donc, tout ceci montre l’authenticité et la véracité
du NT en ce que nous avons le témoignage pour les auteurs, à
l’exception des points d’interrogation sur la lettre aux Hébreux.
La période en laquelle ils disent avoir été écrits
rencontre bien ce que nous savons de cette époque et non une période
plus tardive comme certaines critiques essaient souvent de démontrer.
La crédibilité : la crédibilité
fait ressortir la véracité et je ferai ici 4 commentaires,
4 points majeurs.
La véracité du NT est corroborée par des témoins
compétents. Les auteurs du NT avaient des opportunités
d’observer et de s’enquérir. Ils n’étaient pas facilement
trompés. Matthieu, Jean et Pierre étaient des témoins
oculaires. Marc n’est que l’interprète de Pierre. Luc était
le compagnon de Paul et avait reçu son autorité. Paul
fut appointé par Christ lui-même, comme il en témoigne
dans Galates 1. 11-17 et Jacques et Jude étaient les demi-frères
de Christ. Tout ceci démontre que les Écritures du
NT furent écrites par des témoins compétents.
Et le fait qu’ils étaient des témoins honnêtes est
aussi montré de deux façons.
1. Leur témoignage n’était pas à leur
avantage, parce que leur attestation de Jésus en tant que
Messie pouvait vouloir dire une perte de position et même la perte
de la vie.
2. Une deuxième façon qui démontre qu’ils
étaient des témoins honnêtes, est qu’ils
ne se montraient pas sous un angle favorable. Ils pointaient même
leurs manquements particuliers.
3. La troisième chose sur la crédibilité
du NT est son
harmonisation.
Même si nous avons un nombre d’écrivains différents,
ils se soutiennent mutuellement. Et même quand quelqu’un tente
de démontrer des différences, elles peuvent être aisément
harmonisées. Et même ces différences prouvent
qu’ils n’étaient pas de connivence et qu’il n’y avait pas de conspiration,
sinon ils auraient tous écrit de la même manière.
Les différences ne sont pas contradictoires, elles sont complémentaires.
Elles prouvent que ce n’était pas une conspiration pour inventer
un mensonge. Par exemple, dans les Évangiles synoptiques qui
sont Matthieu, Marc et Luc, il n’y a aucune contradiction dans l’une par
rapport à l’autre. Et Jean qui n’est pas un Évangile
synoptique, néanmoins, s’intègre bien avec ce que les synoptiques
ont à dire et beaucoup d’écrits des Évangiles n’ont
aucun problème à s’harmoniser avec les dires de Jean, à
l’intérieur des Évangiles synoptiques et le développement
historique.
Le livre des Actes jette les bases pour les épîtres
Paulines et tous les autres livres s’harmonisent, en conséquence,
aussi bien.
Donc, l’observation de l’harmonisation montre encore une fois la
crédibilité.
4. La quatrième façon dont nous voyons la nette
crédibilité, est qu’ils sont
conformes avec toutes les circonstances historiques. Il n’y
a pas de contradiction avec les découvertes historiques et
les personnages historiques rapportés de l’histoire séculière.
Donc ces individus historiques mentionnés dans le NT
sont tous attestés dans l’histoire séculière tels
que : Cerivious (en anglais), Hérode le Grand, Hérode Antipas,
Hérode Philipe, Agrippa premier, Agripa le second, Gallo, Festus,
Félix. Nous avons des preuves séculières qui montrent
que ces personnes ont effectivement existé. Ce sont donc des
évidences suffisantes qui démontrent la crédibilité
du NT.
La canonicité du NT. Encore une fois, canonicité
veut dire : autorité d’être la Parole de Dieu. Donc,
comme avec l’AT, pour le NT, il y avait reconnaissance
immédiate d’autorité divine. Nous voyons cela de trois
façons.
Il y avait lecture publique des écrits apostoliques et ces
lectures publiques montraient que ces églises acceptaient ces écrits
comme étant canoniques et faisant autorité. Des exemples
de ceci sont dans 1 Thessaloniciens 5.1, 1 Timothée 4.13, Apocalypse
1.3, chapitre 2 .7, 11, 17 et 29, chap 3.6, 13 et 22.
Deuxièmement, les écrits du NT étaient circulés
parmi les églises et un
exemple de ça est Colossiens 4.16.
Il y avait une collection des livres sacrés. Et nous
voyons cela aussi tôt dans 2 Pierre 3.15-16. Nous appelons
même «Écritures »la collection des écrits
de Paul.
Donc, la première façon de voir la canonicité
et l’autorité du NT est qu’il y avait reconnaissance immédiate
de l’autorité divine.
Deuxièmement, à la fin du deuxième siècle,
à l’exception de 7 livres, tous étaient réconciliés
et acceptés.
Troisièmement, au Concile de Carthage, en l’an 397 A.D., les
27 livres étaient reconnus comme étant canoniques.
Une fois encore, tout ce que l’Église a fait est de reconnaître
la canonicité et n’a donc pas décrété la canonicité
pour ces livres.
F . Les livres contestés.
En traitant des livres contestés, il nous faut parler
de ces 4 termes :
Homologoumenos mot grec qui veut dire sans contreverse. Les
livres reconnus qui étaient tous acceptés sans aucune sorte
de dispute. Des 39 livres de l’AT, 34 étaient des livres reconnus
qui étaient proprement acceptés et des 27 livres du NT, 20
d’entre eux étaient caractérisés « homologoumenos
», des livres qui étaient acceptés.
Antilogoumenos qui veut dire « parler contre ».
Il y avait des objections contre certains livres, certains segments, dans
la société Juive et l’Église et il y eut quelques
débats avant que certains livres puissent être finalement
acceptés.
Dans l’AT, au Concile Juif de Yavne qui se tint en l’an 90 A.D.,
il y avait cinq livres contre lesquels certains segments de la société
Juive parlaient.
Le Cantique de Salomon principalement à cause de sa nature
érotique.
Ecclésiaste parce qu’il représentait le pessimisme,
l’épicurisme et la négation de la vie après la mort.
Esther parce Dieu n’y est jamais mentionné dans ce livre.
Proverbes parce qu’il y avait certaines contradictions apparentes
telles Prov. 26.4 qui contredit le verset 5.
Ézéchiel parce que sa description du temple et du
système sacrificiel diffère de celui de Moïse.
Mais, éventuellement, ces 5 livres contre lesquels on parlait,
furent reconnus comme étant canoniques par la majorité des
leaders Juifs.
Dans le NT, il y avait 7 livres « antilogomina », dont
les Pères de l’Église avaient certaines réticences
et des doutes quant à leur canonicité.
Hébreux parce que l’auteur était incertain.
Jacques parce qu’il semble contredire l’apôtre Paul.
2 Pierre parce qu’ils assumaient que le style était différent
de celui de 1 Pierre.
2 Jean parce qu’ils pensaient qu’il était trop personnel.
3 Jean pour la même raison.
Jude parce qu’il faisait une référence au livre d’Énoch
et avait trop de similarité avec le livre de 2 Pierre.
Apocalypse à cause de sa doctrine du millénium alors
que les Pères de l’Église avaient déjà commencé
à nier le millénium.
Les raisons qu’ils donnaient pour l’antilogoumenos des livres de
l’AT et du NT, pour ne pas les reconnaître comme canoniques,
étaient principalement basées sur des préjudices tels
que : Pourquoi Dieu permettrait-il un livre tel que le Cantique de Salomon
à cause de sa nature érotique ? Mais bien sûr,
le Cantique des Cantiques enseigne les ramifications spirituelles de l’union
sexuelle. C’était vraiment un manque de compréhension
quant à l’objet de ces autres livres qui fit qu’ils soient ainsi
décriés.
Mais la majorité de la population Juive accepta ces 5 livres
de l’AT « antilogoumenos » et la majorité de l’Église
accepta les 7 livres du NT et éventuellement, les livres «
homologoumenos» et « antilogoumenos » devinrent nos Écritures.
Les Apocryphes est une collection de livres écrits entre 200
B.C. et aussi tard que 100 A.D., mais ces livres ne furent jamais acceptés
comme étant inspirés ou canoniques par les sociétés
Juives ou de l’Église.
Pseudopignapha qui veut dire fausses inscriptions. Dans ces
cas-ci, ces livres sont déclarés être écrits
par certains auteurs, mais ces auteurs n’ont jamais écrit ces livres
en particulier. Cette collection de livres se situe entre 200B.C.
et 200 A.D. et ne furent jamais reconnus comme étant canoniques
par les sociétés de l’Église et Juive.
Nous avons donc, sur la discussion de la canonicité
et de l’autorité, l’affirmation que nous avons un texte très
exact et que Dieu a promis de préserver sa Parole. Et effectivement,
Dieu a agit dans l’histoire d’Israël et celle de l’Église afin
que les livres qu’Il inspira soient ceux qui furent rapidement reconnus
comme étant inspirés et mis ensemble comme tels. Dieu
agit de telle sorte que nous ayons une structure d’Écritures et
que les livres qu’Il voulait voir inclus le furent et les livres
qu’Il voulait voir laissés de côté le furent aussi.
- Arnold Fruchtenbaum
Authenticité d'Esaïe