Le sirop d'ébable
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À la fin du mois de mars, c'est la saison du sirop d'érable
au Québec, au printemps l'action du
gel et du dégel fait monter l'eau dans le tronc qui après
avoir été aux bourgeons naissants prendre son parfum et son
goût redescend vers le bas près de l'écorce, on pratique
alors une entaille dans l'arbre et on y introduit un chalumeau avec un
vaisseau pour recueillir le précieux nectar sucré qui, une
fois bouilli donne un gallon de sirop pour environ quarante gallons d'eau.
Cela dure environ un mois, au début l'eau devient de plus en plus
sucrée, puis, graduellement, le bourgeon se développant l'eau
devient brouillée pour devenir de la sève impropre à
la consommation. |
Mon père a exploité une érablière pendant 15 ans, que de beaux souvenirs, courir
les érables avec deux grandes chaudières parfois en raquettes,
trébucher dans les branches
et s'étendre de tout son long en renversant les chaudières
sur nous... mais aussi se délecter de l'eau sucrée bien froide,
du réduit chaud aussi - on appelle ainsi l'eau qui a bouilli un
certain temps mais qui n'est pas encore devenue du sirop. Il y a aussi
quand on fait bouillir à nouveau le sirop pour en faire de la tire
en l'étendant sur de la neige bien tapée, imbattable!
Comme l'eau d'érable qui gagne en substance et en consistance sous l'effet de la chaleur, de même nous gagnons en substance et en consistance dans la fournaise de l'épreuve.
C'est beau à voir un jeune converti, or un homme qui a passé par l'épreuve de la foi a beaucoup à donner. Jésus lui-même a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes;
notre Maître et Seigneur veut maintenant nous l'enseigner aussi de la même manière, car le disciple n'est pas plus grand que son maître.
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