La vérité est: une enfant victime est 100% innocente et libre de toute responsabilité. L'agresseur est toujours pleinement responsable. Plusieurs victimes essaient de trouver des échappatoires afin d'absoudre leur agresseur de leur responsabilité. Il y a un point où la compassion et la compréhension deviennent une partie de la résolution totale pour la victime, mais, dans ces premières étapes, la victime ne doit pas rationaliser la responsabilité de l'offenseur.
2° La raison suivante pour laquelle une victime a de la misère à établir une responsabilité c'est sa peur de perdre des relations valorisées.
Malheureusement les victimes sont dans un double lien. Elles se sentent coupables de ne pas révéler l'abus à leur parents, professeurs ou quelqu'un en autorité, cependant elles ne peuvent le dire car cela dérangerait l'unité familiale et elles s'en ressentiraient coupables. Souvent ces sentiments sont transportés dans la vie adulte et jouent un rôle déterminant dans le processus de restauration.
Les co-contributeurs
Je parle ici de quiconque, à part l'agresseur, sans avoir nécessairement participé directement, savait néanmoins que l'abus avait lieu, ou en voyait les signes. Cette personne est une co-contributrice.
3° La tentative de la victime de minimiser l'action ou l'intention de l'agresseur. En minimisant ou en niant, la victime ôte le sens de l'événement pour se libérer elle-même et
son agresseur. C'est particulièrement commun dans le cas de l'inceste entre frères et soeurs dont les âges sont relativement proches. La plupart des victimes qui ont été molestées par
des frères plus âgés ont décrit leur expérience comme étant de «l'exploration» ou de la «curiosité».Je crois, comme plusieurs experts dans le développement de l'enfant, que l'expérimentation est une partie normale de la croissance. C'est quand un enfant sent qu'on ambitionne sur lui, qu'on l'utilise, qu'il se sent impuissant que l'expérimentation cesse. Quand l'enfant n'a plus le choix à cause de la pression physique, psychologique ou émotionnelle, l'expérimentation s'est changée en acte abusif.
Un ou même 2 de ces symptômes n'indiquent pas un abus sexuel. Une combinaison de plusieurs (4 ou plus) pourrait indiquer le besoin d'une préoccupation parentale.
Péché=conséquence même dans la Bible.
Je crois que la victime doit faire face à la réalité du péché de son offenseur contre elle, le confronter si c'est approprié, et le tenir responsable de ses actions. Ceci ne veut
pas dire que nous, en tant que victimes, devons prendre revanche, mais cela veut dire que nous chargeons au compte de l'offenseur le péché et l'injustice qu'il nous a infligées.
Nous laissons ultimement le jugement du péché à Dieu. Cependant, la responsabilité peut requérir qu'une action légale soit entreprise. Ceci ne doit pas être perçu par les chrétiens comme un désir de revanche.
C'est simplement permettre aux conséquences naturelles de suivre une action pécheresse. Dieu a démontré cela dans sa relation avec David. David fut pardonné mais il lui fut permis de souffrir des conséquences de son péché. 1S.12:9-14.
Je devais établir la responsabilité de mes parents et me libérer moi-même de la fausse culpabilité. Cette question de responsabilité fut la première étape cruciale afin d'être capable d'avancer dans la guérison.
La restauration en tant que but
La question de la responsabilité est la porte d'entrée pour la victime permettant à Dieu de commencer à planter ses graines. Combien il est important pour les victimes d'amener leurs offenseurs à la vallée de la responsabilité. J'ai observé le processus de guérison en plusieurs femmes et j'ai vu combien cette étape de l'établissement de la responsabilité
est vitale. C'est la voie vers le recouvrement.
Retracer les difficultés comportementales et les symptômes